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Sur les planches | Mistinguett

Publié le 29 novembre 2014 par Generationnelles @generationnelle

Une meneuse de revue choc pour le spectacle Mistinguett au Casino de Paris où la star c’est le show! 

Au programme : Léon Volterra est heureux, lui le petit vendeur de programmes devient enfin le directeur du majestueux Casino de Paris. Nostalgique des spectacles de Maurice Chevalier et des mises en scène de Jacques Charles, il entreprend de faire une nouvelle revue dans la salle mythique ravagée par la guerre. Et la reine du nouveau show sera évidemment Mistinguett. Mais entre les caprices de la diva, les problèmes d’intendance et les pressions de son associé véritable fripouille, tout ne sera pas de tout repos…

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On y va/on n’y va pas ? Un show sur les coulisses d’une revue. Qui aurait misé là-dessus? Le Casino de Paris et il a bien raison! Le flashback commence d’ailleurs dès l’entrée. Le fastueux théâtre n’a pas gardé que sa façade Art nouveau mais aussi l’élégance et le luxe de ses boudoirs écarlates. Sous les lustres/bougies et l’immense coupole de verre, la comédie musicale fait un saut dans le temps sans perdre une minute. Avec titi vendeur de journaux et les courses-poursuites dans le théâtre, Mistinguett joue autant sur scène que dans la salle.

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Etrange façon de prendre totalement contrôle de l’espace? Certainement pas! Habile façon de rendre hommage au Casino de Paris, et de mettre en abîme cette histoire de coulisses. Et derrière le rideau rouge, que se passe-t-il? Les décors se montent dans du carton-pâte d’époque, les photos s’affichent sur papier sépia, les talons claquent sur le parquet, le metteur en scène court dans tous les sens, comme The Artist après une sacrée voix et… quelle voix!  Celle de la vedette! Quand Mistinguett toute en  robe à froufrous  et grande gueule à plein temps apparaît sur scène, il faut se pincer pour le croire.

Personne évidemment ne l’a connue de son vivant mais l’image est si proche des vidéos d’archives qu’il en faut du temps pour reconnaître Carmen Maria Vega qui est « Mis » tout simplement.  La gouailleuse n’est que la première touche dans cette reconstitution parfaite des années folles qui se perd dans le restaurant La Coupole, sur les planches de malfrats de Pigalle et à travers les ruelles   » Bohème «  de Montmartre. Ce n’est pas forcément Broadway mais une comédie à la française qui tchate beaucoup entre deux morceaux mi- charleston mi-tube pop. Si Mistinguett n’est pas totalement « Chantons sous la pluie », c’est peut-être le Lido ou le Moulin Rouge dans une fin tout en faste et en plumes. Et, ça c’est vrai!

Jusqu’au 18 janvier au Casino de Paris puis en tournée dans toute la France à partir du 14 février. 


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