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Les Experts - Mauvais Sang

Publié le 30 décembre 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Les Experts // Saison 15. Episode 3. Bad Blood.


Le coup du personnage de la série en danger, ce n’est pas nouveau et c’est même quelque chose que l’on peut voir souvent dans ce genre de série. Ce n’est pas la première fois que Sara, Greg ou même les deux sont en danger de mort et que l’on ne sait pas s’ils vont s’en sortir ou non. Bon, étant donné que ce sont des héros dans la série, ils ne vont pas mourir, mais il est malgré tout toujours intéressant de voir comment ils vont s’en sortir. L’épisode en faire pas dorment dans la grande originalité mais il reste assez efficace dans son ensemble. Notamment du point de vue de la mise en scène de Louis Milito, qui a déjà eu 17 épisodes de CSI dans les pattes pour rouler sa bosse trouver ici le moyen de nous offrir quelque chose d’assez efficace en son genre encore une fois. En somme, on ne pouvait pas demander mieux de la part de la série, bien au contraire. Les deux premiers épisodes de la saison étaient tellement ridicules que j’avais eu énormément de mal à aller au bout mais je dois avouer que ce tout nouvel épisode me redonne presque envie de faire confiance à la série, surtout que globalement elle a ses atouts quand elle met en danger les personnages. C’est ce que l’on peut voir dans cet épisode. Mais le vrai héros ce n’est pas Sara ou Greg, ou même l’un des autres membres de l’équipe.

Je pense que c’est Louis Milito, le metteur en scène qui, derrière une esthétique travaillée et surtout proche de ces direct to DVD un peu laid couplée à ce que CSI peut faire de plus classique dans le genre, on a un épisode plus original que la moyenne. Il y a des séquences, notamment comme le flashback qui ont leur efficacité et qui donnent à la série un certain sens de la réussite qui me plaît énormément. Car de toute façon, CSI sait très bien gérer ce genre de choses quand elle le veut bien. Je me souviens que la mise en scène de CSI a toujours été quelque chose d’important pour Anthony E. Zuiker et les producteurs, c’est d’ailleurs pour ça qu’elle était encore l’une des dernières séries tournées sur bobines et non pas en numérique. Maintenant que c’est le cas (et que l’on voit malheureusement la différence), j’aime bien quand CSI utilise justement cela comme un avantage et c’est ce qui se passe dans cet épisode. On suit une aventure efficace, il n’y a rien à redire de ce point de vue là, mais ce qui rend encore plus efficace le tout c’est probablement le fait que la série s’amuse et nous délivre donc son meilleur. On a tout de suite envie d’en voir encore un peu plus. Les séquences les plus originales se retrouvent donc là dedans mais la mise en scène est aussi très inspirée quand il s’agit de se concentrer un peu plus sur les personnages, leurs façon de faire, etc.

Je n’en attendais pas moins de la part de la série et le résultat est tout de même sensationnel. Tout simplement. Je me demande par ailleurs si au fond la série ne peut pas aller encore un peu plus loin mais ce serait tout de même dommage d’en abuser car Louis Milito fait les choses avec parcimonie. Si le scénariste, Tom Mularz, qui ne s’est occupé que d’épisodes de CSI dans sa carrière lui aussi, prouve qu’il maîtrise ses personnages et l’univers, c’est avant tout le metteur en scène le héros de l’épisode. Cela ne veut pas pour autant dire que le déroulement de l’épisode n’est pas important car il l’est clairement. En effet, la façon dont l’épisode évolue est là aussi très importante et permet d’en attendre un peu plus de tout cet univers mais je dois avouer que ce n’est peut-être pas ce qu’il y a de mieux fichu ou en tout cas de plus intéressant pour moi. Les personnages sont quant à eux très en forme, étirant une intrigue très classique et déjà vu en quelque chose de légèrement plus touchant et plus efficace. Car le jeu des acteurs est là aussi important, permettant d’apporter un peu de nuance à une intrigue qui ne fait pas forcément dans la finesse. Il y a tellement à creuser un peu de partout et cet épisode prouve surtout qu’après 15 ans, la série peut encore faire des choses qui sortent du lot.

Note : 6/10. En bref, efficace en son genre.


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