À la suite du décès de sa meilleure amie, Claire fait une profonde dépression, mais une découverte surprenante au sujet du mari de son amie va lui redonner goût à la vie.
Ozon est décidément très fort pour porter à l’écran des relations des plus complexes. Cette fois-ci c’est à travers l’adaptation de Une amie qui vous veut du bien de Ruth Rendell.
Il n’y a d’ailleurs pas de réel surprise quant à l’identité de cette « nouvelle » amie puisqu’il suffit de voir la bande annonce ou de consulter un peu les médias pour savoir que c’est Romain Duris, David dan le film qui se travesti en Virginia. Point de surprise donc mais il réel jeu d’acteur pour Duris qui parvient à nous faire oublier ses précédents rôles dans la peau de cette homme/femme.
Je n’ai pas très bien compris toutefois, pourquoi il devenait si niais, ou naïf, lorsque celui-ci s’habille en femme. En David il semble tout à fait maitre de ses émotions et lorsqu’il devient Virginia le voilà avec le QI d’une dinde. C’est peut-être simplement une mauvaise impression que j’ai eu, peut-être cela fait-il partie du personnage ou peut-être est-ce juste que devenu Virginia il reprend goût à la vie et s’émerveille d’un rien.
Certain petits passages un peu « gros » m’ont également interpellé mais dans l’ensemble, j’ai passé un très bon moment. Certaines scènes sont drôles, d’autres touchantes, le tout est très bien interprété et le sujet traité ici est on ne peut plus d’actualité. Ozon interpelle le spectateur sur le genre, allant même jusqu’à poser la question de la parentalité. La théorie du genre est au centre de l’histoire.
La relation qui unit Claire et David/Virginia est des plus complexes et jusqu’à la fin, le spectateur n’aura que sa propre interprétation pour la comprendre.
J’ai beaucoup aimé Anaïs Demoustier et la façon dont elle incarne le personnage de Claire, tout en naturel.
Jeu de briques
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Pacman
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