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Allons enfants de Socialie les jours de peine sont arrivés

Publié le 01 octobre 2014 par Delanopolis
Votre pot hebdomadaire ... Allons enfants de Socialie les jours de peine sont arrivés 1 - Bien mieux que le grand remplacement, le grand démantèlement

Ceux qui pensent que tout est désordonné dans l'action de Mou-Président se trompent ... de peu. Lorsqu'il s'agit d'augmenter les taxes et les impôts ou de rabioter les dépenses publiques, les décisions gouvernementales sont pesées et ciblées. Les victimes prioritaires sont les mécréants, c’est à dire les familles nombreuses à moyen et haut revenus ainsi que les professions libérales.

Ainsi, la politique anti-familiale est-elle une constante "hollandaise". Elle s'est traduite dès 2012 par le plafonnement des effets fiscaux du quotient familial. Chaque budget voté depuis est l'occasion d'un nouveau croc-en-jambe. Ô combien savoureuse est la déclaration de Marisol Touraine (MST en acronyme de carabin) qui proclame que : "le gouvernement aime et protège les familles" tout en réduisant la durée du congé parental d'éducation. Ce coup de Jarnac se fait selon les méthodes d'enfumage en vigueur. Sous prétexte d'égalité, on accorde aux hommes un avantage qu'ils ne le prendront pas afin de le réduire pour les femmes qui y ont recours du fait des carences des modes de garde. C’est jouer cyniquement de leur position de faiblesse, mais le gouvernement n’est plus à cela près.

Ainsi, le dernier motif d'optimisme français : la natalité encore robuste va bientôt disparaître. L'avenir ne vote pas et il est donc sacrifié. Pendant ce temps, la gabegie continue dans l'hôpital public, où les effectifs administratifs ont crû déraisonnablement depuis des années et, bien sûr, dans les collectivités locales, repaires à socialistes. Les déficits de l’Etat et de la Sécurité sociale, nonobstant toutes les rustines, ne font qu’enfler.

Le clientélisme sans retenue qui préside aux décisions gouvernementales est, outre son inefficacité, une des raisons du sentiment d’illégitimité du pouvoir actuel dans l’opinion. On notera avec amusement qu'il fait des émules, une Hidalgo aux abois à Paris tentant par exemple de renflouer les caisses de la ville en augmentant les droits payés par les familles "aisées" pour l'accès aux services municipaux. Elle cible également les automobilistes, qui n'ont pas l'élégance de voter pour elle autant que les autres Parisiens. A quand une taxe spéciale sur les propriétaires de monospace ? Ils forment le troupeau idéal d'une tonte socialiste.

Dans un pays qui reste marqué par un goût latin pour la fantaisie, ce côté tristement prévisible du pouvoir est une des raisons de son impopularité. Ce grand démantèlement du lien social, froid, hypocrite et mécanique démoralise le peuple. Tensions et frustrations s'accumulent donc dans une société où chacun se demande s'il va pouvoir mieux s'en sortir que son voisin dans le jeu de massacre gouvernemental.


2 - Déconnage immédiat

Alors que l'Etat ne détient plus que 15,9 % du capital d'air France, Alain Vidalies, secrétaire d’Etat aux transports, si l’on en croit l’organigramme gouvernemental, a donné un aimable coup de poignard dans le réservoir de la compagnie en déclarant tout à trac qu'elle allait céder aux revendications des pilotes. C'est ce qu'on appelle une minorité de déblocage ? Quand les ministres voleront, Vidalies sera chef d'escadrille.


3 - Deux mille milliards de mille sabord(age)s

Qu'est-ce qui provoquerait à coup sûr l'explosion sociale que beaucoup de Français redoutent ? Un défaut de l'Etat dans le versement des traitements des fonctionnaires ou dans celui des allocations dont des pans entiers de la population sont désormais dépendants. Avec une dette de plus de deux mille milliards d'euros détenue très majoritairement par des non-résidents (au contraire des Japonais par exemple) et dans une monnaie dont nous ne contrôlons plus les conditions d'émission (au contraire des Américains ou des Anglais), la France est dans une des situations financières les plus critiques qui soient. Le retour d'un mouvement haussier sur les taux d'intérêt aurait deux conséquences fâcheuses : un renchérissement insupportable de la charge de la dette publique et un repli du marché des actions rendu moins attractif que celui des obligations. De la même manière que les arbres ne montent pas jusqu'au ciel, les déficits ne peuvent descendre jusqu'aux enfers. La situation de veillée d'armes dans laquelle nous nous trouvons tient pour beaucoup à la conscience diffuse de ce péril.

Sur ces entrefaites, on apprend que Janet Yellen, présidente de la réserve fédérale américaine, envisage d'augmenter les taux d'intérêt sur le dollar d'ici deux ou trois mois ce qui risque de donner le signal de leur remontée générale. Dans la guerre mondiale des monnaies, l'économie française fait figure de chair à canon.


4 - Cambadélis docteur ès mathématiques socialistes

Décidément, le premier sectaire (orthographe vérifiée) du parti socialiste dispose d'autant de diplômes qu'il y a de pochettes surprises en vente à la fête de la rose de Montebourg. Sa dernière peau d'âne est couverte de formules algébriques. Selon Cambadélis, la déroute socialiste au Sénat n'est pas inquiétante : "la gauche résiste mieux que l'effet mécanique des résultats des municipales" a-t-il déclaré. Sachant que ledit effet était forcément minoré en raison du principe du renouvellement partiel du Sénat, l'arithmétique cambadélienne devrait lui valoir un doctorat de plus à Paris VII.


5 - Danger radical

Plus encore que le PS, le parti radical de gauche est la victime du dernier scrutin sénatorial, son président, Jean-Michel Baylet, ayant été battu sèchement. Cet accident électoral est plus inquiétant qu'il n'y paraît pour le gouvernement car le PRG est devenu le supplétif indispensable des socialistes. Si les radicaux de gauche réalisent que le fait de servir le gouvernement les mène à un carnage final, ils risquent de lui faire rapidement défaut.


6 - Coin de parapluie contre coin de paradis

Enfin une bonne nouvelle ? La contestation hongkongaise parviendrait-elle à franchir le delta de la rivière des perles et raviver les feux mal atteints de Tien An Men que la dictature chinoise serait secouée et les revendications salariales locales moins bien réprimées par le pouvoir de Pékin. De quoi réduire un peu la pression concurrentielle qui sape les industries occidentales depuis plus de vingt ans. Hongkongais, à vos parapluies !


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