Magazine Humeur

Il paraîtrait...

Publié le 17 octobre 2014 par Ericguillotte
vendredi 17 octobre 2014

- que le ministre de l'Economie Emmanuel Macron a présenté un projet de loi pour déverrouiller l'activité en France, pour libérer l’économie qui souffrirait de ses blocages et de ses corporatismes. Roulez Jeunesse, allons-y gaiement, droit devant, fonçons, hisse et ho, larguez les amarres, sans oublier, bien entendu et au préalable, de fermer les écoutilles. Libéralisation du transport par autocar, assouplissement du travail dominical et simplification des conditions d'installation des professions juridiques sont proposés. Qu’en dit M’sieur Tirole, not’ Prix Nono, not’ Prix Bebel ? Il est Prix Nobel, ce n’est pas rien. Perso, je ne fais plus une liste de courses sans lui passer un coup de fil pour lui demander son avis. Donc, je suggère au gouvernement de s’adresser aux experts idoines avant tout projet. Ainsi va l’idée que l’idée va dès qu’elle est validée.

- que Nicolas Sarkozy est candidat à la présidence de l'UMP. Non ? Si ! On suggère, dans les couloirs dont les murs ont des oreilles fines, qu’il serait tenté par une petite joute vers 2017. Pourtant, il n'a pas renoncé à livrer des conférences rémunérées aux quatre coins du monde, comme mardi dernier, à Séoul, au World Knowledge Forum : 100 000 euros la prestation. Et il veut vraiment redevenir président, avec son lot de critiques quotidiennes ? A ceux que ça pourrait surprendre, je propose à ceux qui ont voulu être délégué de classe, président du conseil syndical de copropriété, de leur club de pétanque, ou de leur association de quartier, d’expliquer aux autres cet attrait du pouvoir qui est plus fort que 100 000 balluches par conférence. Le pouvoir est l’aphrodisiaque suprême, disait Henry Kissinger. C’est un début de réponse ? Ainsi va l’idée que l’idée va dès qu’elle est validée.

- que Mars One est un projet qui a pour but d'envoyer en 2024 une première équipe de quatre volontaires pour coloniser Mars sans retour possible, après un voyage de sept mois. Les premiers colons martiens commenceront à mourir, d’asphyxie, au bout de 68 jours, selon une étude de cinq étudiants en aéronautique du prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT). Ne perdons pas de temps à étudier la faisabilité de Mars One ou à vérifier l’étude estudiantine, mais cherchons d’ores et déjà les quatre noms des pionniers qu’on enverra. Je suis sûr que vous avez quelques patronymes à soumettre. Imaginez, avoir la possibilité de les éloigner un long moment, avec la joie intense d’être certain de ne pas les voir revenir, on dresse nos listes, on les confronte, et on se fait un petit référendum entre nous, nous les 7 milliards ? Ainsi va l’idée que l’idée va dès qu’elle est validée.


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