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Critiques Séries : Blue Bloods. Saison 5. Episodes 2 et 3.

Publié le 21 octobre 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Blue Bloods // Saison 5. Episodes 2 et 3. Forgive and Forget / Burning Bridges.


Une fois de plus, Blue Bloods tente de nous démontrer qu’au fond la relation entre Jamie et sa partenaire n’est pas vraiment prête à décoller et cela me déçoit énormément car j’ai toujours l’impression que Jamie est le seul à ne pas savoir comment s’y prendre. Alors que c’est un homme et qu’il devrait prendre les devants (si j’en déduis par rapport à la philosophie même de cette série). Avec ces deux épisodes nous suivons donc des histoires très différentes mais mon préféré reste « Burning Bridges ». C’est un épisode intelligent qui permet de parler d’un sujet très tendancieux pour un groupe de personnages comme celui de Blue Bloods étant donné qu’il y a énormément de croyants dans cette série et que pour eux l’homosexualité est plus ou moins vu comme un péché. Le détective Alex Fuentes est victime d’un crime de haine ce qui va l’outer en tant que gay. Etant donné qu’il est un témoin, Danny ne va pas le laisser partir. J’ai beaucoup aimé le fait que la série tente de traiter l’homosexualité comme un problème pour certains avec une petite morale bien choisie qui laisse aussi chacun donner son point de vue.

Je ne suis pas forcément en accord avec tous les personnages de Blue Bloods mais la série laisse justement un espace de parole libre et suffisant à chacun des personnages pour parler d’un sujet très actuel qui malheureusement ne fait pas encore l’unanimité. Par exemple quand on remet en cause la foi de Frank par rapport au fait qu’il soutient un collègue qui est homosexuel (alors qu’au fond cela ne change en rien le fait qu’il peut être un très bon policier). C’était une bonne idée aussi de créer un conflit entre les deux partenaires, Fuentes et Demarest. Ces deux vont être séparés temporairement, afin de faire équipe respectivement avec Danny et Baez. La façon dont la fin les réunie était tout de même assez mignonne. Car il y a un joli message derrière, surtout de la part de Frank alors que je ne m’y attendais pas du tout. Le dîner familial était donc l’un des meilleurs moments de l’épisode où toutes les bonnes questions sont posées avec toute la liberté que se donne Blue Bloods. Cette dernière a souvent été traitée de républicaine et l’on sait que les républicains ne sont pas tous très ouverts vis-à-vis de l’homosexualité mais au fond elle reste très libre dans sa façon de gérer ce type d’histoires.

La religion est un bon parallèle dans cet épisode dans le sens où cela permet aussi à Frank de se poser des questions. Notamment face au Cardinal. Frank a raison de dire que la pensée de l’Eglise est dépassée et qu’il faut maintenant vivre avec son temps et accepter le fait que l’homosexualité existe et que ce n’est pas une maladie. Toute la petite histoire autour de Hoffman et Jamie dans cet épisode était plutôt cocasse et amène un peu de légèreté dans un épisode qui en avait bien besoin. Il manquait peut-être juste un monologue touchant à l’épisode mais bon, je ne vais pas trop bouder mon plaisir non plus.

Baez - « The culture he's from, I'm from. There is no this day and age when it comes to being gay. »

Pour ce qui est de « Forgive and Forget », la relation entre Jamie et sa coéquipière est toujours un point important de la série et pourtant, rien ne semble vraiment évoluer. C’est pourquoi cet épisode se concentre en grande partie sur tout un tas de choses secondaires qui ne sont pas vraiment les meilleures choses que l’on peut voir dans la série en termes d’originalité. C’est correct, très classique, mais j’attends peut-être un peu plus.

Du coup, l’attraction de cet épisode c’est Jamie et Walsh. J’ai aussi beaucoup aimé le fait que Erin ait des doutes vis-à-vis de la promotion de son petit ami Bobby. On peut comprendre qu’elle n’ait pas envie d’être vue comme l’ADA qui couche avec son patron. Mais bon, c’est aussi un bon moment partagé dans cet épisode qui fait que la scène reste assez cocasse.

Erin - « I am having enough trouble trying to control her raging hormones without bringing home stray men. »
Bobby - « For the record, I've had all my shots, I'm nearly housebroken and I'm just looking for a hot prosecutor to adopt me. »

Ainsi, avec ces deux épisodes je retrouve ce que j’aime d’un côté, la série engagée qui parle de sujet de société avec beaucoup de liberté. Et puis aussi un épisode plus classique et forcément moins bon mais sauvé en grande partie grâce aux relations entre les personnages qui servent toujours aussi bien le récit.

Note : 5.5/10 et 7.5/10. En bref, deux épisodes très différents.


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