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Antonio Maria Lamberti

Publié le 23 décembre 2014 par Oliaiklod @Olia_i_Klod

Antonio Lamberti (né à Venise le 12 février 1757 – mort à Belluno le 28 septembre 1832) est un écrivain et poète vénitien qui écrivait en dialecte.

Lamberti

Fils de Giovan Michele Lamberti, propriétaire forestier et négociant de bois originaire de la région de Belluno, dont la famille était inscrite depuis trois générations dans le registre des nobles de Feltre.

Antonio Lamberti étudia à l’université de Padoue, mais la mort prématurée de son père, le contraint à se détourner des études pour s’occuper des affaires et de l’entreprise familiale.

Consul de l’Ordre de Malte à Venise pendant une vingtaine d’années, il se retira à Belluno après la fin de la république. Il écrivit de nombreuses chroniques satiriques de la vie vénitienne de son époque, et fut on attentif observateur des coutumes, réunies dans une publication Ceti e classi sociali del’700 éditée en 1959.

Il est connu pour son fameux texte écrit en 1788 La biondina in gondoleta pour la belle noble dame Marina Querini Benzon, et mis en musique plus tard successivement par Johann Simon Mayr, ainsi que Reynaldo Hahn, entre autres, qui vulgarisèrent ainsi la musicalité des mots et leur sensualité : perché, oh Dio, che belle cosse
che g’ho dito e che g’ho fato!

Dans une brève autobiographie, dont nous devons la publication, posthume, à G. Levi (Cenni sulla vita d’Anton-Maria Lamberti scritti da lui medesimo – Venise 1847) il se décrit comme un écrivain ayant un certain succès littéraire et mondain.

Voici un autre de ses poèmes : La Candela

Ghe diseva una dona al so moroso,
che gera inamorà, ma no fogoso:
“No, no ti è quelo, che ti geri un dì.”
E lu: “Sì, Nana, son l’istesso, sì.”
“No, che no ti è l’istesso.
Ma per cossa più spesso
no me vienstu a trovar?
Assae più s’ha d’amar.”
Ma lu no replicava,
e la candela intanto el smocolava.
Nana diseva: “Ascolta,
mo via! Badime, caro…
ma cossa fastu?”
“Fazzo un po’ più chiaro.”
E tanto l’ha mocà
che a la fin la candela l’ha stuà.
“Za lo vedeva,” ha dito la so’ bela,
“sior sempio, che stuevi la candela!”
“Sì cara, come vu fè de sto cuor,
che per farlo più ardente
stuzzeghè sin che stuarè l’amor.”

Nuova collezione di poesie scritte in dialetto veneziano par Antonio Lamberti , chez Francesco Andreola Editore, 1835

bacio Hayez


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