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La fievre du samedi soir - 7/10

Par Aelezig

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Un film de John Badham (1977 - USA) avec John Travolta, Karen-Lynn Gorney, Donna Pescow

Culte et kitsch à la fois !

L'histoire : Tony Manero, vingt ans, habite un quartier modeste de Brooklyn. Il habite toujours chez ses parents, d'origine italienne, travaille chez un vendeur de peintures et le samedi soir, s'éclate en boîte, où il s'est fait une petite célébrité, étant très doué pour la danse. Le club organise un concours et Tony décide de participer. Pour partenaire, il aimerait bien Stephanie, excellente danseuse qu'il vient de rencontrer. Mais la jeune femme le trouve très plouc et ne lui parle que de Manhattan, là où vivent les gens chic.

Mon avis : Voilà un film que je voulais revoir depuis des années ! Hélas, il faut l'avouer, il a beaucoup vieilli... L'histoire n'a pas grand intérêt, les morceaux dansés sont sympas mais pas si nombeux, et c'est un peu longuet (2 heures).

MAIS ne serait-ce que pour le générique de début, avec Tony Manero qui déambule dans les rues de Brooklyn, aïe aïe aïe caramba, ça vaut son pesant de peanuts. Brushing d'enfer, pantalon pattes d'eph en bas, moule-b... en haut, chemise pelle à tarte... ouais, c'est totalement ringard, mais qu'est-ce qu'il est beau ! Et ce swing dans le balancement des hanches, c'est INIMITABLE.

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Tout le reste du film ne vaut d'ailleurs que PAR la prestation du tout jeune Travolta (vingt-trois ans), un petit gars qui sortait du néant (pas tout à fait, il prenait des cours de claquettes et trouvait des petits rôles dans des comédies musicales) et qui allait devenir une immense star internationale. Depuis, il a pris quelques kilos, variables selon les films, mais le regard bleu outremer, la fossette et le sourire ultra-brite sont toujours là, ainsi que le charisme naturel. J'adore Travolta ! Autant hier qu'aujourd'hui.

Rien que pour lui... ça valait la peine !

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Longtemps et encore considéré comme un musical, ce qu'il n'est pas, La fièvre du samedi soir propose plutôt l'histoire d'un jeune homme pauvre, vivant dans une famille pétrie de traditions, entouré de potes qui ne pensent qu'à boire et draguer, et qui rêve, lui, sans vouloir se l'avouer, d'un autre destin. Stephanie lui permettra de grandir et d'écouter ses propres envies, ses propres ambitions. C'est aussi l'image de la communauté italienne de New York (dont John est lui-même issu), fortement attachée à ses croyances et sa culture, mais peinant à faire sa place dans son nouveau pays.

Et ne minimisons pas non plus la musique disco... qui enflamma mes jeunes années  et cette B.O. sensationnelle des frères Gibb.

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