JSK : La direction contre-attaque et accuse la FAF

Le président Hannachi a répondu, une nouvelle fois, au président la FAF à travers un long communiqué transmis à la presse nationale.

Dans ledit communiqué, la direction des Canaris a répondu pratiquement à toutes les accusations portées par le président de la FAF contre Hannachi, sauf celles relatives à l’argent des sponsors. Revenant sur les déclarations faites par MCH à partir de l’Égypte, la direction de la JSK s’explique : «La JSK n’a pas évolué au sens stricto sensu à «l’étranger», comme écrit dans le pamphlet de la FAF, mais dans un pays frère dont les liens historiques avec l’Algérie ne sont pas à démontrer ici. Imprégné des règles élémentaires de la bienséance, Hannachi a tenu à faire part de sa gratitude pour les propos empreints d’esprit de solidarité tenus par le président du Zamalek». «Peut-on reprocher à monsieur Hannachi d’avoir dit lors de sa conférence de presse qu’il était fier d’appartenir à un pays et à une région qui ont enfanté des héros qui ont payé le prix du sang pour libérer la terre ancestrale. Est-ce que les présidents de clubs sont des mineurs qu’il faut encadrer et non pas de dignes ambassadeurs de leur pays ?», lit-on encore. La FAF avait reproché au président de la JSK d’ignorer volontairement dans l’affaire de feu Ebossé les règlements qui consacrent la responsabilité du club dans l’organisation des matches comme précisé dans l’article 62, points 6 et 7 du règlement du football professionnel. «Le pourfendeur attitré semble être dans le secret des dieux. Il doit savoir que s’est tenue une réunion quelques jours avant le match face à l’USMA une réunion au siège de la wilaya de Tizi-Ouzou où étaient présents tous les responsables locaux impliqués dans le bon déroulement du match. Hannachi qui est intervenu pour réclamer que soient prises toutes les dispositions en matière de sécurité. Des assurances fermes lui ont été données par ses interlocuteurs. Les responsables de l’hôpital de Tizi-Ouzou ont évoqué plutôt un arrêt cardiaque. Étant un profane en matière médicale, Hannachi a confondu, à son corps défendant, les notions de crise cardiaque et arrêt cardiaque. Il n’y a pas de quoi se gausser de manière stupide. Le pourfendeur reproche à Hannachi d’avoir adressé à la CAF, sous couvert de la FAF, un recours contre la décision d’interdire de participation le club de compétitions africaines pour deux ans. Ici, la malhonnêteté dépasse tout entendement. Jamais, au grand jamais, il n’a adressé à la CAF sous couvert de la FAF un recours», ajoutent les rédacteurs du communiqué. Enfin, et en ce qui concerne l’affaire Dabo qui a défrayé la chronique, la direction apporte des précisions dans son communiqué : «La JSK a transféré dès le 25 novembre 2013 à la banque de développement local de Tizi Ouzou 64 000 euros. Cet ordre de virement a été malheureusement rejeté par la banque centrale pour des motifs strictement administratifs et réglementaires. C’est la raison pour laquelle la JSK a sollicité la FAF pour faciliter le transfert effectif de la somme sus-indiqué. De tout ce qui précède, y a-t-il un motif pouvant suggérer que le président de la JSK a pu apporter atteinte à l’honorabilité de la FAF ?»

Le séjour de Hannachi en France prolongé

Parti en France pour des soins, Hannachi a été hospitalisé dès son arrivée à Paris, à l’hôpital «La Pitié-Salpêtrière». Son état de santé a amené les médecins à lui recommander de rester à l’hôpital, jusqu’à ce qu’il se sente mieux. Les dirigeants kabyles n’ont pas cessé de l’appeler au téléphone pour s’enquérir de son état de santé, lui qui devait, au départ, regagner, demain, le pays pour assister à la rencontre face à l’ASMO. Cependant, il sera contraint de prolonger son séjour en France pour poursuivre les soins, sur recommandation de son médecin traitant. Par le nouvel entraineur de la JSK, François Ciccolini, ralliera finalement Alger aujourd’hui et suivra la rencontre de demain, où sa nouvelle sera dos au mur, dans cette rencontre qui aura lieu à huis clos au stade 20-Août d’Alger.