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La dette, air mine

Publié le 14 octobre 2014 par Fabianus
On vient de nous lancer en pleine tronche la dette de la France : 2000 milliards d’euros ! En réalité cette dette possède beaucoup de virtualité. Elle émane (brother) d’un système qui empêche la France d’emprunter auprès de la Banque Centrale Européenne (BCE) ou de la Banque de France, depuis 1973. Cette interdiction a été confirmée par l’article 123 du Traité de Lisbonne. Aussi, l’Etat français doit-il emprunter à des banques privées, commerciales, à des taux d’intérêt supérieur à 0 (alors qu’une banque centrale est censée prêter à taux 0) Le gouvernement reçoit alors des sommes de monnaie scripturale, simples lignes d’écritures ne correspondant en rien à des équivalents en dépôts (d’or ou autres valeurs vénales). Aussi, les banques privées prêtent aux Etats de l’argent qu’elles ne possèdent pas et se font richement rémunérées par des intérêts qui plombent les finances publiques de leurs emprunteurs. La dette n’est que l’émanation d’un système de création monétaire scripturale mais, en attendant, fait figure d’épouvantail pour acculer les gouvernements à resserrer les dépenses publiques et à appliquer de violents tours de vis budgétaire ! C’est tout un système de financement mondial à revoir avec retour vers le rôle des banques centrales comme instituts d’émission de monnaie et une suppression des taux d’intérêts indûment perçus eu égard à l’aspect fantomatique des sommes versées. A défaut, la dette publique restera un alibi pour justifier les politiques d’austérité et les coupes drastiques dans des budgets pourtant si vitaux : santé, éducation, justice… Pour mieux comprendre voici une petite vidéo

Deux mille milliards d’endettement Est-ce possible maman Que les banquiers continuent A prêter aux « sans vertu » ?
Mon chéri, mais les banquiers N’ont plus d’argent à prêter Si ce n’est cybernétique Virtuel et sans éthique !
Les Subprimes étaient un coup Monté pour monter le coût D’un grand plan de sauvetage Pour les banquiers en naufrage.
L’argent public des Etats Ô souverain matelas S’est confectionné d’emprunts Auprès des malins requins
Empruntons pour renflouer Nos merveilleux financiers Intermédiaires élégants Des manigances d’argent !
Sauver le tissu bancaire Tout mité dans ses revers Malgré tous les monopoles A rutiler ses casseroles.
Usant de nos banques centrales Les banksters au cœur vénal Ont reloué notre argent  A des taux exorbitants.
Pour payer les intérêts Indûment traficotés On prescrit la cure d’Etat Les sacrifices à tout va !
La saignée dans les budgets Des garrots d’austérité Pour le veau d’or de la dette Rapetissons nos emplettes !
Les cadeaux au patronat Pour une croissance en trépas Pas plus d’emplois à la clé Mais des profits relustrés…
La perfidie de la dette Spolie l’ouvrier honnête L’employé trop besogneux Mais fait les rentiers heureux
Elle menace de faillite Ce pays qui se délite Par ses élans dispendieux Jugés tels par de faux dieux !
Par des Cassandre écoutés On phagocyte en beauté Les artères des revenus Salariales déconvenues.
Tandis que banquiers pépères En vampires débonnaires Se repaissent des oboles De leur fieffé monopole.
Tandis que banquiers avides Nos misérables fonds vident Qualifiant de blanc vénal L’inégalité  légale…

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