La Main de Pangboche (T1/2)

Chronique « La Main de Pangboche » (T1) : sur les traces du Yeti..

Scénario et dessin de André Taymans,

Polar, public conseillé : Adultes & adolescents (à partir de 12 ans)
Paru chez Paquet, le 12 novembre 2014. 48 pages couleurs, 13.50 euros

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L’histoire

Katmandou. Roxane Leduc, jeune française spécialisée en antiquités asiatiques a rendez-vous avec un gros client. Elle se pointe en retard au bar du Bamboo Club pour retrouver Mr Anderson.
L’homme lui affirme avoir la preuve que “la main de Pangboche”, une relique momifiée de Yéti découvert dans les années 50, serait authentique !
Avant d’en dire plus, effrayé par l’arrivée de deux hommes, Anderson prendt la fuite.
De retour à la boutique d’antiquité, Roxane découvre que ce dernier a laissé à son intention le doigt momifié de la relique, avant de trouver la mort, dé-fenestré…
Roxane se met en route sur la trace de la relique, en plein Népal…

Ce que j’en pense

Délaissant le temps d’un diptyque, sa série phare “Carlone Baldwin”, André Taymans nous entraîne dans une nouvelle aventure policière, avec la “très classique” aventurière Roxane Leduc. Même si l’aventure est totalement indépendante, son personnage principal est un copier/coller de Caroline. Même dégaine un peu garçonne, même force de caractère, même genre d’aventure entre polar et road-movie, on retrouve avec “La Main de Pangboche” le style très reconnaissable de l’auteur.
C’est l’occasion de nous entraîner surtout sur des chemins qu’il connaît et affectionne particulièrement (le Népal). Roxane s’y enfonce rapidement dans une quête pleine de surprises, qui glisse doucement vers le fantastique. Le récit, simple et efficace se laisse découvrir avec une belle fluidité. Les dialogues, réduits au minimum, sont modernes et impactants et servent parfaitement la narration.
Décidément, Taymans se bonifie avec le temps et nous livre une de ses plus belles partitions.

Le dessin

Fidèle à lui-même, André Taymans a travaillé un dessin classique, très “ligne claire”. La composition sobre (3 ou 4 bandes par pages), ainsi qu’un trait plus épuré qu’à son habitude, accompagnent bien l’ensemble et augmentent la lisibilité.
Soucieux du détail et de la perspective, Taymans compose de grandes cases de décors pour nous immerger dans l’ambiance népalaise.
Enfin, la mise en couleur directe (à l’aquarelle), se fait par touches sobres. Cela procure une ambiance chaude, qui sonne particulièrement juste dans ces paysages de “Toît du monde”.

Pour résumer

Changement de décors, mais pas trop d’ambiance, pour André Taymans qui met de coté (momentanément) Caroline Baldwin. Le temps d’un diptyque, suivons la jeune et déterminée Roxane Leduc au coeur d’une enquête népalaise. Décors grandioses, glissement dans le paranormal et enquête pleine de rebondissement, l’aventure est au rendez-vous.