Magazine Cinéma

Magic in the Moonlight

Publié le 02 novembre 2014 par Journal Cinéphile Lyonnais @journalcinephil

Magic in the moonlight

Magic in the Moonlight
De Woody Allen,
Avec Emma Stone et Colin Firth
USA, 2014, 1h38
Sortie le 22 octobre 2014

Le film est présenté en séance d’ouverture au Festival du Cinéma Américain de Deauville en 2014

DESCRIPTION
L
e prestidigitateur chinois Wei Ling Soo est le plus célèbre magicien de son époque, mais rares sont ceux à savoir qu’il s’agit en réalité du nom de scène de Stanley Crawford : cet Anglais arrogant et grognon ne supporte pas les soi-disant médiums qui prétendent prédire l’avenir. Se laissant convaincre par son fidèle ami Howard Burkan, Stanley se rend chez les Catledge qui possèdent une somptueuse propriété sur la Côte d’Azur et se fait passer pour un homme d’affaires, du nom de Stanley Taplinger, dans le but de démasquer la jeune et ravissante Sophie Baker, une prétendue médium, qui y séjourne avec sa mère.

Un nouveau film de Woody Allen est plaisant et agréable. Il nous prouve que Woody Allen n’a rien perdu de son talent de raconteur d’histoire et de metteur en scène. La joute verbale à laquelle se livre les deux principaux protagonistes est réjouissante.

DSCF9159.RAF

A PROPOS DU FILM
A près de 80 ans, auteur d’une quarantaine de films Woody Allen nous entraîne dans le sud de la France, dans les années 1920. Il nous raconte l’histoire d’un magicien cartésien qui va tenter de démasquer une jeune et ravissante prétendue medium. La magie, thème souvent utilisé par Woody Allen dans sa carrière (Alice, Scoop, Midnight in Paris, Stardust Memories, Le Sortilège du scorpion de Jade,..) apparaît ici comme opposée au rationnel. C’est aussi une façon d’aborder le thème la rencontre amoureuse souvent ressentie comme magique. C’est ce que pense Woody Allen : « Je suis convaincu que dans un million d’années, grâce à l’informatique, on pourra mettre en équation le phénomène amoureux, mais à l’heure actuelle, et dans un avenir proche, les choses ne changeront pas. Il y a quelque chose de magique et d’exaltant dans une rencontre et dans les sentiments amoureux qu’on peut soudain éprouver…».

Le nouveau Woody Allen raconte la confrontation d’un magicien à succès, Colin Firth avec une medium suspecte Emma Stone.  Colin Firth joue un de ces hommes de bonne famille. Maître de l’illusion, il fait salle comble à travers le monde, sous le nom de Wei Ling Soo, célèbre prestidigitateur chinois. Appelé, par un  de ses confrères à faire la lumière sur une jeune affabulatrice Sophie Baker (Emma Stone), qui est sur le point de gruger une riche famille les Catledge, propriétaire d’une magnifique Villa sur la Côte d’Azur. Il accepte  le défi, se fait passer pour un homme d’affaire. Stanley, qui ne supporte pas les charlatans est troublé par la jolie femme. Il se retrouve pris au piège de ses sentiments, de ses croyances et se pose plein de questions. Faut-l vivre heureux dans l’illusion ou malheureux dans la vérité ? Est-ce qu’il y a un lien entre les morts et les vivants ? Dieu existe-t-il ?

Le film est une fable délicieuse dans laquelle on prend du plaisir à suivre ces personnages. Stanley est interprété magnifiquement par Colin Firth.(Orgueil et Préjugés,  Le discours d’un roi). Son cynisme s’oppose à merveille à la pétillante et truculente Emma Stone (The Amazing Spider Man, Birdman).

En grand amateur de jazz, Woody Allen s’est régalé pour confectionner la bande originale style années 1920, qui regroupe plusieurs grands noms du début du 20ème siècle : Bix Beiderbecke, Conal Fowkes, Leo Reisman & His Orchestra, Ute Lemper, Al Bowlly, Nat Shilkret, Sidney DeParis, California Ramblers et bien d’autres. Pendant le tournage, qui a eu notamment lieu à Nice et à Antibes aux alentours de la Villa Eilenroc, Woody Allen s’est offert un petit concert de jazz durant lequel il joua de la clarinette avec le joueur de trombone Jerry Zigmont.

Les paysages de la Côte d’Azurs sont magnifiés par la photo de Darius Khondji. Pour la propriété des Catledge, deux villas ont servi de décors : la Villa Eilenroc au Cap d’Antibes et la Villa La Renardière à Mouans-Sartoux. Le reste a été tourné au bar et restaurant de l’hôtel Belles Rives de Juan-les-Pins, au domaine vinicole de Château du Rouët à Le Muy, à l’hôtel Negresco de Nice et à l’Opéra de Nice. L’observatoire où Stanley et Sophie trouvent refuge pendant l’orage est l’Observatoire de la Côte d’Azur (Observatoire de Nice), situé au sommet du Mont Gros.

Les costumes sont superbes. La chef costumière, Sonia Grande, s’est efforcée de dénicher d’originales pièces à Paris, Londres, Madrid, Rome, Toronto et Los Angeles : « Dans la mesure du possible, on s’est efforcés d’utiliser des pièces d’époque, déclare Sonia Grande. Mais quand on ne pouvait pas trouver les éléments nécessaires aux tenues des personnages, on les a fabriqués à partir de tissus et de pièces d’origine que nous avons restaurée et recyclés », explique-t-elle.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Journal Cinéphile Lyonnais 15243 partages Voir son blog

Magazines