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Critiques Séries : The Flash. Saison 1. Episode 8. Flash vs. Arrow.

Publié le 03 décembre 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

The Flash // Saison 1. Episode 8. Flash vs. Arrow (Part 1).
CROSS-OVER


Bien évidemment que The CW ne pouvait pas nous faire patienter trop longtemps avant de nous offrir un cross-over entre ses deux séries phares, développées dans le même univers, The Flash et Arrow. C’est donc ici la première partie d’un cross-over plein de promesses. Alors que sortira très prochainement Batman vs. Superman au cinéma, nous avons ici la version télévisée (je vais la chercher loin celle-là, j’en conviens) avec The Flash vs. Arrow. Une très bonne idée qui permet de relier les deux univers et les deux personnages de façon bien plus drastique que ce qui avait été fait dans le pilote de la série ou encore dans l’épisode où Felicity rend une petite visite à Barry et son équipe. Tout commencer avec l’arrivée de Roy G. Bivolo, un mutant de Central City. Il a le pouvoir de transformer des citoyens ordinaires en de vrais maniaques capables de tout, notamment de tuer. Bien évidemment il ne va pas mettre bien longtemps avant de faire de l’effet à Barry qui va subir les conséquences de cet effet. Si au premier abord cela n’a aucun effet sur lui, les pouvoirs de Barry vont finir par s’amplifier et sa rage n’aura donc plus de limites, surtout quand il va montrer à quel point il est jaloux. Oliver Queen et son équipe sont à Central City (comme par hasard) mais pour une toute autre mission avec l’occasion de nous introduire en filigrane (de façon subjective dans cet épisode et réaliste dans le prochain, accessoirement l’épisode de Arrow qui arrive) Captain Boomerang.

Mais cela va surtout permettre de confronter Barry à Oliver dans des séquences assez efficaces en leur genre. Notamment le coup des flèches que Oliver tire à Barry. Ce dernier semble penser qu’il est indestructible et qu’il peut faire ce qu’il veut dans aucunes conséquences alors que ce n’est pas du tout le cas. On sait pertinemment que cela peut avoir de terribles conséquences. Le fait que Barry mette en avant que Oliver serait jaloux de lui et de ses pouvoirs est une question intéressante. C’est vrai que Oliver n’a pas de pouvoir et qu’il a simplement appris à faire les choses au terme d’un long entrainement sur une île en apparence déserte. Barry de son côté est un peu tombé dans la marmite de potion magique et a des pouvoirs surnaturels. Cela va probablement être le sujet du Batman vs. Superman de Zack Snyder. Ce ne serait pas bête puisque la configuration est plus ou moins la même avec d’un côté des pouvoirs surnaturels et de l’autre des aptitudes gagnées grâce à l’expérience et des gadgets. Comme Oliver Queen en Arrow. Une fois que Barry est infecté, les choses commencent alors à devenir tout d’un coup beaucoup plus sombre mais l’on sent aussi que le but de l’épisode n’est pas de trop en faire un épisode si évènement que ça. Le seul évènement de l’épisode c’est l’arrivée d’une partie de la Team Arrow (et Felicity était grandiose, tout simplement).

Au delà de tout ça, Arrow joue finalement un rôle de catalyseur, un peu comme un père avec son enfant. Barry reste encore jeune, capricieux, c’est en tout cas ce que le Whammy et l’épisode tentent de nous démontrer. Cela permet aussi de nous montrer une partie sombre de Barry que l’on n’avait pas encore eu l’occasion de voir et l’univers de Arrow étant en lui-même assez sombre, c’était donc quelque chose de parfait à faire dans un tel épisode. De voir Barry aussi énervé, c’est surprenant mais le jeu d’acteur est plutôt bon et convaincant. En tout cas, on ne pouvait pas demander mieux de la part de The Flash. Bien au contraire, la série m’offre ici une vraie madeleine de Proust, moi qui adore Arrow de plus en plus et qui tente de tomber sous le charme de The Flash, cet épisode pourrait donc bien être celui que j’attendais depuis le début. Surtout qu’il fait réellement évoluer les personnages de la série tout en créant de nouvelles opportunités de développement pour la suite de la série. Je me demande d’ailleurs si un schéma proche de ce que les productions Dick Wolf peuvent faire à Chicago avec leurs deux séries, c’est à dire des cross-over plus récurrents, obligeants à suivre les deux univers conjointement afin de tout comprendre. Un fil rouge entre les deux univers serait judicieux, bien au delà de Captain Boomerang.

Note : 10/10. En bref, un véritable jouet amusant, plus sombre et efficace. Parfait.


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