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Critiques Séries : Borgia. Saison 3. Episodes 3 et 4.

Publié le 26 septembre 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Borgia // Saison 3. Episodes 3 et 4. 1497 / 1498.


Petit à petit, Borgia prépare donc la fin de son histoire et d’années en années, on sent que le tout évolue de plus en plus rapidement. Il se pose de belles et bonnes questions. Notamment dans « 1497 » quand une jeune femme de la cour du Vatican se pose des questions sur la foi, sur l’existence de Dieu et la place du Pape dans tout ça quand elle apprend que ce dernier n’est pas chaste et qu’il couche avec tout ce qui bouge. C’était un personnage important et très intéressant, surtout quand tout cela devient particulièrement pervers. En effet, Guilia continue d’être une femme calculatrice et perverse, capable de tout pour garder la main sur le Pape. Du coup, la présence de Yuisa n’est pas une bonne chose car le Pape ne trouvait de réconfort qu’auprès d’elle. Quoi qu’il en soit, Guilia est clairement folle et toute la mise en scène autour de Jesus et de cette apparition qui laissera Yuisa complètement salie. En plus de ça, le Pape est petit à petit en train de perdre la tête lui aussi. J’aime bien le voir affaibli dans cet épisode, complètement perdu, à la fois entre ses émotions et ses sentiments mais aussi avec ses devoirs. Ce n’est plus l’homme fort qu’il était au début de Borgia. Maintenant c’est un homme affaibli à cause de ses propres faiblesses.

Je ne m’y attendais pas du tout car finalement les Borgia ont toujours eu du répondant et ont toujours été des personnages particulièrement forts. Mais là, on parvient donc à voir à quel point le Pape est en train de perdre petit à petit son pouvoir. C’est sans compter sur toute cette histoire de maladie qui va encore une fois frapper dans cet épisode, permettant une fois de plus de mettre en avant le fait que Rodrigo est en train de perdre la main sur le Royaume pontifical et qu’il n’y a finalement personne pour arrêter cela. De plus, cela va petit à petit mener les Borgia dans une chute inexorable et rapide. Mais bon, il reste encore quelques années avant que les Borgia ne soient plus les hommes (et femmes) qu’ils sont aujourd’hui. Les ennemis de Rodrigo sont toujours aussi nombreux mais dans cet épisode, les choses sont un peu plus calmes que prévu. Le but est de se concentrer sur les émotions de Rodrigo et de voir où est-ce qu’il en est physiquement (et donc diminué). Pendant ce temps, Cesare poursuit ses conquêtes au risque de se mettre encore une fois tout le monde à dos.

Car au fil de son ambition, Cesare gagne de plus en plus d’ennemis (et quelques alliés). Enfin, Lucrezia manque peut-être d’un peu d’intérêt. Elle était la femme forte des deux premiers épisodes et dans ces deux épisodes elle n’est pas la plus mise en avant. Ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose, notamment car il y a bien mieux ailleurs. Notamment dans « 1498 » alors que la conspiration autour du Pape est de plus en plus présente et se fait ressentir. Surtout quand les évêques tombent un à un, avec les problèmes que cela implique. Mais ce que j’aime bien également c’est aussi toutes les alliances qui se font dans le duo de Rodrigo afin de mettre en avant tous les problèmes et surtout cette histoire d’empoisonnements. Mine de rien, tous les gens qui commencent à s’agiter un peu plus dans cet épisode autour de Rodrigo afin de potentiellement le faire tomber permet surtout à Borgia de nous conduire encore une fois petit à petit vers la chute de l’homme même si ce dernier sait encore se défendre (malgré sa maladie et ses faiblesses mises encore une fois en avant dans l’épisode précédent). Je me demande si le problème ne va pas venir de Guilia alors que cette dernière continue d’être aussi perfide que folle.

Cet épisode est tout de même un épisode juste avec un enchaînement de coups bas (même si « 1497 » n’est pas en reste de ce point de vue là non plus). De son côté, Lucrezia continue de nous mener au coeur de ses dilemmes amoureux. Je ne sais pas vraiment où est-ce que cela va bien aller (surtout que je ne connais pas du tout la suite de l’histoire dans l’immédiat) mais le destin de Lucrezia, que je connais d’avance, me laisse espérer plus aujourd’hui. L’enfant de Lucrezia est certainement l’un des trucs les plus terribles et les plus drôles de cet épisode. Terrible dans le sens où faire tomber de la sorte un enfant c’est tout de même horrible mais drôle dans le sens où tout ce qu’elle va faire pour tenter de le sauver va ne faire qu’empirer les choses. Le triangle amoureux de Lucrezia ne cesse de se battre pour ses beaux yeux mais ce n’est pas forcément très intéressant pour le moment. Cesare de son côté continue son ambition. En effet, la conquête d’Arezzo par Vitelli met à mal la confiance de Louis envers Cesare. Il fallait bien s’attendre à ce que les choses ne soient pas aussi simples que prévues pour Cesare car lui aussi est petit à petit sur la piste de la chute même si pour le moment il est en pleine ascension.

Note : 7/10 et 8/10. En bref, les émotions sont fortes d’un côté et les twists plus intéressantes de l’autre.


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