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En vidéo : CO2 injecté dans l’atmosphère terrestre sur toute une année

Publié le 28 novembre 2014 par Pyxmalion @pyxmalion

Modélisation des émissions de dioxyde de carbone (CO2) au cours de 2006 puis de leurs circulations dans l’atmosphère terrestre.

Pour cette modélisation nommée GEOS-5, développée depuis plusieurs années par les scientifiques du Global Modeling and Assimilation Office du Goddard Space Flight Center (GSFC) de la NASA, on peut suivre la circulation du dioxyde de carbone (CO2) dans notre atmosphère au cours de l’année 2006.

Les chercheurs ont donc nourri les supercalculateurs, de données sur les émissions de gaz carbonique mondiales et des paramètres climatiques connus (dépressions, anticyclones, jet-streams, force de Coriolis, saisons, températures, océans, etc.) afin d’étudier, à travers cette simulation, la circulation de ce fameux gaz à effet de serre qui peut séjourner 100 ans en moyenne dans l’atmosphère terrestre.

Sans surprises, les principaux foyers d’émissions sont dans l’hémisphère nord, notamment aux États-Unis, Europe et Asie du Sud-Est. D’autres se distinguent également, mais puisqu’il s’agit d’incendies le plus souvent volontaires, ils ne sont pas liés directement à l’industrie bien que ces déforestations sont organisées pour servir l’industrie agroalimentaire.

Comme il est dit dans le commentaire de Bill Putman (cliquez sur le rectangle en bas à droite pour obtenir les sous-titres), environ la moitié du gaz carbonique émis chaque année rester dans l’atmosphère tandis que l’autre moitié est absorbée par des processus naturels comme les océans ou la végétation. Fort heureusement, avec l’arrivée du printemps dans hémisphère boréal, la photosynthèse accélère l’absorption, ce qui explique que les concentrations de CO2 (en rouge quand elles sont fortes) diminuent au cours de cette période. Les activités humaines, qui dépendent fortement des ressources de pétrole, sont responsables de ces rejets massifs de dioxyde et monoxyde de carbone. Associé à d’autres gaz à effets de serre comme le méthane (25 fois plus puissant que le CO2), ces émissions croissantes — taux records en 2013 — provoquent un réchauffement global de notre biosphère. Nous avons dépassé les 400 particules par million (ppm), du jamais vu depuis 800 000 ans ! Quant à 2014, elle est en passe de devenir l’année la plus chaude jamais enregistrée depuis les premiers relevés de température en 1880.

Associé aux données que va collecter le satellite OCO-2 (Orbiting Carbon Observatory-2), le programme GOES-5 espère mieux cerner les flux d’émissions, rejets et absorptions, d’origine humaine et naturelle, leurs circulations et échanges dans notre petit jardin bleuté, la Terre, gravitant autour d’une étoile naine jaune.


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