Magazine Coaching sportif

Si Netflix m’était conté

Publié le 21 novembre 2014 par Emmanuel S. @auxangesetc

J’ai testé pour vous Netflix. Malin comme un singe, je décidai il y a peu de m’abonner. Et ainsi bénéficier d’un mois d’essai. Gratuit. Pas cher donc, un bon plan évident pour ceux qui ne disposent pas des mêmes moyens illimités que d’autres (clic). J’aime bien quand c’est gratuit. Ça me donne une impression de toute puissance, de celles que ressentent les Gates et autres Buffet dont les bourses leur permettent de tout s’offrir.

Premiers retours après 3 semaines d’essai du forfait à 8,99€.

J’évacuerai assez rapidement la question des films. Le catalogue est relativement bien fourni mais les top nouveautés doivent dater d’au moins 4 ans. Et plus de la moitié des films date de l’an 2000 – j’ai pas compté, j’ai lu ça ici.

L’un des principaux intérêts, selon moi, est finalement d’avoir accès au catalogue Disney. Pratique quand on veut coller les enfants devant Fantasia un froid dimanche après-midi d’automne pendant que papa et maman filent dans leur chambre jouer à Mickey et Minnie. Ooooh ça va, je vois d’ici vos airs outragés. Que celui qui n’a jamais joué à Mickey et Minnie un froid dimanche d’automne en laissant les mioches s’abrutir devant la télé me jette la première pierre ! De toute façon, je ne parle pas de moi. Trop pudique le gars. Je parle d’autres gens.

Autre mauvaise nouvelle, plus à destination de Man, aucun film X dans le catalogue, même pas un petit film de la catégorie rose. Que dalle. Walou. À peine Romance X. Bah, je vous l’ai dit, ça date un peu des fois…

Bref, plutôt décevant coté films, sauf si on veut mettre à jour sa connaissance des grands classiques.

Coté séries, ça devient bien plus intéressant. Perso, je suis pas un grand fan de séries. Pour moi, le nec plus ultra c’était Rick Hunter et Mac Gyver. Des héros à l’ancienne. Depuis cette époque bénie j’avais fait quelques incartades en matant, obviously, du Friends et plus récemment Castle – au début en tout cas – et Mentalist. J’aime bien ce côté héros déjanté disposant d’un flegme et d’une repartie à toute épreuve. Je l’envie, parfois.

Netflix devait être l’occasion de mettre à jour mes connaissances en matière de TV shows. Et autant vous dire qu’il y a le choix.

Des classiques tout d’abord tels que Breaking Bad, Big Bang theory, How I met your mother, Prison Break et autres Sons of Anarchy.

Un, deux, trois ce sera toi. Je débutai mon exploration par The Walking Dead. Eh oui, allez savoir pourquoi, un mec cool et sympa comme moi est attiré par des séries comme ça, gores à souhait. À vrai dire, je me sens un peu comme un Aymeric qui irait sur Youporn. Je sais que ça n’est pas bon pour moi. Pour le Salut de mon âme. Mais la tentation est trop grande et je dois regarder. Juste pour voir ce que c’est.

Il fallait donc que je visionne pour enfin savoir de quoi il retournait, pour comprendre pourquoi cette série avait tant de succès.

Résultat, j’ai tenu 5 épisodes mais … Si on arrive à passer outre le côté parfois franchement dégueu (bah oui, un zombie qui arrache la gorge de quelqu’un avec les dents, ça peut heurter votre sensibilité), on se rend compte que ça va assez loin dans les réflexions sociologiques – alors que l’horreur les entoure, les survivants parviendront-ils à s’allier envers et contre tout ? -, sociétales – comment réagir dans un monde où la violence est reine ? Doit-on soi-même plonger dans la violence au risque d’y perdre son humanité ? – voire écologiques – l’homme n’aurait-il pas sa part de responsabilités dans l’apparition du virus qui a transformé de gentilles personnes toutes mignonnes en infâmes morts-vivants ?. BHL, sort de ce corps…

Au fond, ce qui différencie clairement Netflix de ses concurrents, ce sont ses propres productions : Orange is the New Black, The Killing, Lilyhammer… Tout y est à l’exception du chef de file House of Cards, pour une sombre histoire de droits d’exclusivité trop bien négociés par Canal. Si j’ai bien tout compris.

J’ai visionné quelques épisodes d’Hemlock Grove. Je croyais regarder une série policière et je me suis retrouvé avec des loups-garous et des vampires. L’ensemble est pas mal, les jeunes acteurs sont plutôt bons et le tout est porté par une excellente Famke Janssen, géniale en monstre manipulateur à apparence humaine. Brrrrrrrrrr……..

Une nouvelle production, l’adaptation TV de From Dusk Till Dawn, vient également d’être mise en ligne. J’avais bien aimé le film, je vais m’en regarder quelques épisodes avant la fin de mon abonnement.

Car en effet, de vous à moi, j’annulerai mon abonnement à l’issue du 1er mois d’essai. Pour quelle(s) raison(s) ?

  1. parce que je peux le faire. L’abonnement est sans engagement. Cool.
  2. parce que j’irai peut-être faire un tour du côté de Canal Play. Pendant 1 mois. Gratos. Après tout, on profite suffisamment de nous, pourquoi s’en priver quand on peut le faire hum ?
  3. parce que ces forfaits présentent un inconvénient quand même : on ne peut pas les recevoir directement sur sa TV, on est obligé de passer par un « intermédiaire » type console de jeux, lecteur Blu-Ray qui va bien ou encore TV connectée… comme j’ai rien de tout ça, direction la tablette, point barre. De plus, vu que je suis chez Numéricâble qui cherche à développer sa propre offre, autant dire que c’est pas demain la veille que je pourrai accéder à ces programmes via mon décodeur
  4. parce que… ça prend vachement de temps de mater des séries. Sérieux, mes soirées sont occupées par Netflix (OK, une partie de mes soirées mais quand même). Après, je suis peut-être un peu à fond pour profiter de mon mois gratos aussi. C’est mon côté radin ça.

Cependant, force est de constater que le concept marche bien. Pas dit qu’un jour je ne cède pas définitivement à la tentation.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Emmanuel S. 893 partages Voir son profil
Voir son blog