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ELLE au masculin

Publié le 21 octobre 2014 par Laptitebulledelo @PtiteBulledElo
ELLE au masculinBonjour les filles! 

Votre journée se passe bien? :) Ici, parlons sans plus attendre du ELLE de la semaine, avec la nouvelle Femme La Plus Sexy de l'Année, Pénélope Cruz, mais aussi un point sur les tendances mode masculines, entre autres :) 

Commençons avec l'actualité!Malala, Prix Nobel de la Paix! A 17 ans, cette jeune fille a été, rappelons-le, prise pour cible par les Talibans qui lui a envoyé une balle dans la tête. Elle y a survécu, s'est exilée, s'est soignée a repris des forces et elle continue avec plus de rage encore, son combat pour la scolarisation des petites filles partout dans le monde: ce qui lui a donc valu cette distinction mondiale au prestige incommensurable! Un Prix Nobel amplement mérité (et partagé avec l'indien Kailash Satyarthi) mais ELLE se demande si, compte tenu de son jeune âge, il ne s'avère pas être un poids trop lourd à porter? Personnellement, je ne pense pas: après tout, c'est surtout les Talibans qui l'ont fait grandir bien trop vite et c'est à cause d'eux qu'elle a voulu parler aux grands de ce monde, à l'ONU ou bien auprès du président du Nigéria pour libérer les jeunes filles prisonnières de Boko Haram. Ce Prix Nobel est un accomplissement et une distinction, qui, espérons-le ajoutera encore plus de poids à ses paroles et, comme ELLE le suggère, "protègera sa vie".La rédaction lève ensuite un tabou: travailler entre femmes, est-ce vraiment un pugila? Sommes-nous si faux-jeton entre nous, souriant par devant et se crêpant le chignon par derrière si un homme n'est pas là pour jouer les arbitres? Parfois oui (je l'ai vécu), mais souvent non! Halte aux clichés donc. En effet, la solidarité féminine peut parfaitement être de mise et n'oublions pas qu'UNE chef autoritaire vaut autant qu'UN chef autoritaire dont on ne conteste pourtant pas les ordres ; mais, étant donné qu'il s'agit d'un caractère de gouvernance, et donc masculin dans nos représentations communes, le fait qu'il soit porté par une femme peut nous faire tiquer. On dira qu'elle est méchante alors qu'elle ne fait que son travail. Il ne faut pas! Certains psychologues expliquent également les tensions qui peuvent exister dans les bureaux 100% filles par le fait que la relation supérieure hiérarchique/employée peut se voir comme une relation mère-fille inconsciente: la mère peut ne pas vouloir l'émancipation de sa fille, qui, elle, ne supporte pas l'autorité et la déception.  Mais ne donnons pas raisons aux machistes qui ne nous voient pas diriger une entreprise sans eux et dépassons ces clichés d'une autre époque: serrons-nous les coudes ;) Et une entreprise uniquement composée de mecs, c'est peut-être plus sain et direct, mais la stratégie et les coups bas y sont également présents!Enfin, il est question de Laëticia Mendes. Cette jeune femme a, comme Angelina Jolie, décider de se faire enlever les deux seins afin d'écarter le risque important de mourir d'un cancer du sein. Cette maladie a emporté son arrière grand-mère et sa maman et a bien failli tuer sa grand-mère et, suite à un test, elle a su qu'elle était, elle aussi porteuse du gêne BRCA2 (à l'origine du cancer): elle a donc préféré prévenir que guérir. Parce qu'elle ne voulait pas se retrouver à la place de sa maman, qu'elle a veillée jusqu'à la fin et qu'elle ne voulait pas vivre avec cette épée de Damoclès au dessus la tête. Les médecins ont bien tenté de la retenir, mais sa détermination n'a pas flanché et elle a fini par trouver un chirurgien d'accord pour l'opérer ; elle a en revanche accepté la reconstruction mammaire, pour sa mamie sa maman et son mari. Un mari qu'elle a fini par quitter, car, en plus de ses nouveaux seins, elle a voulu changer de vie: elle a créée une agence de conseil en image pour les personnes malades et handicapées, appelée Charism. Si l'histoire de Laëticia vous intéresse, sachez qu'elle a écrit un livre, appelé Mon petit gène, ma seconde chance" :) 
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Pour ce numéro spécial, ELLE dissèque pour nous les dernières tendances mode hommes aperçues sur les défilés. Ainsi, les plus modeux des mâles miseront sur le blanc de l'hiver, sur l'imprimé léopard (avec un smoking ou un blouson en cuir!), les chaussures fluo, le manteau long, la veste croisée, le pantalon XXL ou encore le jogging en cuir :) Et les plus téméraires eux, se lâcheront sur le vieux rose, et sur le violet, porté sur des pièces sporty comme le sweat ou un blouson, pour couper l'effet "mièvre". Le pull sans rien dessous est aussi une bonne idée :) Je note que l'article est superbement rédigé par Edouard Dutour, avec des phrases limites poétiques! Puis, le magazine nous parle d'un best-seller qui a encore de beaux jours devant lui: le sac Pliage de Longchamp. Tout le monde en a déjà vu et/ou en a porté soit un vrai, soit un faux; et effectivement, il a été le premier sac de grande de nombre de mes copines entrant au lycée. Mais pourquoi un tel succès? Pour son côté pratique, bien sûr, mais aussi pour son look intemporel et unisexe, qui fait qu'il convient à tous les âges et aux deux sexes. Les vraies modeuses ne l'ont pas porté aux nues, on l'a vu dans peu de magazines, mais le succès fut bien au rendez-vous, amené par les filles comme vous et moi, ayant des contraintes concrètes de la vie de tous les jours; toutefois, Alexa Chung et Kate Moss ont posé pour lui, et toutes les couleurs et imprimés lui sont permis, avec de lui conférer une émancipation mode. Et quelque chose me dit que le Pliage n'a pas fini de faire parler de lui... :) Personnellement, j'en ai un dupe couleur chocolat et un autre imprimé London et jes les adore, car ils sont à la fois pas trop grands mais diablement efficaces: je mets tout dedans! Ils sont à la fois souples et rigides et j'aime beaucoup :) Pour terminer, on le sait, les petits talons (8 centimètres max) sont de rigueur cette saison! Et ELLE nous apprend à les apprivoiser. On a le "mini-rétro" baby-doll 60's de forme carrée, qui ira avec des pièces sixties comme la mini-jupe, la mini-robe ou le "trench rose bonbon", ou bien le "mini-aiguille" qui sied à merveille à des pièces masculines comme le pantalon de smoking ou bien un slim sombre! Entre autres :)
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Et les stars? Comme je vous le disais en introduction, Penélope Cruz nous livre une petite interview! Elle confie que les soirées Lancôme à laquelle elle a assisté pour la première fois cette année sont exténuantes car les égéries sont mises à l'honneur mais aussi à contribution: mais attention, loin d'elle l'idée de se plaindre de son statut de privilégiée! Elle fait également attention aux lieux où elles se rend pour éviter les paparazzi et la foule: les supermarchés OK mais le restaurant, on oublie! Elle nous dit aussi que son métier d'actrice lui sert de thérapie et lui permet d'exprimer tous les sentiments qu'elle peut parfois refouler. L'actrice confesse également déteser le champagne et les musiques ronflantes qui accompagnent souvent ses entrées en scène, tout comme celles des ses consoeurs ^^ Elle évoque son passé de danseuse qui, même s'il lui a permis d'aquérir une certaine élégance et lui a appris à tenir bon malgré les difficultés, l'empêche parfois d'échapper à ce contrôle et à la rigueur propres à la musique classique. Sinon Penélope Cruz jouera l'actrice principale du film Ma Ma ("un rôle très difficile et très beau") et en assumera l'entière production :)On retrouve ensuite la réalisatrice du film Bande de Filles, Céline Sciamma! Cette hyperactive en est à son troisième film et signe ici une oeuvre mettant en scène 4 jeunes filles de cité et leur quotidien face aux garçons et hommes de leur entourage. Combattives, on ne voit ici la vie que par leur prisme, sans savoir à quelle cité elles appartiennent exactement, une cité par ailleurs épargnée par les ascenseurs en panne et les tags sur les murs. Comme si ce n'était pas ça l'important mais aussi pour généraliser leur tracas à ceux que connaissent toutes les filles habitant "en périphérie", peu importe dans quel endroit de la France elles se trouvent. Céline, elle même, a habité en bordure de Paris, à Cergy, dans un quartier qu'elle adorait: avant de connaître Singapour à cause d'une mutation de son papa et de revenir dans sa petite banlieue qui lui a semblé soudain si étriquée. Aller à Paris, aller au cinéma fut son ouverture au monde. Pour en revenir au film, elle n'a choisi que des acteurs noirs: une manière pour elle de montrer que l'on peut, au bout d'une heure et demi de film, considérer que cette couleur de peau est la norme, ou bien, en d'autres termes, de permettre au spectateur de voir le quotidien de ses héros au délà de leur couleur de peau, qui n'a alors plus d'importance. Les adultes sont, en revanche, les grands absents du film: Céline voulait montrer un microcosme, le monde fermé des adolescents, nous montrer comme ces jeunes filles deviennent femmes, et nous faire réfléchir sur le fait que souvent dans les cités, ce sont les frères qui décident pour leur soeurs, alors qu'ils n'ont aucune légitimité. Un portrait, de la réalisatrice et du film qui me donnent envie de voir ce dernier!
Pour finir, Diane Von Furstenberg revient sur l'incroyable succès de sa robe portefeuille, mais aussi sur sa vie, notamment dans son autobiographie The Woman I Wanted to Be. Elle confie qu'elle a eu l'idée de cette robe iconique en regardant Julie Nixon à la télé, portant une jupe et un cache coeur: la créatrice a immédiatement pensé que l'on pouvait associer les deux dans une même pièce! Qui irait à toutes et serait toute légère, facilement pliable et transportable. Au sujet de sa vie, elle rappelle que sa maman a survécu à un camp nazi puis, à une grossesse, puisqu'elle a eu Diane alors que tous les médecins, la voyant si faible au sortir de la guerre, pensaient qu'elle mourrait en couches. C'est donc un miracle!  Elle a pu également lire une lettre que sa maman avait écrite et jetée dans la rue alors qu'elle était en route pour le camp d'Auschwitz, qui l'a bouleversée, tellement elle était pleine d'espoir. La créatrice se dit également chanceuse  d'avoir pu connaître la liberté après son mariage avec un prince, entre l'arrivée de la pilule et du SIDA: une époque insouciante! Alors qu'aujourd'hui, les acquis des femmes sont mis à mal dans nombre de pays.  On parle aussi de son programme télé, House of DVF, qui la verra choisir sa prochaine ambassadrice dans le cadre d'une télé-réalité: Diane a envie de transmettre son patrimoine et pense que son ambassadrice devra donc prendre des initiatives pour la marque ; pourquoi le faire à la télévision? Pour apporter un programme intelligent aux téléspectateurs, pour évaluer la capacité des prétendantes au titre à agir tout en étant médiatisée mais aussi parce qu'elle n'a rien à cacher. Et vous, qu'en pensez-vous? :) 
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Jolies photos!

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De gros bisous les filles!
ELLE au masculin


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