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Et (beaucoup) plus si affinités, critique

Publié le 27 octobre 2014 par Fredp @FredMyscreens

Et (beaucoup) plus si affinités, critique

Sans grande originalité mais avec ce qu’il faut pour être touchante, voici donc la nouvelle petite comédie romantique indé qui permet encore à Daniel Radcliffe de montrer la diversité des genres qu’il peut aborder Et (beaucoup) plus si affinités.

Et (beaucoup) plus si affinités, critique

Après l’horreur romantique et absurde de Horns, Daniel Radcliffe enchaîne donc un nouveau rôle différent dans une comédie romantique indépendante. Ce rôle, c’est celui de Wallace qui rencontre Chandry à une petite fête. Il tombe immédiatement sous son charme mais la jeune femme est déjà en couple et ça fonctionne plutôt bien. Elle lui propose d’être simplement amis mais voilà, Wallace va avoir du mal à tenir sa place. L’amitié entre un homme et une femme est-elle possible ? Une question que Et (beaucoup) plus si affinités va tenter de résoudre, comme de nombreux films l’ont tenté depuis longtemps avec (presque) toujours la même réponse.

Le film de Michael Dowse est ainsi assez dépourvu d’originalité, à la fois dans son  thème et dans le parcours aisément prévisible de ses personnages. De ce côté, il ne raconte rien de neuf mais il va par contre l’illustrer de manière sympathique, avec une réalisation toute au service du scénario avec des petites transitions souvent bien amenées à travers le dessin.

Et (beaucoup) plus si affinités, critique

Mais si le film s’en sort et arrive à avoir un peu de personnalité, c’est surtout grâce à ses personnages et ses dialogues. En effet, ces derniers sont assez bien écrit avec des pointes d’humour bien senties. Et les personnages ont ce qu’il faut d’humanité pour s’y attacher tout de suite. Wallace est un romantique un peu désabusé qui colle bien à Daniel Radcliffe tandis que l’innocence de Chandry s’incarne à la perfection en Zoe Kazan. Les deux sont des personnes dans lesquelles n’importe qui pourra s’identifier, loin de grandes stars à la Julia Roberts ou Hugh Grant. Mais il faut aussi compter sur quelques seconds rôles qui amènent ce qu’il faut de sous-entendus, quiproquos et situations un peu plus coquasses pour pimenter légèrement cette sage petite comédie.

Et (beaucoup) plus si affinités, critique

Il en résulte alors un film qui ne sera pas grandement marquant mais avec des personnages suffisamment intéressants pour suivre l’histoire jusqu’au bout et passer un agréable moment. On n’en demandait pas plus.


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