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INCONTINENCE urinaire: Se faire aider avant l'aggravation des symptômes – ICS

Publié le 02 décembre 2014 par Santelog @santelog

INCONTINENCE urinaire: Se faire aider avant l'aggravation des symptômes –  ICSL’incontinence urinaire touche les femmes tous âges et de toutes classes socio-économiques, avec toujours un impact négatif sur la qualité de vie. Pourtant, même en cas d’incontinence sévère, pourtant conscientes qu’il existe des traitements, de nombreuses femmes ne vont pas chercher une aide médicale chez leur médecin généraliste. Cette récente étude danoise, présentée à la réunion annuelle de l’International Continence Society, qui conclut que moins de 55% des femmes souffrant d’incontinence, apporte un éclairage sur les cibles privilégiées à éduquer.

Il s’agit d’une enquête menée sur le comportement de 8.000 femmes atteintes d’incontinence, et sur les facteurs déclencheurs et les inhibiteurs d’une démarche de recherche d’aide médicale. Dans un premier temps, les chercheurs ont travaillé par questionnaire quantitatif, puis via interviews qualitatifs sous forme de groupes de discussion réunissant au total une soixantaine de femmes. Les participantes avaient ou n’avaient pas recherché l’aide de leur médecin.

L’analyse révèle,

·   parmi les principaux facteurs inhibiteurs,

-   une réticence à exprimer leurs symptômes,

-   un manque de confiance en le médecin ou une mauvaise relation patient-médecin,

-   la honte de leur situation,

-   le caractère (toujours) tabou de leur affection,

-   la minimisation des symptômes même s’ils perturbent la poursuite des tâches quotidiennes, la vie sociale ou les activités physiques,

-   enfin, l’absence d’option de traitement efficace connue.

·   Parmi les principaux facteurs déclencheurs,

-   l’aggravation des symptômes,

-   la perturbation sévère de la vie quotidienne,

-   la sensibilisation à l’incontinence de la part de l’entourage, ou via les médias sociaux.

De nombreux facteurs vont donc freiner ou inciter à rechercher de l’aide en cas d’incontinence. La recherche d’aide lorsqu’elle tarde est majoritairement motivée par l’aggravation de l’incontinence. Les auteurs soulignent donc l’intérêt de la sensibilisation via les parents, amis, médias ou système de santé. Ils appellent donc à de nouveaux programmes de sensibilisation et d’éducation sur l’incontinence et ses options de traitement. Car l’incontinence représente un fardeau considérable de Santé publique estimé à plus de 10 milliards d’euros en Europe et à 66 milliards de dollars aux Etats-Unis. Ainsi, chaque année, une personne souffrant d’incontinence dépense en moyenne de 1.000 à 1.500euroen produits ou services pour l’incontinence. En établissement de soins, la prise en charge de l’incontinence et de ses coûts indirects peut représenter jusqu’à 15 % du budget global

La prévenir, la traiter et la gérer passe aussi par une plus grande sensibilisation en amont des patients.

Source: International Continence Society Annual Meeting 2014 (Rio) et National institute of public health, University of southern Denmark et URINARY INCONTINENT WOMEN’S HELP-SEEKING BEHAVIOR – DEVELOPMENT OF A QUESTIONNAIRE MIXED METHOD, EXPLORATORY DESIGN

INCONTINENCE urinaire: Se faire aider avant l'aggravation des symptômes –  ICS
Pour en savoir plusavec TENA Types, causes et traitement de l’incontinence

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L’incontinence urinaire touche les femmes tous âges et de toutes classes socio-économiques, avec toujours un impact négatif sur la qualité de vie. Pourtant, même en cas d’incontinence sévère, pourtant conscientes qu’il existe des traitements, de nombreuses femmes ne vont pas chercher une aide médicale chez leur médecin généraliste. Cette récente étude danoise, présentée à la réunion annuelle de l’International Continence Society, qui conclut que moins de 55% des femmes souffrant d’incontinence, apporte un éclairage sur les cibles privilégiées à éduquer.

Il s’agit d’une enquête menée sur le comportement de 8.000 femmes atteintes d’incontinence, et sur les facteurs déclencheurs et les inhibiteurs d’une démarche de recherche d’aide médicale. Dans un premier temps, les chercheurs ont travaillé par questionnaire quantitatif, puis via interviews qualitatifs sous forme de groupes de discussion réunissant au total une soixantaine de femmes. Les participantes avaient ou n’avaient pas recherché l’aide de leur médecin.

L’analyse révèle,

·   parmi les principaux facteurs inhibiteurs,

-   une réticence à exprimer leurs symptômes,

-   un manque de confiance en le médecin ou une mauvaise relation patient-médecin,

-   la honte de leur situation,

-   le caractère (toujours) tabou de leur affection,

-   la minimisation des symptômes même s’ils perturbent la poursuite des tâches quotidiennes, la vie sociale ou les activités physiques,

-   enfin, l’absence d’option de traitement efficace connue.

·   Parmi les principaux facteurs déclencheurs,

-   l’aggravation des symptômes,

-   la perturbation sévère de la vie quotidienne,

-   la sensibilisation à l’incontinence de la part de l’entourage, ou via les médias sociaux.

De nombreux facteurs vont donc freiner ou inciter à rechercher de l’aide en cas d’incontinence. La recherche d’aide lorsqu’elle tarde est majoritairement motivée par l’aggravation de l’incontinence. Les auteurs soulignent donc l’intérêt de la sensibilisation via les parents, amis, médias ou système de santé. Ils appellent donc à de nouveaux programmes de sensibilisation et d’éducation sur l’incontinence et ses options de traitement. Car l’incontinence représente un fardeau considérable de Santé publique estimé à plus de 10 milliards d’euros en Europe et à 66 milliards de dollars aux Etats-Unis. Ainsi, chaque année, une personne souffrant d’incontinence dépense en moyenne de 1.000 à 1.500euroen produits ou services pour l’incontinence. En établissement de soins, la prise en charge de l’incontinence et de ses coûts indirects peut représenter jusqu’à 15 % du budget global

La prévenir, la traiter et la gérer passe aussi par une plus grande sensibilisation en amont des patients.

Source: International Continence Society Annual Meeting 2014 (Rio) et National institute of public health, University of southern Denmark et URINARY INCONTINENT WOMEN’S HELP-SEEKING BEHAVIOR – DEVELOPMENT OF A QUESTIONNAIRE MIXED METHOD, EXPLORATORY DESIGN

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