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Ni pauvre ni gros

Publié le 11 décembre 2014 par Do22

Aujourd’hui, je vous partage une petite histoire qui m’est arrivée il y a quelques années pour vous suggérer un petit exercice ensuite :

Woman Looking at Cardigan
Je suis allée me promener dans le centre commercial le plus chic de la région. J’avais des commissions à faire dans un magasin précis et j’en ai profité pour me balader. J’ai été attirée par un pull sur une table d’un magasin. Un beau tricot, uni, disponible en trois couleurs différentes. Un col et des boutons pour fermer devant comme une veste.

Première étape : toucher le matériel (c’est une manie chez moi depuis que j’ai confectionné des vêtements d’enfants).

- Mmh, c’est doux, coton probablement mêlé à d’autres matériaux.

Mon regard s’est porté ensuite sur l’étiquette : 298 $.
– 298 $ ? C’est pas possible, me suis-je dit. Ils ont dû mettre la virgule à la mauvaise place. 28,90 $ serait plus le prix que j’aurais donné pour un tel pull.

J’ai osé regarder une autre fois.

- Ben non, c’est bien 298 $ ! Qui peut bien mettre une telle somme pour acheter un pull qui n’en vaut pas plus de 50 $ ?! (Ayant confectionné des vêtements de façon commerciale durant plusieurs années, je connaissais la valeur des matériaux).

Première pensée qui m’a traversé l’esprit :
– Je n’ai pas les moyens d’acheter un pull à un tel prix…

Je me suis alors sentie tout d’un coup pauvre.

J’ai retiré ma main du pull et suis restée sur place. Quelque chose me chicotait. J’avais l’impression de m’être dépréciée tout d’un coup, d’être subitement tombée bas dans la société de consommation.

Young Woman Sitting on Sofa with Assorted Presents on Lap
Je me suis laissée sentir ce feeling sans jugement, juste en l’accueillant tout en me disant que je ne me sentais pas bien avec. La réponse à ce sentiment est apparue dans les 5 secondes suivantes :

- En fait, me suis-je dit tout de suite après, oui j’aurais les moyens d’acheter un pull à un tel prix s’il me plaisait «vraiment très beaucoup» et qu’il valait son prix. Donc, je ne suis pas pauvre mais je considère tout simplement que ce pull ne vaut pas du tout son prix…

Ce petit exercice peut paraître anodin mais :

1. je me suis sentie pauvre l’espace de quelque secondes. J’ai accueilli ce sentiment sans tenter de le repousser puis…

2. j’ai inversé instantanément, naturellement, cette sensation car j’ai senti qu’elle ne me correspondait pas : je ne suis pas pauvre et je n’ai pas à me déprécier en voyant des articles aussi chers. J’ai senti que je ne suis pas pauvre et j’ai alors trouvé la vraie raison de fond qui faisait que je trouvais ce pull trop cher : sa qualité qui ne méritait pas ce prix. Ce n’était pas moi qui était «pauvre» (j’aurais pu me l’acheter), c’est ce pull qui était trop cher.

Les articles dans les magasins qui nous semblent hors d’atteinte pour notre portemonnaie sont, d’après moi, comme les mannequins au corps «parfait» qui font sentir la plupart des femmes grosses : ce sont des outils pour nous faire réaliser (et accueillir, accepter) que nous sommes parfait(e)s tel(les) que nous sommes : ni pauvres ni gros(ses)…

Voilà pour ma petite histoire.

Je vous suggère maintenant cet exercice :

Prenez le temps d’aller volontairement vous promener dans des magasins où vous savez que tout vous paraîtra cher…. et voyez comment vous vous sentirez devant un article qui vous fera très envie mais que vous ne «pourrez» pas vous acheter puis :

- Accueillez le sentiment éventuel de «pauvreté».
– Restez connecté(e) à ce sentiment sans vouloir le combattre.
– Sentez sincèrement si vous êtes bien avec ce sentiment ou pas.
– Si vous ne l’êtes pas, c’est que vous pouvez (et devez) le changer si vous voulez atteindre vos buts.
– Respirez, touchez, sentez… et voyez dans quels sentiments vous vous laissez aller : négatifs (vous ne vous sentez pas bien avec) ou positifs (vous vous sentez bien avec).
– Décidez avec quels sentiments vous désirez continuer à vivre…

En faisant cela, non seulement vous travaillerez à changer votre perception mais vous appliquerez l’exercice de la Loi d’attraction : si vous trouvez un article que vous voulez vraiment, touchez-le, sentez-le, faites comme si vous l’aviez déjà.

C’est une façon de manifester ce qu’on désire de façon plus physique, qui peut vous aider à concrétiser vos désirs et buts… et comme Noël arrive bientôt, on ne sait jamais : peut-être que le «Père Noël» vous apportera cet article tant désiré ?!

Bon magasinage ! (comme on dit au Québec !)

Dominique Jeanneret

PS : le partage de vos expériences suite à ces exercices aide beaucoup d’autres personnes aussi n’hésitez pas à partager avec nous en laissant un commentaire ! Merci !

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