Retour sur le 1er Barcamp Lillois

Un barcamp est un barcamp mais celui-ci m’a marqué par le dynamisme de ses organisateurs et animateurs. Ils ont en outre su créer une ambiance à la fois chaleureuse et sympathique, propice aux échanges, aux débats, aux discussions et à l’ouverture d’esprit. Tout le monde était le bienvenue, les experts, les moins experts, les “célébrités” (comme Louis Naugès, Martin Roulleaux Dugage, Pierre Mongin ou encore Bertrand Duperrin), les internautes “lambda” (j’ai d’ailleurs été interrogée sur la question : “est-ce que les barcamp sont ouverts à tous ?”)… Et c’est ce qui fait toute la richesse d’un évènement comme celui-ci.

J’ai pu rencontrer quelques personnes que j’ai croisées sur le Web. J’ai notamment été ravie de voir “en vrai” Eric Delcroix, Yann Lemort, Philippe Royer, les geemiks, ou encore Patrick Barrabé. J’ai également pu échanger un peu avec Miguel Membrado (Kimind Consulting), Pierre-Rolland Pochet, Perrick Penet, etc. Petites retrouvailles aussi avec Xavier Delengaigne, que j’avais croisé à Carto 2.0.

Beaucoup de monde, beaucoup de sessions pour une journée marathon et un petit regret : pas assez de temps pour voir tout le monde, mais ce n’est que partie remise

Bon, petit retour sur les sessions auxquelles j’ai assisté :

- un atelier proposé par Bastien Preudhomme sur la perception des internautes de l’influence marketing sur les influenceurs. Rapidement : avez-vous déjà acheté un produit après qu’un blogueur que vous lisez régulièrement vous en ai parlé en bons termes ? Que penser des blogueurs qui reçoivent des téléphones portables de la part de grandes marques et qui en parlent en bien sur leur site ? Quel crédit accorder aux informations, commentaires relatifs à un produit laissés sur un blog ? Etc.

- Miguel Membrado nous a proposé quelques slides très pertinents qui ont servi ensuite aux échanges : il a évoqué la transformation des usages, les problèmes de saturation face à l’explosion des données numériques et la désorganisation liée aux échanges inter-personnels. Aujourd’hui, avec le Web 2.0, nous ne sommes plus dans ce mode-là. Tout repose sur un mode de productivité individuel et aussi collectif. La difficulté est de transformer les habitudes (je reviendrai sur son schéma des différentes phases d’apprentissage, dès que j’aurai le ppt), sachant qu’il devient nécessaire de créer la rupture. Il a noté que l’aventure 2.0 est plus facile, plus évidente lorsque les services informatiques adhèrent à la démarche. Quelques conseils à suivre pour que ça marche : l’étude des process et des pratiques, un certain degré d’imposition et de la patience.

- la troisième présentation à laquelle j’ai assistée portait sur le life hacking. En fait, je ne le savais pas en arrivant à la session. L’animateur s’était bien gardé de le dire et avait tout simplement mis un point d’interrogation sur le panneau ! Mais au fait, que veut dire ce terme ? Tout simplement : améliorer sa vie. Ouah ! C’est vaste, très vaste, j’y reviendrai donc dans un prochain billet Autre terme lié au life hacking : la procrastination ou l’art de repousser les choses urgentes au bénéfice des choses futiles.

- j’ai assisté également à la fin de l’intervention d’Anne Wiener ; je suis arrivée trop tard, mais je vais demander ses slides

J’ai pour ma part contribué au barcamp en évoquant le projet Doppelganger dont vous trouverez la présentation ci-dessous. Les organisateurs m’ont fait (l’heureuse ?) la surprise de me filmer en Web live TV (ils sont coquins, hein !).

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Enfin, voilà, je suis très heureuse d’avoir participé à cet évènement et suis rentrée plutôt fatiguée samedi soir sur Paris.