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[Critique] Interstellar

Par Rhumyxcube @PressselectFR

[Critique] Interstellar

Un nouveau film de Christopher Nolan, c’est toujours un événement en soi. Non-content d’avoir relevé Batman après le désastre qu’était Batman & Robin, film qui avait quasiment tué le personnage à l’époque. Mais, le bonhomme est aussi réputé pour ses autres films, notamment quelques pépites comme Le Prestige ou Inception. D’ailleurs, s’il y a un élément ou Nolan est doué, c’est dans le mystère qu’il fait planer autour de ses projets, si pour sa trilogie Dark Knight, c’était impossible de laisser planer le doute, pour les autres, Nolan arrivait à nous faire baver sans même savoir à quoi s’attendre !

Je me souviens des premières annonces du film Inception, on ne savait absolument pas de quoi ça allait parler, et le tout premier teaser laissait apercevoir la fameuse baston ou les personnages étaient en lévitation. Je m’étais pris ça dans la tronche sans même savoir à quoi m’attendre, mais je n’avais qu’une attente, voir ce film ! Pour Interstellar, ce fut similaire, Nolan nous avait juste sorti un teaser où l’on voyait Mathew McConaughey dire adieu à sa famille, et ça nous laissait entendre qu’il allait partir dans l’espace, le reste, on n’en savait rien. Et bien, pour que vous appréciiez un minimum ce film, je n’en dirais pas plus, car ce film s’apprécie bien plus si vous ne savez pas vraiment à quoi vous attendre.

[Critique] Interstellar

Vous aurez quand même deviné que Nolan signe ici une épopée spatiale, et, j’éviterais de le comparer à 2001, L’odyssée de l’espace. Non, parce que c’est un peu à la mode aujourd’hui, on a un film qui se déroule dans l’espace, tout le monde va allez le comparer avec le chef d’œuvre de Kubrick. Appréciez donc un film (où ne l’appréciez pas, c’est selon les gouts !) sans en faire toujours une comparaison avec une autre œuvre.

Bref, pour en revenir au film, si vous en avez l’occasion, je vous conseille d’aller voir une projection en 70 mm (telle que le voulait Nolan !), malheureusement, les salles qui le projettent de cette manière se comptent sur les doigts d’une main. Mais si vous avez la chance d’habiter à côté d’une salle qui le diffuse de cette manière, profitez-en, pour ma part, je ne l’ai vu qu’en projection traditionnelle, et l’expérience fût bluffante malgré tout !

Cependant, il ne faut pas s’attendre à une expérience similaire à Gravity, si le film d’Alfonso Cuaron permettait une immersion totale dans l’espace, le long-métrage de Nolan, même s’il dispose de scènes dans l’espace absolument somptueuses, est loin d’être aussi immersif que Gravity. Non, tout l’intérêt d’Interstellar réside dans ses personnages, leurs histoires ainsi que leurs péripéties.

Doté d’un casting exceptionnel (avec, en tête, le génial Matthew McConaughey), ce n’est finalement pas l’histoire qui fait l’intérêt du film (si elle

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a l’air complexe au départ, on se rendra compte qu’elle n’est pas si compliquée que ça au final.) mais le film dispose de scènes tellement belles que j’en ai eu des frissons.

Si j’ai dit plus haut que les scènes spatiales n’étaient pas aussi immersives que Gravity, ce n’est pas pour autant que je n’ai pas été happé par cette histoire. En effet, l’immersion est totale, non pas par ses scènes spatiales, mais par tout son ensemble. On reste avec tous ses personnages, que ce soit ceux qui sont en pleine mission spatiale, ou ceux qui sont encore sur terre.

Pour la bande originale, le plus regrettable est de savoir que l’on ne pourra pas avoir la BO dans son intégralité avant le 17 novembre, car oui, la partition créée par Hans Zimmer est, encore une fois, une pépite ! D’ailleurs, le film aurait peut-être eu moins d’impact sans cette sublime partition.

Au final, oui, Interstellar en laissera surement certains de marbres, mais si l’on arrive à se faire complètement happer par cette expérience spatiale totalement jubilatoire, alors les 2h50 de films passeront à une vitesse folle, et vous aurez du mal à vous levez après avoir pris ça dans la tronche, une nouvelle fois, merci Maitre Nolan !

Note : 10/10


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