Magazine Cinéma

La compilation de décembre

Par Darkstein

The Smashing Pumpkins – « Heavy Metal Machine » (Machina / The Machines Of God, 2000) Même si les temps fastes sont passés (qu’il est loin Mellon Collie… Je n’allais pas vous mettre « Bullet with butterfly wings » quand même !), certains titres méritent leur nom au palmarès. Ce titre (surtout en live, n’hésitez pas à vous rendre sur archive.org pour récupérer le live à Davenport à disposition ! « Are you ready to die for Rock’n Roll ?! ») en fait partie, à n’en pas douter. les SM restent des grands, et le tandem Bill Corgan / James Iha des songwriters de talent.

Tenacious D – « Tribute » (Tenacious D, 2001) Bon, on a beau chercher, même dans les derniers albums (Pick of Destiny et Rize of the fenix), « Tribute » reste ZE tube de Jack Black et Rage Kage (Kyle Glass de son vrai nom). Avec, dans le clip, un Dave Grohl dans le rôle de Lucifer (« but call me Lucy »).

Calexico – « Minas de Cobre » (The Black Light, 1998) Ah, l’ambiance chaude des fiesta, passée la frontera. Une Dos Equis à la main, un burrito dans l’autre, un sombrero sur la tête, et la banda qui joue, trompette, guitare, ay ay ay ! Un groupe à voir et à revoir en live, assurément.

Butthole Surfers – « I saw a x-ray of a girl passing gas » (Hairway to Steven, 1988) du noise à l’ancienne, du grand n’importe quoi bien maîtrisé pour un titre découvert sur un live disponible, là aussi sur archive.org. Je sais pas vous mais moi je le trouve pas frais le chanteur ?

Marilyn Manson – « The Nobodies » (Holy Wood, 2000) Non, je n’aime pas monsieur Manson et ses airs de diva. J’ai du respect pour l’intégrité de l’artiste et ses personnages excessifs. Son décorum et ses clips, comment dire, intéressants. Les paroles ne cassent pas trois pattes à un canard, mais p***, ça en jette ! Et si je n’avais qu’un album à vous conseiller, c’est le best-of Lest we forget, qui parcourt 10 ans de méfaits, et ma (mauvaise) foi, ça rend bien.

Nirvana – « Scentless apprentice » (In Utero, 1993) Album de la maturité et du déclin aussi, incisif et personnel, ce morceau a la particularité de se tourner vers la littérature qu’affectionnait Kurdt Cobain. Album des règlements de compte, incontournable, mêlant punkeries brutales telles cet « apprenti sans odeur » et des ballades douces-amères comme « Dumb » ou « All Apologies » qui malgré tout restent de petites piques dans les poupées vaudou du trio : les médias, la maladie, etc.

Anaal Nathrakh – « Monstrum In Animo » (Desideratum, 2014) Attention, ça pique un peu les oreilles. Du black à tendance indus, qui sent le soufre et le nihilisme, putride à souhait. On regrettera un hurleur pénible. Espérons qu’il n’est pas anaal-phabète. Ah Ah

Absu – « Those of the void will re-enter » (Absu, 2009) On reste dans du black occulte complexe avec, particularité, un batteur qui est aussi chanteur (Proscriptor McGovern, ça ne s’invente pas). Des disques à écouter et ré-écouter pour en apprécier toute la profondeur.

Beatsteaks - « God knows » (Living targets, 2002) Punk, d’accord, mais ça sent son Foo Fighters non ? A moins que ce ne soit le prolifique Dave Grohl qui ait laissé parler ses origines keupon dans son band. En tous cas, on tape du pied.

Mudvayne – « Choices » (Lost and Found, 2005) Le trop tôt disparu groupe inclassable (d’où l' »alternatif » du métal) groupe de Chad Gray (Hellyeah), sortis de leurs peintures de L.D.50 et costumes d’extra-terrestres de The End Of All Things To Come donnent encore une fois la pleine mesure de leur capacité à faire de la bonne grosse mélodie bien radiophonique avec du beuglement là où il faut. Et paf ! (« Miniminiwah ! »).



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