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Les rencontres de la semaine

Publié le 20 octobre 2014 par Marcel & Simone @MarceletSimone
Les rencontres de la semaine

Lundi 20 Octobre

Le BAL:

Le lundi 20 et le mardi 21 octobre 9h - 18h

Séminaire Avant l'image, les dispositifs pour voir

À partir d’une problématique chaque année renouvelée, ce séminaire transdisciplinaire envisage les enjeux de l’image-document et appréhende ce que peut recouvrir dans toute sa diversité et complexité la notion de document associée à différents champs d’études. Des interventions théoriques, des présentations et analyses d’oeuvres sont dispensées par des invités de renom.

« Au sein d'une image, le dispositif qui l'a fait naître apparaît plus ou moins clairement au regard. Certaines images le dissimulent, d’autres, au contraire, le révèlent. S’interroger sur ces différents dispositifs « pour voir » implique de remonter le temps de l’image, d’essayer de comprendre ce qui existe et ce qui se produit « avant l’image ».

Notre propos concerne les images mécaniques, et plus largement le contexte de la reproductibilité technique. Nous nous intéresserons notamment aux différents dispositifs artistiques envisagés sur le plan technique (les appareils) et sur le plan conceptuel (les énoncés), mais aussi aux différents cadres perceptuels qui aident la vision (les dispositifs de monstration). »

Guillaume Le Gall – modérateur du séminaire, maître de conférences en Histoire de l’art contemporain à l’Université de Paris-Sorbonne (Paris IV) et commissaire d’expositions sur la photographie contemporaine.

École des Hautes Études en Sciences SocialesEHESS, 105, Bd Raspail 75006 Paris

LE BAL 6, impasse de la Défense 75018 Paris

Gratuit

Les rencontres de la semaine

Centre Pompidou :

20h : Lecture Dominique Blanc lit Marguerite Duras
L’artiste et comédienne Dominique Blanc interprétera certains des textes majeurs de l’œuvre de Marguerite Duras, accompagnée de Sandra Choquet.

Gratuit

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Mercredi 22 Octobre

Institut national d'histoire de l'art:

9h : Journée d’études Tableau vivant : la politique de l'interruption

Sous la responsabilité scientifique de Michel Poivert et Julie Ramos, université Paris 1, HiCSA

Désormais étudié dans ses différentes modalités historiques et esthétiques, le tableau vivant ne cesse de nous interroger sur la puissance d’un arrêt (du geste comme de l’image) : quelle est la nature de la force expressive de l’immobilité ?
Considérer parfois comme anachronique au regard des arts du mouvement, le tableau vivant dans ce qu’il peut avoir d’archaïque propose une intensité que le théâtre ou l’arrêt sur image au cinéma ont largement expérimentée. L’artifice de l’immobilité contrainte des tableaux vivants peut-elle se comprendre à l’aune d’une réflexion sur les rapports entre l’image et le politique ? En performant le tableau vivant, la scène et le corps s’inscrivent dans une relation à l’espace social qui n’est pas dénué d’enjeux idéologiques. Objet singulier de l’histoire de l’art, le tableau vivant ouvre en réalité des perspectives plus larges qui concernent toutes les pratiques artistiques, le théâtre et la danse, la vidéo et la performance, ou bien encore l’installation. En proposant de repérer les enjeux politiques de l’immobilité à travers le paradigme du tableau vivant, il sera question d’autorité et de liberté, de l’économie générale du rapport entre le spectateur, l’auteur et l’acteur, et peut-être aussi de penser la question de la création en dehors de l’image.

Entrée libre

Jeudi 23 Octobre

Musée du Quai Branly :

9h30 : Journée d’études

Patrimonialisations en terrains minés : sauvegarde culturelle et conflits armés en Afrique

Les rencontres de la semaine

Forum des images :

19h15 : Conférence : Le cinéma de François Truffaut - Rencontre avec Carole Le Berre

De Truffaut, on a l’impression de tout connaître, et pourtant… Rien n’est plus faux que la légende selon laquelle Truffaut, le critique irascible, le fossoyeur de la qualité française serait ensuite devenu un cinéaste rangé, assagi. Les sujets de ses films, la violence qui y sourd, la sauvagerie profonde des personnages montrent tout au contraire combien cette idée reçue est une forme d’aveuglement. Le cinéma de Truffaut ne cesse de jouer du décalage entre une apparence anodine, le masque aimable du divertissement, et la boule de sauvagerie qui le traverse et surgit par éclats.

C’est à partir de cette contradiction entre la puissance des fantasmes qu’il libère et la volonté de se faire accepter qu’il construit son cinéma. Et c’est cette nécessité d’être reconnu et accepté, semblable au désir de son personnage-miroir incarné par Jean-Pierre Léaud, Antoine Doinel, d’entrer dans les familles, qui est à l’origine du malentendu qui voudrait faire croire à la sagesse, à l’unanimisme de son cinéma.

Avec « François Truffaut au travail », publié pour la première fois en 1994 aux éditions des Cahiers du cinéma et sans cesse réédité depuis, Carole Le Berre a publié l’ouvrage de référence sur la méthode de travail du cinéaste, à partir de ses archives. Elle est également l’auteur d’une étude critique sur le film Jules et Jim, parue chez Nathan en 1996.

Les rencontres de la semaine

Vendredi 24 Octobre

Musée du Quai Branly:

20h : Concert de Manu Dibango

tarif : 20 euros/ réduit : 15 euros

Autres dates: samedi 25 octobre 2014, 20h et dimanche 26 octobre 2014, 17h

Les rencontres de la semaine

Forum des images

18h30-20h : Cours de cinéma : Le burlesque s'en va-t-en guerre

par Matthias Steinle, historien du cinéma

La guerre moderne ne semble pas se prêter à un traitement comique et encore moins burlesque. Pourtant, plusieurs cinéastes s’y sont attaqués et certains films sont devenus des classiques, comme Charlot soldat (1918) de Charles Chaplin ou Le Mécano de la Générale (1926) de Buster Keaton. Si ces films ont un rapport ambigu à la guerre, on trouve même des burlesques propagandistes comme Yankee Doodle in Berlin (1919) de Mack Sennett, d’autres s’attaquant frontalement à la connerie qu’est la guerre, comme All Night Long (1924) de Harry Langdon et La Soupe aux canards (1933) des Marx Brothers. Ce cours se penche sur la contradiction entre l’anarchie inhérente au genre et des parallèles structurelles entre guerre et burlesque.

Entrée libre

Les rencontres de la semaine

Samedi 25 octobre

La Cinémathèque française :

18h : Avant la séance de « L'Homme qui aimait les femmes » présentée par Brigitte Fossey, la Cinémathèque française vous propose une signature collective de

  • Serge Toubiana pour le catalogue François Truffaut (Cinémathèque française / Flammarion, 2014)
  • Arnaud Guigue pour Truffaut & Godard (éd. CNRS, 2014)
  • Claude Gauter pour François Truffaut en toutes lettres (éd. La Tour Verte, 2014)
  • Carole Le Berre pour François Truffaut au travail (éd. Cahiers du cinéma 2004, réédition broché 2014)
  • Jérôme Tonnerre pour Le Petit voisin (coll. Folio éd. Gallimard, 2001)

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