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Il paraîtrait...

Publié le 26 novembre 2014 par Ericguillotte
mercredi 26 novembre 2014

- qu’on se demande parfois si on est comme les autres. Certains le souhaitent, d’autres s’inquiètent ou s’effraient d’être différents, et d’autres encore s’en targuent. Chacun choisira donc son camp en lisant ce qui suit, adhérera, dodelinera, réagira, se démarquera, s’étonnera, se sentira moins seul, ou, se sentira bien seul. Listons les problèmes sexuels les plus courants relevés par les sexologues : les différences de libido, entre l’un et l’autre, le manque de temps pour faire l’amour, de l’un de l’autre ou des deux, la maladie de l’un de l’autre ou des deux, les problèmes d’érection, plutôt de l’un, ou des deux dans certains couples, la baisse de fréquence des rapports, les rapports douloureux, ou, enfin, l’infidélité. Il n’y a pas de cadeau surprise bonus ni de filet garni pour celui ou celle qui a pu cocher toutes les cases, mais un pouce levé pour celle ou celui qui n’en a coché aucune. Le bonheur réside-t-il dans l’absence de problèmes ou dans l’art de la solution ?
- que le réchauffement climatique, également appelé réchauffement planétaire, ou réchauffement global, est un phénomène d'augmentation de la température moyenne des océans et de l'atmosphère. Donc, il faudrait trouver moyen de rafraîchir la planète. Les scientifiques savent depuis longtemps que des éruptions volcaniques peuvent refroidir l'atmosphère avec leurs émissions d'anhydride sulfureux. Vous le saviez aussi. Et puis un autre, mais je ne me citerai pas, aurait pu penser que la chaleur réchauffe. Mais non. Alors faisons-les péter ! Je ne sais pas comment, je ne sais pas combien par an, ou par mois, je ne sais pas comment juguler les dégâts collatéraux, mais puisque c’est si évident, incitons-les à l’explosion, à base de flageolets ou de techniques plus avancées mais incitons-les. Le bonheur réside-t-il dans l’absence de problèmes ou dans l’art de la solution ?
- qu’être 7 milliards ne suffit pas. Ça ne résout pas tout. Les réseaux sociaux, les sites ou applications smartphone de rencontres sont nombreuses, mais sans doute pas encore assez, puisque certains et certaines souffrent encore de déficit affectif. Doit-on faire venir des extra-terrestres affectueux ? En plus de nos animaux domestiques, doit-on dompter les pieuvres pour qu’elles cajolent de leurs tentacules, les boas pour qu’ils serrent mais pas trop ? Samantha Hess, une américaine, en attendant des issues gratuites qui sortiraient de nos crânes, a saisi la balle au bond, la perche par le bon bout, l'opportunité par la main. Elle a ouvert dans l’Oregon une boutique de câlins professionnels, contacts physiques non sexuels même si affinités, 1 dollar la minute avec un minimum de 15 minutes, et un maximum de 5 heures. Et ça marche, paraît-il. Le bonheur réside-t-il dans l’absence de problèmes ou dans l’art de la solution ?


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