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The Hobbit, la bataille des cinq armées : un dernier volet épique !

Par Rémy Boeringer @eltcherillo

The Hobbit, la bataille des cinq armées : un dernier volet épique !

Après deux épisodes inégaux, La bataille des cinq armées achève le cycle commencé par Un voyage Inattendu. Ce premier volet nous avait déçu avec un script binaire et copié-collé presque trois heure durant se résumant à : « Attention un gobelin!!! Courez ». Le deuxième épisode collait davantage avec Le Hobbit original et s’avérait moins monotone. Dans ce troisième épisode, qui renoue véritablement avec le lyrisme tolkienien, Bilbon Saquet (joué par Martin Freeman, aussi vu dans Hot Fuzz) va pouvoir retrouver son trou douillet et ses pénates, mais avant cela il devra affronter tour à tour la folie des Elfes, des Hommes et des Nains ainsi que la sauvagerie des Orques. Dernier volet de la série réalisée par Peter Jackson, qui avant Le seigneur des anneaux est aussi le génial créateur de séries B fauchées devenue culte tel Bad Taste, ce film est avant tout une fable épique, comme le livre dont il est tiré, pleine de terribles batailles et de retentissants rebondissements.

The Hobbit, la bataille des cinq armées : un dernier volet épique !

Smaug le Terrible, Première et Principale des Calamités.

En effet, l’Ennemi est de retour et les flammes de la guerre embrasent les alentours de la Montagne du Destin. Le dragon est bien décidé à se venger de ceux qui veulent le voler, les Elfes de la Forêt noire menés par Thranduil (Lee Pace) veulent s’emparer des gemmes blanches, Barde (Luke Evans, le dernier interprète en date du comte Dracula) et les Hommes de Lac-Ville souhaitent juste reconstruire leur ancienne cité dévastée par Smaug (Benedict Cumberbatch, vu dans le dernier Star Trek et héros de la série Sherlock) . Mais les nains sont cupides, Thorin Ecu-de-chêne (Richard Armitage) est très méfiant envers les autres peuples de la Terre du Milieu, il ne veut sous aucun prétexte laisser une seule once d’or du trésor gigantesque tombée entre les mains d’un autre roi.

The Hobbit, la bataille des cinq armées : un dernier volet épique !

Thranduil (Lee Pace), roi des elfes qui ne représentent plus le bien immaculé et Barde (Luke Evans)

Au mépris du danger qui les guettent, les peuples libres de la Terre du Milieu sont à couteaux tirés. On est loin ici du Seigneur des Anneaux et d’une quête du Bien contre le Mal. Car bien que le Mal soit à leur porte, les Elfes, les Hommes et les Nains ne pensent qu’à une seule chose, en découdre et régler leurs vielles querelles. Mais qui pourrait-on blâmer ? Le salut vient peut-être des plus petites choses. Mais que peuvent l’entropie d’un Semi-Homme ou la sagesse d’un vieux magicien contre les politiques des grands du monde ?

The Hobbit, la bataille des cinq armées : un dernier volet épique !

Azog le Profanateur (Manu Bennett), commandant en chef des légions d’Orques du Nécromancien.

Tolkien, traumatisé par les horreurs de la Première Guerre Mondiale (voir Putain de Guerre) a inventé la Terre du Milieu pour exorciser ses démons, construisant tout un univers, réinventant de vieux dialectes germaniques pour faire parler ses êtres de légende qui ont inspiré jusqu’à aujourd’hui tous les univers d’heroic-fantasy. Avec le Hobbit, Peter Jackson, ferme la boîte fabuleuse qu’il avait ouvert il y des années avec le Seigneur des Anneau, nous permettant d’en savoir plus sur ses héros, Legolas (Orlando Blum), Galadriel (Cate Blanchett)… Tout en annonçant les préludes de la trahison de Saruman (Christopher Lee). Mais l’œuvre de Tolkien est bien plus vaste et d’autres contes et légendes restent à explorer.

Thomas Waret et Boeringer Rémy

Bande-annonce :


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Par John Craven
posté le 17 décembre à 11:06

Un papier bien écrit. Est-ce le résultat d'avoir visionné une seule séance de ce film ou bien une condensation de tout un savoir et un enthousiasme pour les œuvres de Tolkien ainsi qu'une lecture d'autres résumés?

En premier lieu, je dois admettre ne jamais avoir eu le courage à ouvrir "Lord of the Rings" (1180 pages, même en édition poche sont très lourdes à tenir au lit).

Si j'ai bien aimé le Hobbit I & II, hier après-midi les 2h42 de Hobbit III me semblaient interminables. Un monde sombre vu de derrière des lunettes 3D pour le rendre encore plus obscure, sans mettre particulièrement en évidence la trois-dimensionnalité du lieu ni des personnages, était la façon sûre de fatiguer les yeux. Costumes, maquillage, Décor? Les rares plan de vrais paysages laissent délibérément cette sensation de "gris", tout comme les costumes (vaguement Viking/extraterrestre/monstre, réutilisables sans doute pour d'autres nanars). Les barbes et coiffures déguisent la sculpture des visages de nos acteurs (une distribution splendide réduit à exprimer que la violence) jusqu'à les rendre semblables. La "musique" (et surtout les effets spéciaux sonores) nous assaillent les oreilles, dans ce monde désolé et désolant, où le dialogue est, disons, 'minimaliste'. Voilà pour la satisfaction de nos sens.

Le développement des personnages et leurs interactions trouvés par Rémy m'étaient plutôt cachés, mais leurs acrobaties furent complètement irréalisables! (Oui, je sais, c'est un fable).

Une histoire décousue, avec un juxtaposition de scènes d'action et de tuerie, beaucoup de tuerie, que de tuerie (Thorin "Je choisis... la guerre") ne sauraient soutenir l'intérêt d'un spectateur intelligent qui va au cinéma, certes, pour être distrait, mais aussi pour apprendre des choses, sinon sur les personnages, au moins sur notre monde et nos mœurs. En l'absence de tout appel à l'intelligence, ce film m'a laissé (depuis minute 24) dans un état de profond ennui.

Une perte de temps.

Un film pour des Gamers, probablement.