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Deuxième vague de l’Observatoire des comportements d’impression en entreprise par Lexmark et Ipsos

Publié le 14 mai 2008 par Sequovia

Lexmark et Ipsos publient aujourd’hui les résultats d’une étude réalisée auprès de 5676 salariés interrogés dans 13 pays européens sur leurs comportements et leurs habitudes en matière d’impression sur le lieu de travail. Cette étude reprend une partie des indicateurs établis lors d’une précédente enquête menée début 2006 dans six pays d’Europe sur les attitudes des salariés face au gaspillage papier et de son impact économique et environnemental. Les résultats de cette nouvelle étude montrent qu’en deux ans les comportements et les habitudes des employés européens ont évolué.

Cette enquête s’inscrit dans l’approche Lexmark « Imprimez moins, gagnez plus », et souligne l’engagement de Lexmark à éduquer et aider les utilisateurs, qu’ils soient professionnels ou particuliers, à imprimer moins et à adopter des bonnes pratiques d’impression. La compréhension des comportements et habitudes d’impression permet à Lexmark de sensibiliser les entreprises aux problématiques liées à l’impression et plus particulièrement au gaspillage papier et à l’impact économique et environnemental.

A- Les principaux résultats en bref

  • La quasi-totalité des salariés européens (90%) déclare avoir pris conscience de l’impact écologique du gaspillage papier en entreprise…
  • …mais le nombre moyen de pages imprimées par jour reste très élevé avec 31 pages par salarié.
  • Les salariés européens mettent en cause le comportement de leurs collègues plutôt que le leur.
  • Presque deux tiers des salariés européens (62%) affirment que, si cela était nécessaire, ils pourraient réduire leurs impressions personnelles de 30% tout en restant productifs.
  • Une entreprise sur deux a introduit récemment des changements en matière d’impression.
  • Presque deux tiers des salariés (62%) considèrent que les changements introduits leur ont permis d’être beaucoup (22%) ou un peu (40%) plus efficaces dans leur travail.

B– Les résultats en détail

1.Le gaspillage papier en Europe ne diminue que de façon limitée

Le nombre moyen de pages imprimées au travail par les salariés européens a diminué au cours des deux dernières années mais cette réduction reste faible et le nombre de pages imprimées demeure élevé, soit 31 pages imprimées par salarié en 2007 contre 34 en 2006. En revanche, la proportion des salariés estimant voir trop d’impressions inutiles sur leur lieu de travail est passée de 52% à 55%. Ainsi, la légère baisse du nombre de pages imprimées montre que la prise de conscience du gaspillage s’améliore légèrement mais qu’il reste encore beaucoup à faire…

Cette tendance s’affirme plus particulièrement dans le secteur public et l’industrie où les salariés ont encore l’impression que le gaspillage papier reste élevé, avec respectivement une augmentation de 6 et 7 points.

En regardant les résultats de l’étude plus en détail, l’évolution du nombre de pages imprimées varie selon les secteurs d’activité. Le commerce qui était le secteur d’activités qui imprimait le plus il y a deux ans avec 47 pages imprimées par salarié par jour, voit le nombre de pages imprimées par salarié diminuer en deux ans pour passer à 34 pages.

En revanche, le secteur des services est désormais le premier consommateur de papier avec 36 pages imprimées par jour par salarié bien que le nombre de pages imprimées ait diminué en deux ans (moins dix pages).

Les trois pays européens où les employés salariés sont les plus nombreux à estimer qu’il y a encore beaucoup d’impressions inutiles dans leur entreprise sont la Pologne (84%), l’Autriche (61%) et la France (60%). En revanche, ce palmarès change quelque peu quand il s’agit de juger sa contribution personnelle au gaspillage: la Pologne arrive en tête mais avec un score plus faible (51%), suivie de l’Autriche (32%) et de la Suède (32%).

Ces résultats montrent que le décalage persiste entre la perception du gaspillage dans l’entreprise et de la contribution personnelle de chaque salarié au gaspillage papier. Au niveau européen, plus d’un salarié sur deux estime que le nombre d’impressions inutiles est toujours trop important dans leur entreprise mais, d’un point de vue personnel, seul un quart d’entre eux a l’impression de contribuer au gaspillage.

Les pays dans lesquels les salariés estiment que le gaspillage de papier est faible dans leur entreprise sont la Norvège, le Portugal et l’Espagne. Mais, interrogés à propos de leurs propres habitudes d’impression, ce sont les salariés du Portugal, de l’Italie et de l’Espagne qui pensent imprimer le moins de pages inutiles, la Norvège descendant dans le classement.

Ces résultats démontrent que les pays les plus conscients de leur impact environnemental sont aussi ceux dont les employés se jugent le plus sévèrement.

Lexmark accompagne les entreprises dans une démarche de réduction des pages inutiles et encourage une plus grande sensibilisation des employés aux meilleures pratiques d’impression comme par exemple l’utilisation du recto verso par défaut ou l’utilisation d’imprimantes multifonctions.

En France, même si 60% des salariés déplorent toujours autant le nombre d’impressions inutiles dans l’entreprise, le nombre de pages imprimées par salarié par jour a diminué de 31 à 28 depuis 2006. Les salariés français sont plutôt de bons élèves comparés à la moyenne européenne de 31 pages par jour par salarié mais des efforts restent à fournir pour rivaliser avec les 20 pages de leurs homologues norvégiens.

2.Les directions devraient encourager les bonnes pratiques d’impression dans l’entreprise

D’après les résultats de cette nouvelle étude Lexmark / Ipsos, près de la moitié des entreprises européennes (49%) a revu sa politique d’impression en 2007. La grande majorité des salariés européens (90%) est consciente des conséquences du gaspillage de papier sur l’environnement. Pourtant, parmi les entreprises ayant modifié leur politique d’impression, moins de la moitié a encouragé ses salariés à réduire le nombre de pages qu’ils impriment. Elles sont encore moins nombreuses à promouvoir ce changement en prônant l’utilisation d’imprimantes multifonctions (MFPs) ou l’impression recto-verso par défaut.

Parmi toutes les entreprises qui ont adopté une stratégie de réduction des impressions, seules 12% ont investi dans des solutions d’impression par identifiant personnel qui permet à chaque salarié de se responsabiliser et gérer ses impression personnelles. Il n’est pas surprenant dès lors, que deux tiers des salariés européens (62%) pensent encore pouvoir réduire leurs impressions de 30% tout en restant productifs.

C. Les conclusions de l’étude Lexmark / Ipsos

Tandis que l’étude montre une amélioration dans la consommation de papier dans l’entreprise ces deux dernières années, les employeurs européens semblent devoir encore fournir de gros efforts pour changer les habitudes d’impression de leurs salariés. De manière générale, les salariés interrogés sont encore plus à blâmer le gaspillage papier généré par leurs collègues dans l’entreprise que par eux-mêmes.

Dans les pays où cette tendance est moins forte, comme en Norvège, en Suède ou au Danemark, une plus grande prise de conscience de la responsabilité de chacun au gaspillage papier et l’impact sur l’environnement a généré des effets très positifs sur les habitudes d’impression.

Lexmark sensibilise les entreprises à imprimer moins en les encourageant à mettre en place d’actions simples mais utiles:

  • Publier une charte environnementale. Moins de la moitié des entreprises européennes dispose d’une telle charte : 78% en Suède, 34% seulement en Italie.
  • Près de deux tiers des salariés européens estiment qu’ils pourraient diminuer leurs impressions d’un tiers tout en restant productif. Les entreprises devraient essayer de mieux cerner leurs besoins et créer des initiatives pour soutenir leurs bonnes intentions.
  • L’éducation est clé dans la réussite d’une stratégie de réduction des impressions : un tiers des salariés européens (33%) travaillant dans une entreprise n’ayant pas modifié sa politique d’impression récemment ne voit pas de raison de changer leurs habitudes d’impression et plus de la moitié (54%) estime que l’impression n’est pas une priorité pour leur entreprise.
  • Ne pas avoir peur du changement. Dans les entreprises qui ont changé leur environnement d’impression au cours des deux dernières années (49%), 62% des salariés estiment que cela leur a permis d’être plus efficace dans leur travail.
  • Agir dès maintenant. Les pages imprimées inutilement coûtent cher à l’entreprise et sont préjudiciables pour l’environnement. Il faut dès à présent se concentrer sur de vrais changements et encourager les employés à imprimer moins pour gagner en productivité.

Méthodologie :

Etude réalisée par Ipsos auprès de 5676 salariés interrogés dans 13 pays européens sur leurs comportements et leurs habitudes en matière d’impression sur le lieu de travail. Les interviews ont été réalisées par téléphone et sur Internet du 24 octobre au 17 novembre 2007 auprès de salariés issus d’échantillons représentatifs de chacun des pays suivants : France, Allemagne, Royaume-Uni, Espagne, Italie, Suède, Norvège, Danemark, Autriche, Belgique, Pays-Bas, Pologne et Portugal.

Lexmark et le losange Lexmark sont des marques de Lexmark International, Inc., déposées aux États-Unis et/ou dans d’autres pays.

Source : Lexmark - IPSOS


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