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Critiques Séries : Stalker. Saison 1. Pilot.

Publié le 02 octobre 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Stalker // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Stalker, The Following, on retrouve ici le côté pervers de Kevin Williamson que l’on avait déjà pu découvrir dans sa franchise cinématographique Scream. Mais ce n’est pas une mauvaise idée et malgré le côté rébarbatif de certains clin d’oeil dans Stalker à The Following, ce premier épisode n’est pas aussi mauvais que la presse semble vouloir le dire. C’est très classique, complètement tarabiscoté, pas toujours très rythmé, mais l’ambiance et le casting font tout, tout simplement. Ce qu’il y a de bien avec Dylan McDermott (Hostages) c’est que ce dernier est le Nicolas Cage des séries. Il peut incarner les rôles les plus mauvais mais parvenir à nous faire croire que ce sont potentiellement de bons rôles. Pour le coup, c’est ce qu’il fait avec Stalker. Alors je suis certain que dès le second épisode cela va devenir une série vaseuse qui ne sait pas dans quelle direction aller (The Following vous rappellera sûrement au fond de vous de ne pas faire confiance à Kevin Williamson quand il s’agit de parler de ce genre de thématiques) mais peu importe, le plus important ici est de juger ce premier épisode dont la qualité, bien que parfois douteuse, reste suffisamment divertissant et sympathique pour ne pas avoir envie de le quitter en cours de route.

Environ six millions de personnes sont victimes de harcèlements chaque année aux Etats-Unis. Rejet, vengeance, jalousie excessive, trouble obsessionnel en sont les causes principales. Tout le monde peut en être victime, tout le monde peut potentiellement devenir un stalker un jour. Les nouvelles technologies et les réseaux sociaux multiplient les dangers, les tentations et les moyens de parvenir à ses fins. Une unité spéciale de la police de Los Angeles est chargée d'enquêter sur toutes les plaintes de harcèlements à l'encontre de politiciens ou d'employés de la ville et de l'état de Californie. Elle sert aussi de consultante au FBI, à la CIA et aux services secrets. Beth Davis, autrefois victime elle-même, est à la tête de ce département...

Vous devez certainement vous dire que je suis fou, que je ne peux pas avoir aimé cette série, sauf que je suis tombé dans le même panneau qu’avec sa précédente oeuvre (bien que ce premier épisode de Stalker soit un peu moins fun et efficace que le pilote de The Following). Si j’utilise énormément de comparatifs entre les deux séries c’est qu’ils se complètent. Je me demande d’ailleurs pourquoi Kevin Williamson n’a pas fait un mix entre les deux afin de créer pour FOX une série à la fois procédurale mais avec un immense fil rouge autour du culte de notre serial killer préféré. Peu importe, de toute façon pour en revenir à Stalker, la scène d’introduction est plutôt efficace mais le souci dans cet épisode c’est la révélation finale qui casse plus ou moins tout. Dès que l’on découvre le pourquoi du comment, on se rend compte que c’est un peu tiré par les cheveux et que cela manque légèrement de souplesse. Mais le scénario, pas très soigné, n’est de toute façon pas le plus important. On retrouve par ailleurs l’esthétique préférée de Kevin Williamson (celle qu’il a légué à The Vampire Diaries mais également à The Following). Ce côté sombre, cette façon d’utiliser la musique également (ici une reprise de « Creep » très jolie).

On nous présente par ailleurs brièvement Beth Davis (incarnée par Maggie Q - Nikita -). Ce personnage est bon et je dois avouer que je suis encore une fois bluffé par Maggie Q. Cette dernière n’a certes pas beaucoup à jouer avec son personnage mais elle tente de lui donner son âme, celle que l’on avait découvert dans Nikita. Elle se retrouve avec Jack Larsen (incarné par Dylan McDermott) et côté enquête, je pense que ces deux là cela peut fonctionner. Ils viennent d’un monde de Direct to DVD pas toujours très reluisants et pourtant, je dois avouer que quand on leur trouve un rôle sur mesure ils sont bons. La série insère également un petit twist autour de l’histoire personnelle de Larsen. On suppose qu’il s’est passé quelque chose avec sa famille et que celle-ci a disparue a cause d’un stalker. Ce ne serait pas étonnant de créer des liens émotionnels forts entre les épisodes d’une série et l’histoire de celle-ci. Ainsi, Stalker ne nous offre pas le pire des épisodes qu’il soit mais ce n’est pas la meilleure série non plus. En somme un petit divertissement de 45 minutes (et puis s’en va ?).

Note : 5/10. En bref, j’ai beau avoir trouvé ça facile, écrit à la va-vite, c’était plutôt correct comme premier épisode et loin de la catastrophe annoncée. Cependant, cela n’a pas forcément de potentiel pour aller au delà du premier épisode.


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