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Critiques Séries : Brooklyn Nine-Nine. Saison 2. Episodes 6 et 7.

Publié le 22 novembre 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Brooklyn Nine-Nine // Saison 2. Episodes 6 et 7. Jake and Sophia / Lockdown.


Je pense que beaucoup de gens attendaient la venue d’Eva Longoria dans Brooklyn Nine-Nine. En tout cas, j’avais personnellement hâte de voir ce que cela pouvait donner et le résultat est plutôt étonnant. Dans le rôle d’une avocate qui a eu une relation avec Jake, posant un petit problème lorsqu’une affaire commune entre en jeu. J’aime bien cette relation car c’est une relation qui a beaucoup de potentiel. Elle influe énormément sur cet épisode et permet également de nous lancer sur tout un tas de pistes comiques différentes. C’est aussi ce qu’il y a de plus efficace finalement car dans cet épisode tout est permis, les coups bas, les grimaces, les dialogues succulents, etc. On dirait un couple de Bidochon qui s’aiment à s’en détester. Bien évidemment que ce n’est pas du tout ça mais au fond cet épisode pourrait bien en donner l’impression et ce ne serait pas forcément une mauvaise idée. Car oui, globalement cet épisode fonctionne en grande partie sur cette relation et l’alchimie qui se créée entre Jake et Sophia et donc entre Andy Samberg et Eva Longoria. De ce point de vue là, cela fonctionne assez bien même si ce n’est peut-être pas aussi réussi que d’autres histoires que la première saison avait déjà pu faire dans des registres complètement différente.

Je me demande aussi si Eva Longoria était un choix judicieux pour Peralta. Si j’aime bien ce que Brooklyn Nine-Nine a pu faire, je pense qu’une actrice différente, peut-être Ellie Kemper par exemple, aurait été un choix plus judicieux. Mais bon, Sophia reste un bon personnage qui a largement de quoi faire puisqu’elle va revenir prochainement. C’est là que l’épisode tente aussi d’associer Terry et Jake alors que Terry partage ce ressentiment pour les avocats de la défense qu’ont apparemment les policiers. C’est tout de même over-the-top tout ce que l’épisode cherche à nous présenter mais le but est de nous faire rire et cela fonctionne. Surtout que Brooklyn Nine-Nine capitalise ici énormément sur le pouvoir humoristique d’Andy Samberg. Ils sont tous les deux dégoûtés par la profession de l’autre mais c’est aussi ce qui fait finalement le charme de cette relation et leurs atomes crochus. Car oui, c’est ce qu’il y a d’important. Il faut que l’on sente que les deux parviennent à accrocher d’une façon ou d’une autre. Comme on le dit si bien, qui aime bien châtie bien. Cette année, la série semble donc attirer des guests d’une certaine envergure. Après Kyra Sedgwick et Eva Longoria, prochainement nous aurons droit à Nick Cannon. J’espère un jour Jim Carrey mais ce serait trop rêver.

Pour en revenir à Brooklyn Nine-Nine, le reste de l’épisode se concentre sur de petites intrigues comme Amy et Rosa. Forcément que l’on a envie d’en voir un peu plus, mais ce n’est pas le plus important apparemment pour les scénaristes. Ensuite nous avons l’excellente bataille de Boyle et Gina pour une histoire de chambre d’hôtel. Si cela peut apparaître comme un peu bête au premier abord, cela devient rapidement l’un des running gag les plus drôles de toute la saison et l’un des meilleurs trucs de l’épisode. En grande partie car j’aime beaucoup Gina et Boyle et leur relation à la fois étrange et logique. C’est là que les parents vont s’entrecroiser. Stephen Root et Sandra Bernhard pourraient d’ailleurs revenir que cela ne me dérangerait pas étant donné que l’on n’a pas suffisamment profité du duo. C’en suit « Lockdown », l’épisode de Thanksgiving de Brooklyn Nine-Nine. Après l’épisode de l’an dernier, il s’agit donc du second épisode de Thanksgiving et un peu comme avec le second épisode d’Halloween, ce n’est pas aussi bon. Le problème c’est que la série ne parvient pas à faire mieux ou aussi bien et du coup, on se sent un peu laissés de côté.

Je pense que quand on est une comédie il faut prendre son temps et laisser peut-être une année couler entre un épisode et un autre. Car on ne peut que comparer les deux épisodes désormais et étant donné que celui de l’an dernier reste encore assez frais, ce n’est pas forcément ce que Brooklyn Nine-Nine a pu faire de plus efficace. Mais cela ne veut pas dire que « Lockdown » était un mauvais épisode. En effet, tout le monde se retrouve enfermé dans le commissariat et alors que Holt est avec Terry en patrouille, c’est Jake qui est en charge. J’ai trouvé assez drôle l’introduction de l’épisode où Jake se prend déjà pour Holt. Holt et Terry n’avaient pas besoin d’être là apparemment pour les scénaristes alors que justement, beaucoup de situations auraient pu être créées avec ces deux personnages présents eux aussi dans le commissariat. En les éloignant c’est un peu comme si Brooklyn Nine-Nine n’osait pas faire d’épisode bouteille où tout le monde est au même endroit alors que personnellement, c’est ce que j’aurais aimé voir dans cet épisode. Cela ne veut pas dire que je n’ai pas rigolé mais disons que j’ai imaginé des choses différentes et tellement meilleures que je ne peux donc qu’être déçu.

Ce qui fonctionne cependant assez bien avec Brooklyn Nine-Nine c’est le fait qu’elle réussie une fois de plus à mettre en avant Jake comme le grand héros de la série. Déjà c’était le cas dans l’épisode précédent et après s’être concentrée sur l’esprit de groupe durant une bonne partie de la saison 1 (surtout la seconde partie et c’est ce qui avait le plus réussi à la série d’ailleurs), elle revient à ce qui pourrait bien lui faire défaut si les téléspectateurs ne sont pas aussi fan de Jake que des séquences de groupe. Alors forcément, ici on a une grande partie du groupe qui entoure Jake et qui est donc assez bien exploitée dans ce sens là mais ce n’est peut-être pas suffisamment marqué à mon goût. Ce n’est pas non plus ce que j’appelle un épisode de Thanksgiving. Celui de l’an dernier était touchant alors que Jake apprenait les bienfaits d’une nouvelle famille, etc. Ici on a l’impression d’avoir un épisode classique avec quelque chose d’un peu plus gros et grand. Sauf que ce n’est pas ce que je voulais voir et c’est probablement ce qui m’a le plus déplu.

Note : 7.5/10 et 5.5/10. En bref, Eva Longoria apporte un peu de fraîcheur tandis que Thanksgiving n’a rien de Thanksgiving.


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