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#soldées : non merci !

Publié le 17 octobre 2014 par Jean-Pierre Jusselme

 #soldées : non merci ! Le collectif Ethique sur l'étiquette a lancé mercredi une campagne baptisée "#soldées" pour "enrayer les salaires de misère" pratiqués par l'industrie textile dans le monde et responsabiliser les donneurs d'ordre. La rédaction de Pourparlers soutient cette campagne.

"Cette campagne un peu coup de poing vise à dénoncer le fait que les ouvrières sont moins considérées comme des personnes humaines que des facteurs de production", a expliqué à l'AFP Nayla Ajaltouni, porte-parole du collectif. "Nous misons beaucoup sur les réseaux sociaux" et notamment sur twitter avec le hashtag #soldées, a-t-elle ajouté. Le collectif entend "exiger des multinationales de l'habillement la prise en compte dans leurs pratiques économiques du droit des travailleurs de leurs chaînes de sous-traitance à un salaire vital", permettant de satisfaire les besoins fondamentaux. #soldées : non merci !
Avec la Clean clothes campaign, dont le collectif est la branche française, un questionnaire a été adressé à 50 multinationales pour mesurer leur engagement en faveur du versement d'un salaire vital. Selon le collectif, aucune de celles qui ont répondu ne s'est engagée de manière significiative sur ce sujet.   En France, six entreprises emblématiques et "illustrant différents segments du marché", Vuitton, Pimkie, Promod, Celio, Décathlon et Carrefour, ont été sollicitées. Dans le cadre de la campagne, ces entreprises sont à nouveau invitées à s'engager en faveur d'un salaire vital par le biais d'une pétition.   L'organisation lance conjointement un site internet "quiestlamoinschere.org", en référence aux ouvrières du textile, sur lequel figureront notamment des comparatifs de salaires d'un pays à l'autre. Ethique sur l'étiquette rappelle que "la plupart des 60 millions de travailleurs" du textile dans le monde "ne gagnent pas de quoi vivre dignement". 
Ils voient "leurs droits fondamentaux bafoués", notamment en matière de rémunération, nombre de ces violations découlant "de l'activité de multinationales, directement ou par le biais de leurs filiales ou de leurs chaînes de sous-traitance délocalisées dans des pays moinsdisant
socialement, que rien en droit ne contraint aujourd'hui à rendre des comptes".

Ethique sur l'étiquette regroupe diverses associations, syndicats ou mouvements de consommateurs et vise à promouvoir le respect des droits de l'Homme au travail dans le monde.

Pour Ese St Étienne Pierre Bonnefoy : 06 74 42 08 89 ou [email protected]

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