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Éloges...Total

Publié le 22 octobre 2014 par Micheltabanou

je ne risque en rien d'être exclu du PSmedef comme Filoche en publiant ces extraits de sites internet relatant les exploits du groupe Total. Ils sont la réalité du jovial et bon vivant PDG. C'est un florilège d'un certain "Total" abjecte!

La multinationale française Total est présente au Nigeria depuis 1962, et y extrait 10 % de sa production globale de pétrole. Ses relations avec les communautés locales ont souvent été conflictuelles. Total se félicite désormais sur son site internet d’avoir bâti des « relations cordiales » avec les communautés locales et notamment la communauté Egi.

Ainsi les témoignages recueillis sur place font état d’expulsions forcées de population en 2006, les privant de leurs moyens de subsistance, sans donner lieu à la moindre compensation. Par ailleurs, les relations de la multinationale avec la communauté Egi n’impliquent que de petites parties de celles-ci, notamment des personnes influentes, parfois proches du parti au pouvoir et poursuivant leur propres intérêts. Cette stratégie de la division mise en place par Total en favorisant certains groupes au détriment d’autres exacerbe les conflits au sein des communautés. En outre même les partenaires communautaires de l’entreprise sont insatisfaits. Ainsi en novembre 2010, une manifestation pacifique contre la non-application d’un protocole d’entente signé avec Total se solda par la mort de deux personnes et par plusieurs blessés.
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La condamnation du gréant français Total pour avoir causé une marée noire historique suite au naufrage du pétrolier Erika le 12 décembre 1999 est confirmée mardi. Total avait écopé de l'amende maximale, soit 375'000 euros.
La justice française a confirmé mardi les condamnations pénales de Total prononcées en 2010, pour "pollution maritime" dans la catastrophe de l'''Erika" en 1999. Cette décision est contraire aux réquisitions de l'avocat général qui avait demandé en mai la cassation sans renvoi, ce qui aurait entraîné l'annulation de toute la procédure pénale.
En 2010, la cour d'appel de Paris avait condamné le groupe pétrolier à une amende de 375'000 euros pour "pollution maritime" et confirmé la notion de "préjudice écologique".
Le 12 décembre 1999, l'''Erika", un pétrolier battant pavillon maltais, a fait naufrage au large de la Bretagne, déversant 20'000 tonnes de fioul sur près de 400 kilomètres de côtes sur la façade atlantique.
"Une victoire totale"
L'ancienne ministre Corinne Lepage, avocate d'une quinzaine de collectivités locales touchées par la catastrophe, s'est félicitée de la décision de la Cour de cassation, la plus haute juridiction française. "C'est une victoire totale, sans jeu de mot. C'est une victoire absolue, un très grand jour pour les défenseurs de l'environnement", a-t-elle déclaré à la presse.
"La Cour de cassation a dit que les juges français étaient compétents" pour juger Total, a-t-elle souligné, et elle est allée plus loin en "condamnant Total à payer".
À Batz-sur-Mer, en Loire-Atlantique, l'une des communes les plus touchées par la pollution, la maire Danielle Rival s'est dite "fière de la justice française au nom de tous les batziens, au nom de tous les Français", quelques minutes après avoir appris la nouvelle.
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Ailleurs dans le monde, ici en Birmanie, Total foule aux pieds les droits de l'homme et se fait le complice des dictatures.
L'ONG EarthRights International publie un rapport qui apporte de nouveaux éléments montrant des violations massives des droits de l'homme dans la zone exploitée par le pétrolier français.
"Violation des droits humains, travail forcé, « élimination ciblée » de villageois, contribution au financement de la junte birmane, et aide à l’ambition nucléaire du Myanmar…Les accusations que porte l’ONG américaine EarthRights International dans son dernier rapport, qui lui a demandé deux années de recherche et de collecte de témoignages, sont lourdes et viennent relancer le feuilleton de Total et de l’industrie pétrolière en Birmanie."....
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Une ONG internationale, Western Sahara Resource Watch (WSRW), a exhorté, aujourd’hui lundi, la compagnie pétrolière française Total à quitter le Sahara Occidental occupé par le Maroc, qualifiant le retour du groupe dans cette région, après des années d’absence, d'«irresponsable». «La compagnie (française) conduit des explorations sur le territoire, alors que le Bureau des affaires juridiques de l'ONU a affirmé que c’est en violation du droit international», a relevé l’ONG dans un rapport parvenu à l’APS. A ses yeux, Total démontre un «mépris complet» des principes fondamentaux de la responsabilité sociale des entreprises. «La compagnie refuse d’engager la moindre discussion sur les droits légitimes du peuple du territoire occupé», a regretté le président de WSRW, Erik Hagen. Pour lui, la compagnie Total est devenue l'un des plus grands obstacles à la résolution du conflit au Sahara Occidental. «Quel intérêt aurait le Maroc à résoudre le conflit tant que son partenariat avec Total conduit vers des découvertes pétrolières au Sahara occidental», s’est-il interrogé, à ce propos. «Nous exhortons maintenant les actionnaires de Total à faire pression immédiatement sur la compagnie. Si Total ne met pas fin à son engagement non éthique, nous demandons aux actionnaires de cesser leurs investissements», a menacé le président de WSRW, signalant qu’à travers ses activités cette dernière année, Total a révélé sa «véritable intention» de trouver du pétrole au Sahara Occidental en partenariat avec le gouvernement marocain. L’ONG estime dans son rapport que les investissements de Total dans les études sismiques au cours de la dernière année ont atteint environ 75 millions de dollars US. En 2001, le Maroc a pour la première fois délivré des licences pétrolières au Sahara Occidental, un territoire qu'il a envahi en violation du droit international. L'une des deux licences a été attribuée à Total. Quelques mois plus tard, le Bureau des affaires juridiques des Nations unies avait réagi, en déclarant que toute exploration est considérée comme un viol du droit international si les Sahraouis n’y consentent pas. «Pourtant, Total a renouvelé sa licence sans obtenir le consentement du peuple sahraoui», a fait remarquer l’ONG qui a relevé que «Total détient le plus grand de l'ensemble des blocs des compagnies pétrolières impliquées au Sahara Occidental occupé aujourd'hui – le bloc de Total est de la taille du Portugal – et la compagnie a réalisé de juillet 2012 à juillet 2013 les études sismiques les plus avancées et plus onéreuses que jamais». «Les préoccupations concernant les droits du peuple sahraoui ont été rejetées par la compagnie, qui a affirmé ne pas prendre part à la politique», a déploré WSRW. Fin août, l’ONG avait publié un rapport sur la manière dont le Maroc a l'intention de construire des centrales d'énergie renouvelable de plus de 1 000 MW (mégawatts) au Sahara Occidental, prévenant que ces projets solaires et éoliens, quel que soit le vert, seront d’un «grave préjudice» pour le peuple du Sahara Occidental. Le WSRW se définit comme un réseau international d'organismes et de militants qui recherchent et interviennent auprès des compagnies travaillant pour des intérêts marocains au Sahara Occidental occupé.
R. I.
 


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