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Big Bang Disruption ou le cauchemar de l'innovation dévastatrice

Publié le 05 novembre 2014 par Charles Bwele @blog_e_sphere
Selon Larry Downes et Paul Nunes, l'innovation combinatoire fait désormais jeu égal avec la recherche & développement, et donne naissance à une économie plus créative dans laquelle de myriades de geek, de makers et de start-up font et défont des industries entières en quelques semaines, puis subissent et accélèrent de facto le rythme des disruptions dévastatrices. Comment survivre dans un environnement aussi "schumpeterien" ?
Big Bang Disruption ou le cauchemar de l'innovation dévastatrice
Les innovations dévastatrices doivent énormément aux licences ouvertes (open source, logiciels libres, Creative Commons, etc), aux composants sur étagère, aux kits de développement hardware/software, aux services cloud, aux applications mobiles, aux médias / réseaux sociaux, aux plate-formes collaboratives et aux financements participatifs (crowdfunding) qui irriguent et transforment irrémédiablement les processus de développement, de conception et de fabrication. Ces multiples facteurs de production déroulent le tapis rouge à l'information et à la communication (économie, technologie, qualité, popularité, etc) en temps réel, aux innovations ouvertes et/ou combinatoires (qui font désormais jeu égal avec la R&D interne et propriétaire) et abaissent considérablement les coûts d'entrée dans plusieurs industries. Dès lors, des start-up pourvues d'un minimum d'expérience et de capital initial peuvent rapidement mettre à mal des firmes établies - exerçant dans diverses activités proches ou lointaines - avant de subir à leur tour l'émergence d'autres game-changers.
Downes & Nunes ont décomposé le processus d'innovation dévastatrice en 4 phases : la singularité, le big bang, le big crunch et l'entropie. […] Les pionniers, les innovateurs, la majorité précoce, la majorité tardive et les réfractaires relèvent désormais de l'histoire. À l'ère de l'innovation dévastatrice à très grande vitesse, il n'y a plus que les utilisateurs à l'essai (trial users) et la majorité restante. […] Les écoles d'ingénieurs, de commerce / gestion, les facultés d'économie, les chambres de métiers et les gourous du management devront tôt ou tard réviser leurs paradigmes... avant que les MOOCS– autre disruption ! - s'y mettent ?
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