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Il paraîtrait...

Publié le 02 novembre 2014 par Ericguillotte
dimanche 2 novembre 2014

- que la jargonaphasie est une pathologie dans laquelle les personnes atteintes ont surtout la particularité d'utiliser constamment des néologismes dans leurs phrases, sans en être conscientes, pas plus que psritekien ni lougamal, ça se saurait. À son stade le plus avancé, cette maladie empêche toute communication, car on ne retrouve plus aucun mot réel dans les phrases des malades. Et l’intention qui compte ne compterait donc plus assez ? Visiblement. Certains parents, voulant cacher des informations à leurs enfants, tentent aussi de simuler la jargonaphasie, avec quelques mots abstraits ou de langues étrangères, mais généralement ils sont les seuls à savoir que les enfants captent tout. Mais les plus forts à ce jeu-là restent nos hommes politiques qui sont capables de noyer le poisson dans une flaque d’eau qui n’a jamais existé en tenant dans leur main un poisson qui n’en a jamais été un et qu’ils jureront de n’avoir jamais tenu. On en sait même moins sur la connaissance que sur la conne essence même de l’homme.
- que nous devons revoir nos savoirs. Les 5 sens de l’être humain, ça vous cause ? Tss, tss, eh bien, ça vous causait. Certains neurologues en recenseraient jusqu'à 21. En tout cas, beaucoup s’accordent sur 9. Vous y êtes ? Vous notez ? La thermoception, perception du chaud ou du froid, on eût pu le sentir venir, et nulle douche ne peut être bonne sans elle ; l'équilibrioception, pour l’équilibre, ça se tient ; la nociception qui permet de percevoir la douleur, utile pour éviter les risques, mais parfois trop peu maîtrisable, non ? ; la proprioception, cette perception du corps dans l’espace qui n’aide pas les orteils à éviter le coin du lit certaines fois. Parmi les autres sens, on retrouve la faim, le sens des profondeurs, le sens du langage, ou encore, le sens de la joie ! Le sens interdit, ou le sens dessus dessous font peut-être partie de la liste. Vous chercherez. On en sait même moins sur la connaissance que sur la conne essence même de l’homme.
- que le syndrome des jambes sans repos est un trouble qui se manifeste par l'envie irrésistible de bouger les jambes. Baissez la tête, observez-vous. Alors ? Ça bouge ou non ? Les patients atteints du trouble ont souvent des difficultés à dormir ou rester immobile à cause de fourmillements ou décharges qui les forcent à bouger. Le conjoint, faute de lits séparés, doit également en souffrir. Vérifiez si vous n’avez pas quelques hématomes sur les tibias ! On estime que 10% des français sont touchés. Leur fournir des couettes en papier ne serait pas urbain, pas plus que leur offrir des sandows pour autorégulation par auto-maintien. Par ailleurs, il est totalement faux de dire que certains scientifiques sourds auraient équipé leurs patients de chaussures à claquettes pour faire une petite farce à leurs collègues bien-entendants, non, là, ce n’est que rumeur. On en sait même moins sur la connaissance que sur la conne essence même de l’homme.


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