Magazine Bien-être

Richard Sylvester

Publié le 13 décembre 2014 par Joseleroy

Hier soir, avec des amis, je suis allé écouter Richard Sylvester à Paris qui était invité dans le cadre de Être Présence au forum 104.

j'avis lu un extrait de son livre que j'avais bien aimé; on le trouve ici.

Le bonhomme est sympa, simple et ne se prend pas pour un gourou. Voici quelques passages de la conférence :

richard-sylvester

"Le mystique est l'homme est le plus ignorant des hommes : il sait qu'il n'y a personne, qu'il n'y a personne à l'intérieur de lui ou autour de lui. Et il sait que le reste est à peu près inconnaissable.

Quand le soi s'effondre, il y a alors plus de détente. Un maitre dzogchen a écrit un livre dans lequel il dit en introduction : la détente est la clef pour découvrir sa nature de bouddha. J'aurai aimé avoir dit cela.(Voir ici)

Le bouddha l'a résumé ainsi : il y action mais pas d'acteur. c'est tout ce dont on parle. Il s'agit de voir directement que le soi n'existe pas. C'est simple, c'est direct; pas de passé, pas de futur; pas d'histoire ; il y a simplement Cela. Le soi est bon pour faire tout foirer; il se met en chemin de la vie; quand cela a disparu, quand on voit cela, c'est suffisant. Si c'est suffisant, c'est suffisant. Quand le soi s'effondre, on voit que c'est suffisant.

Dans cet effondrement du soi, on trouve l'amour inconditionnel, et cela c'est quelque chose que le mental ne peut rationaliser. Les mystiques décrivent cela comme le vide, mais ils le décrivent aussi en tant qu'amour inconditionnel. C'est tellement loin du mental.

Dans cet effondrement du soi; on voit que c'est vide. Tout est un hologramme, un film, un rêve, un nuage qui traverse le ciel, un reflet sur l'eau. Ces métaphores montrent que le monde n'a pas de subtance. C'est aussi plein d'amour, un amour inconditionnel, impersonnel, un amour qui n'a rien à voir avec vous ou moi en tant que personne. Il n'y a pas de personne. Cela semble être une personne, mais en fait c'est vide.

Et après, la vie continue." Richard Sylvester, Paris, Le 12 décembre 2014

Tout cela est bien dit, mais Richard n'a proposé aucun moyen pour que les gens découvrent cette absence de soi ; ce sont des mots, des mots, des mots. Alors sans doute cela peut être suffisant si la personne a un mental aiguisé, mais sinon j'ai bien peur que cela reste au niveau verbal.

Pourquoi ne pas utiliser les outils de Douglas Harding ? L'absence d'observateur devient évidente pour tous!

Si nous regardons au-dessus de nos épaules, là où devrait se trouver le "moi-qui-observe", il n'y a rien!

Mais c'était une soirée interessante.

jlr



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