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Druide, Oliver Peru

Par Maliae

DruideRésumé : Les druides règnent sur une forêt primordiale et sacrée sise au cœur du monde. Détenteurs d’une sagesse millénaire, ils sont les gardiens du Pacte Ancien, dont le respect garantit la paix entre les peuples. Mais un crime de sang d’une violence inouïe met en péril le fragile échiquier politique des royaumes du Nord. Le druide Obrigan, aidé de ses deux apprentis, ne dispose que de vingt et un jours, pas un de plus, pour élucider les circonstances du drame, faute de quoi une guerre totale éclatera. Et tandis que le compte à rebours tourne, chaque lune apporte son lot de nouveaux cadavres, l’entraînant toujours plus loin dans l’horreur…

Avis : Malgré un début difficile, j’ai beaucoup apprécié cette lecture. C’était mal partit, j’ai trouvé les cent premières pages assez inintéressantes, je commençais à être déçue puisque j’avais entendu beaucoup de bien de ce livre. Je me disais « ce n’est que ça? », je m’attendais à quelque chose de plus grandiose et c’est vrai qu’au début je trouvais ça basique, une histoire où il fallait arrêter une guerre inutile en peu de jour. Mouais. Heureusement mon avis a très vite changé car l’histoire est bien plus profonde que ça, j’ai fini par me laisser entraîner et par m’attacher aux personnages. Si j’ai commencé par trouver Obrigan fade, au fur à mesure des pages j’ai commencé à éprouver beaucoup d’empathie pour lui, j’ai été touché par sa façon d’être et son évolution (qu’il est le premier à regretter). Sa relation avec Jarekson m’a vraiment ému, une amitié difficile, entre méfiance et confiance, c’est vraiment ça qui en premier lieu m’a fait rentrer dans le livre. J’aime bien les relations comme ça, où tout n’est pas gagné d’avance et où pourtant on sent que les personnages sont liés par quelque chose. En plus Jarekson est un personnage que j’ai adoré, un prince au passé trouble qui ne vit que pour son peuple, quitte à faire de mauvaises choses pour ça. Ce n’est pas un personnage lisse, il est torturé par ses actes, et franchement j’aurais voulu le voir plus souvent parce qu’il m’a énormément plu.
J’ai apprécié les autres personnages, Tobias et Keshner les apprentis d’Obrigan sont vraiment adorables, les doutes de Tobias, son amitié avec Keshner, tout cela participe à les rendre plus réels et attachants. Arkandia la druidesse m’a plu également, son évolution m’a un peu fait froid dans le dos mais petit à petit je me suis attachée vraiment à elle. Même le roi Yllias a fini par me toucher et pourtant c’était mal partit parce que par beaucoup de côtés il m’énervait. Prêt à sacrifier deux peuples uniquement pour une prophétie et pour la vengeance, j’avais envie de lui mettre des claques, mais il évolue lui aussi.
Ce que j’ai apprécié dans cette histoire c’est que ce n’est pas manichéen, qu’on ne sait pas toujours à quoi s’attendre, qu’il y a pas mal de rebondissements et que les personnages ont une vraie personnalité, une véritable existence. Ils ne sont ni tout blanc, ni tout noir, et ils sont touchants, même ceux qui ne font pas partis « des gentils » ont su me plaire par certains côtés. J’avais compris quelques trucs, mais j’étais quand même très loin de la vérité et l’auteur distille doucement ses donnés. J’avoue que certains passages m’ont fait froid dans le dos, les meurtres sont décrits, on imagine très bien la violence, la souffrance et les cadavres sont souvent beurk. C’est assez gore par moment. Mais ça rend les combats et les situations plus réels.
L’histoire est assez époustouflante, au bout d’un moment les pages se tournaient toutes seules et je n’avais qu’une envie : continuer pour en savoir plus, j’étais à fond dedans. J’ai adoré l’intrigue au final, je me suis vraiment laissée emporter. La fin m’a fait pleurer d’émotion, rien que d’y penser je sens les larmes me remonter aux yeux.
J’ai bien fait de ne pas m’arrêter sur mon avis des premières pages, car la suite a été à la hauteur de mes espérances. C’était génial. 

Le détail qui tue : Cette histoire ne comporte presque que des hommes. C’est un peu perturbant (assez en tout cas pour que je le remarque).

Phrases post-itées : 
« – Les coïncidences passent facilement pour des messagères du destin »

« Ce que sa mémoire avait désappris, sa chair ne le pouvait. »

« – Tu oublies que je suis un prince.
- Ça ne t’empêche pas d’être sot. »

Mon ressenti : 

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