Magazine Conso

Les heritiers

Publié le 24 décembre 2014 par Lorraine De Chezlo
LES HERITIERSde Marie-Castille Mention-Scharr
Sortie France - 3 décembre 2014
avec Ariane Ascaride, Stéphane Bak, Ahmed Dramé, ...
Madame Gueguen, prof d'histoire au lycée Léon Blum de Créteil, propose à sa classe de seconde de participer au Concours national de la Résistance et de la Déportation, et de travailler, en groupes, autour du thème "Les enfants et les adolescents dans le système concentrationnaire nazi". Alors que le niveau scolaire de la classe est très faible, que la seconde guerre mondiale n'est pas au programme, que le directeur de l'établissement s'y oppose, que les élèves ne sont à priori pas passionnés par ce thème, ils vont participer, échanger, rechercher, collecter, écouter, observer, déduire, réaliser, comprendre, restituer.
Bien que le scenario soit attendu, la happy end devinée, les bons sentiments fréquents, Les héritiers est un film pas si anodin, dont le public cible principal est les lycéens. L'occasion de rappeler l'ampleur du frame de la Shoah, de la nécessité de l'entente fraternelle entre les religions/ethnies/cultures diverses et du respect de l'autre.Et l'occasion aussi de titiller avec des sujets actuellement semi-brulants : le port du voile par une élève venant chercher une attestation de réussite, le radicalisme ostentatoire d'un jeune converti à l'Islam, l'importance du contexte historique pour expliquer des images de propagande représentant Mahomet dans les flammes de l'enfer...
LES HERITIERS
Les dialogues au sein de cette classe sont vraiment réalistes, naturels, et m'ont réellement renvoyée à ma scolarité collégienne. Le jeu des acteurs est d'une grande qualité.
LES HERITIERS
Au final, le lien entre eux et eux, entre ceux d'hier du même âge que ceux d'auourd'hui, ce qu'il faut retenir de Léon Ziguel, déporté survivant : la crânerie. Le comportement adolescent par excellence, la fierté superficielle, l'importance du regard de l'autre, la frime face au sexe opposé : oui, ça peut être la clé pour se sauver de l'horreur, pour tenir face aux pires barbaries. Ce n'est pas larmoyant, rien n'oblige à pleurer. Le savoir est primordial.
L'avis de Rémi Boeringer - Une graine dans un pot

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Lorraine De Chezlo 64 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog

Magazines