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Le tailgate party de la semaine # 4

Publié le 28 septembre 2014 par Sixverges
Le tailgate party de la semaine # 4Cette semaine au tailgate, un premier bilan sur les nouveaux entraîneurs, une suggestion d’article à lire et un regard sur un receveur qui sera très motivé cet après-midi!
La vengeance de Steve Smith
Lorsque vous mesurez 5’9’’, vous ne devriez normalement pas être un des receveurs dominants de la NFL, encore moins un des plus durs. Pourtant, a l’âge vénérable de 35 ans et à sa 14e saisons dans le circuit, Steve Smith arrive encore à faire la différence, lui qui est présentement classé 9e au niveau des verges accumulées. Aujourd’hui membre des Ravens, le meilleur receveur de l’histoire des Panthers de la Caroline renouera avec ses anciens coéquipiers cet après-midi à Baltimore.
Ne vous attendez pas à des retrouvailles heureuses. Toujours vocal, Smith a depuis longtemps encerclé la date de cet affrontement sur son calendrier, et il s’en promet. Puisque tout au long de sa carrière, Smith a su élever son jeu d’un cran dans les moments importants, la Caroline pourrait regretter de s’en être débarrassé. Chose certaine, s’il parvient à faire la différence, Smith ne se gênera pas pour leur dire. Trouvera-t-il des mots aussi marquants que son « Ice up son, ice up »  dirigé vers Aqib Talib l’an dernier? Dur à dire, mais il a surement une ou deux formules choc en réserve entre 2 insultes.
Au-delà des mots, Smith a connu, et connaît encore, une grande carrière. Il a connu sa meilleure saison en 2005, remportant la triple couronne des receveurs de passes, soit le plus de verges accumulées (1563), le plus de réceptions (103) et le plus de touchés (12). Au total, il a gagné plus de 12 000 verges et inscrit 67 majeurs en Caroline. Dès ses débuts, il a imposé son style très robuste difficile à rabattre au sol et il a su s’imposer dans les rendez-vous importants, comme lors de ce match éliminatoire contre Chicago en 2006 où il avait capté 12 ballons pour des gains de 218 verges et 2 majeurs. Tous ses exploits ont été accomplis malgré l’absence d’un second receveur digne de mention pour lui enlever de la pression et avec un QB très moyen (ne me dites pas que vous aviez oublié l’existence de l’illustre Jake Delhomme). De plus, même si son jacassage incessant pouvait taper sur les nerfs de sa propre équipe, Smith faisait définitivement parti des leaders dans le vestiaire des Panthers.
C’est un peu tout cela qui rend la décision des félins de le libérer si surprenante. Surtout qu’ils ne misent pas sur un groupe de joueurs dominant. J’imagine qu’ils se sont tannés des coups de gueule d’un joueur dont le comportement était parfois problématique, qu’on se souvienne du vicieux coup de poing asséné à son propre coéquipier à l’entraînement en 2008. Chose certaine, Smith montre que son réservoir n’était pas vide, lui qui est déjà la cible favorite de Joe Flacco et qui continue de livrer la marchandise lorsque la situation est corsée. La défensive des Panthers voudra surement rebondir après la contre-performance face aux Steelers, mais gageons que Steve Smith  leur réservera un ou deux coups d’éclat.
Le tailgate party de la semaine # 4
Les nouveaux coachs : bilan mitigé
Comme à chaque année, la valse des congédiements d’entraîneurs a déferlée sur la NFL à la fin de la saison dernière. En général, les clubs qui engagent de nouveaux meneurs veulent changer d’approche et amener une nouvelle mentalité dans la manière de faire les choses au sein de leur organisation. C’est évidemment trop tôt pour juger, mais les nouveaux venus sur les lignes de côté semblent pour la plupart déjà avoir imposé leur marque sur leur formation. Cependant, les succès là où ils comptent, dans la colonne des victoires, tardent à venir. En comptant la défaite de Jay Gruden et de ses Redskins jeudi, les 7 nouveaux entraîneurs montrent une fiche combinée de 8 victoires, 14 défaites depuis  le début de la saison et seuls 2 d’entre eux ont des fiches positives. Décortiquons leur travail jusqu’ici.
Mike Pettine – Cleveland (fiche de 1-2) :Clairement, Pettine a déjà imposé sa marque et l’optimisme est de retour à Cleveland. L’équipe joue bien et demeure compétitive. Deux défaites crève-cœur sur les derniers jeux de matchs rendent la fiche négative, mais un affrontement contre les Bruns n’est plus l’équivalent d’une semaine de congé désormais.
Jim Caldwell – Détroit (fiche de 2-1) : Ce qui manquait le plus aux Lions, c’est de la discipline et si la partie de dimanche dernier est une indication, le message de coach Caldwell à ce niveau passe bien. Les folies hors et sur le terrain ont coulé ce talentueux groupe sous les ordres de Jim Schwartz et la récréation semble finie.
Bill O’Brien – Houston (fiche de 2-1) : Leur fiche est davantage le reflet d’un calendrier favorable qu’autre chose, mais la défensive répond bien et ils ont déjà égalé leur nombre de victoires de 2013. O’Brien a choisi de ne pas repêcher de quart-arrière en avril dernier, ce qui fait qu’il est pris avec Ryan Fitzpatrick pour l’instant. Faudra voir si Ryan Mallett obtiendra sa chance ou si Houston utilisera l’encan 2015 dans sa quête d’un vrai pivot qui définira véritablement l’ère O’Brien.
Mike Zimmer – Minnesota (fiche de 1-2) :  On reconnaît déjà son empreinte sur la défensive mauve, mais disons que les tuiles sur sa tête s’accumulent avec la perte de son meilleur joueur (Adrian Peterson) probablement pour la saison et la blessure à son QB partant Cassell qui le force à lancer le jeune Bridgewater dans la mêlée beaucoup plus vite que prévu. Zimmer doit déjà penser en fonction de 2015.
Lovie Smith – Tampa Bay (fiche de 0-3) : Le nom le plus connu des nouveaux venus et celui envers qui les espoirs étaient les plus grands. Or, c’est la catastrophe jusqu’ici et les Bucs semblent régresser chaque semaine. On s’attendait à mieux.
Ken Wisenhunt – Tennessee (fiche de 1-2) : Après des débuts prometteurs, le retour sur terre est brutal au Royaume du Country. Le pire s’en vient, surtout si Charlie Whitehurst débute la rencontre au poste de quart…
Jay Gruden – Washington (fiche de 1-3) : Je peux confirmer que personne ne s’ennuie de lui chez les attaquants des Bengals! A Washington, il ne semble pas avoir réglé grand-chose au sein d’une équipe qui joue de la même façon que l’an passé. Il mettra sa première vraie empreinte sur cette formation lorsqu’il aura à choisir entre Kirk Cousins et Robert Griffin III lorsque ce dernier sera prêt à revenir au jeu.
Le tailgate party de la semaine # 4
Le repêchage, une science inexacte
On le dit souvent, seul le temps permet de juger le travail des différentes formations lors des encans de sélection. N’empêche, s’il y a un enseignement que l’on doit retenir lorsqu’on discute repêchage, c’est que même les choix qui apparaissent les plus évidents tournent parfois mal. Le repêchage 2012 en est une preuve éloquente, alors qu’à l’exception d’Andrew Luck et de Luke Kuechly, les 10 premiers joueurs choisis à cette occasion connaissent tous des difficultés.  Cette semaine, le pertinent Bill Barnwell a disséqué ces échecs  sur Grantland. De la bonne lecture, qui nous rappelle qu’un rang de repêchage et un buzz médiatique ne font pas une carrière!
Profitez de la belle journée, il n’en reste plus beaucoup comme cela, mais entre le ramassage des feuilles mortes et des coups d’œil sur les matchs du jour, n’oubliez pas de revenir nous voir pour nos comptes-rendus des activités sur la planète NFL ce dimanche.  Bon football!

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