Critiques Séries : The Blacklist. Saison 2. Episode 6. The Mombasa Cartel.

The Blacklist // Saison 2. Episode 6. The Mombasa Cartel.

Pour une fois que je suis surpris par The Blacklist, je pense que c’est à marquer d’une pierre blanche. Après tout, le fait que Tom ne soit pas mort mais bien en vie, retenu dans un bunker par Liz, c’est absolument fabuleux. Pourquoi ? Tout simplement car c’est la preuve que Liz peut devenir une méchante elle aussi, qu’elle pourrait bien apprendre de ses gênes communs avec Red et de l’influence que ce dernier peut réellement avoir sur cet homme. Je ne m’attendais pas du tout à ce que la série nous ressorte la carte de Tom. Je suis donc maintenant curieux de voir ce qu’ils vont faire de lui car le faire revenir après nous avoir plus ou moins suggéré qu’il est mort, c’est fort. Il fallait le faire en tout cas et je ne suis pas certain que c’était forcément la meilleure des idées que la série ait pu avoir. Je reste donc à l’écoute de ce que peut bien nous proposer The Blacklist étant donné que cela peut aussi être une très bonne idée. Notamment du point de vue de Liz et du fait qu’elle pourrait devenir un personnage bien plus sombre. Je ne sais pas si Megan Boone en sera capable (j’ai toujours eu des doutes sur ses capacités) mais je dois avouer que j’ai légèrement envie d’y croire car même si l’actrice ne délivre pas une prestation sans faute, elle peut tout de même devenir passionnante au fil des épisodes.

Le problème actuellement c’est que les cas de la semaine ne sont pas toujours très passionnants et originaux. Du coup, on s’ennuie légèrement quand on devrait passer de très bons moments. Dans ce nouvel épisode, un jeune garçon en Sierra Leone regarde sa famille se fait assassiner par des membres du Mombasa Cartel il y a 29 ans de ça. Le flashback cherche donc à donner de l’intérêt à l’intrigue de l’épisode sauf que cela ne fonctionne pas aussi bien que prévu. Le fait que l’on cherche dès le départ à nous impliquer émotionnellement ne fonctionne pas. J’aurais bien aimé que l’on nous présente le tout différemment et surtout de façon bien plus efficace. Red va alors envoyer Liz enquêter contre le Cartel ce qui va forcément nous emmener sur une enquête de la semaine rodée qui ne cherche pas à sortir des rangs. Alors qu’il y avait énormément de potentiel de ce point de vue là. En parallèle du Cartel, l’enquête va dériver vers une série de meurtres où des membres du cartel sont dépecés et retrouvés morts tout simplement. Pourquoi pas puisque cela permet de faire un lien avec l’ouverture de l’épisode. Si seulement c’était réellement intriguant sauf que l’on sait déjà comment cela va se terminer avant même que l’épisode ne commence. L’épisode précédent était bien plus original dans son genre.

En effet, j’avais adoré l’histoire de l’épisode précédent qui cherchait à nous emmener ailleurs, dans une direction totalement différente. Mais comme toujours avec The Blacklist, rien ne dure plus d’un épisode. Les séquences entre Red et Liz sont donc une fois de plus les seuls choses qui donnent envie de revenir (et surtout d’aller au bout de l’épisode). Red révèle aussi qu’il est à la poursuite du Cartel depuis ce qu’ils ont fait à Dembe il y a 29 ans de ça. Si ce n’est pas bête comme idée, le tout en fonctionne pas non plus aussi bien. Après tout, The Blacklist ne peut pas toujours se reposer sur le talent de James Spader. Ce dernier est très bon une fois de plus mais la série est tellement fade que tout ce qu’il fait donne l’impression qu’il le fait dans le vide. Du coup, seule la fin de cet épisode donne vraiment envie au téléspectateur que je suis de revenir. Je ne sais pas ce qu’il faut attendre du retour de Tom. J’ai envie de croire que Liz a un plan, que Red va entrer en jeu à un moment donné mais rien n’est fait pour le moment et puis ce serait trop facile si cela se déroulait vraiment de cette façon. Le rythme manque toujours autant à la série ce qui rend les épisodes tous plus ennuyeux les uns que les autres alors qu’ils ne cherchent pas à renouveler le genre.

Note : 4.5/10. En bref, la série retombe dans ses travers mou du genou. Dommage.