Magazine Cinéma

48 heures chrono - 7,5/10

Par Aelezig

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Un film de Morgan O'Neill (2013 - USA) avec John Cusack, Jennifer Carpenter, Dallas Roberts, Mae Whitman, Sonya Walger, Gary Anthony Williams

Un bon petit thriller comme j'aime !

L'histoire : L'inspecteur Fletcher et sa partenaire travaillent sur un dossier qui n'aboutit pas et qui va bientôt être classé sans suite : des enlèvements réguliers de prostituées, toujours en hiver, qu'on ne retrouve jamais. Les policiers sont convaincus qu'un serial-killer est derrière tout ça. Lorsqu'un homme vient se plaindre de la disparition de sa compagne, transsexuelle, il assure qu'il ne s'agit pas d'une fugue : elle devait se faire opérer dans les jours prochains, un moment qu'elle attendait depuis des années. Parallèlement, la fille de Fletcher, Abby, en pleine crise d'adolescence, s'habillant et se maquillant outrageusement, meurtrie par la rupture que son petit ami Tad vient de lui annoncer, quitte le bar où il étaient, seule, en pleine nuit. Pour tenter de rendre jaloux son boyfriend, elle se met à discuter avec un homme qui s'est arrêté en voiture. Lorsqu'il apprend qu'Abby a disparu, Tad va pouvoir donner un signalement...

Mon avis : J'adore les serial-killers ; je ne sais pas pourquoi, ça doit être freudien ! Disons que je m'intéresse énormément à la psychologie humaine, à la folie, pour tenter de savoir un jour pourquoi nous sommes si méchants ! Les tueurs en série sont donc un élément clé de cette étude ! Et celui-là est bien tordu. En plus, le film s'inspire de faits réels, brrr...

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Nerveux, glacial, le film est épatant, même si - avouons-le - un film de serial-killer, c'est un peu toujours la même chose ! D'autant qu'on sait dès le début qui est le tueur ; la question est : comment vont-ils arriver jusqu'à lui et quelles tortures va-t-il infliger à ses victimes ? Mais tout ça est bien fait, et le twist final est génial, franchement je ne l'avais pas vu venir ! Dommage que Cusack ne semble pas au mieux de sa forme, pataud, grassouillet, mais je l'aime trop, et je lui pardonne.

Pas grand chose à dire. C'est pas du cinéma d'auteur, mais du divertissement impeccable et bien réglé.

Le "48 heures" du titre évoque le fait que, dans toute disparition inquiétante, on considère qu'après 48 heures sans résultat, les chances de retrouver la personne s'amenuisent grandement.

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A priori, le film n'est pas sorti en salles en France, car je ne trouve aucune critique presse, et le doublage doit être québecois, ce qui nous donne quelques bizarreries du genre "Action de grâce" au lieu de Thanksgiving... Canal+ adore les films DTV ! Heureusement, pour une fois, le choix est sympa.


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