Feu Christian Bourquin l'avait combattue. Damien Alary l'a entérinée.

Le Languedoc-Roussillon se serait-il laissé marié à Midi-Pyrénées avec aussi peu de garanties si le 26 août la maladie n'avait subitement emporté Christian Bourquin ? Si personne ne saurait refaire l'histoire, il est permis d'en douter.

Bien que socialiste, l'ancien président de Région défunt avait fait de la contestation de la fusion des Régions imposée sans consultation sur un "coin de table" par Manuel Valls son premier combat politique, à l'image de l'attachement d'André Vezinhet (PS) au Conseil général de l'Hérault. Dès le mois de mai puis en juin, Christian Bourquin avait fait voter à l'unanimité du Conseil régional une motion pour la défense de "l'autonomie et de l'intégrité du Languedoc-Roussillon".

Majorité de gauche comme opposition de droite et d'extrême droite pensaient alors qu'une "scission", une "annexion" servirait davantage les intérêts de Toulouse que ceux de Montpellier.

Six mois plus tard, le 22 décembre, le Premier ministre paradait sous les applaudissements dans l'hémicycle des rives du Lez pour acter "l'union" des deux régions où jadis on parlait occitan. La réforme de la discorde a-t-elle rassuré depuis ? Pas vraiment. Mais s'il répète son attachent à "défendre les intérêts des habitants du L-R", le nouveau président de Région Damien Alary (PS) a pris acte sans trop broncher du choix du gouvernement. "Il faut respecter la loi. Je ne suis pas un hors-la-loi, je suis légaliste". Et Damien Alary de dédramatiser. "Les Cévenols seront toujours des Cévenols, les Camarguais des Camarguais".

Le pact de trahison serait plus à même d'être qualifié, plutôt que le pact de responsabilité ! Un jeu de mot dont les socialistes aiment user et abuser! Au lieu de faire la différence entre socialiste, social démocrate , et social-libéral, ce n'est qu'une vadte escroquerie à la pensée.

Nous sommes bien loin avec les socialistes aujourd'hui du courant de pensé de Jaurés...

Le Parti socialiste ( PS) est un parti politique français de gauche et de centre gauche. C'est le parti de l'actuel président de la République, François Hollande.

Le PS trouve son origine dans le courant de pensée du socialisme, il prend la suite de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO), fondée en 1905 sous l'impulsion de Jean Jaurès et rebaptisée Nouveau Parti socialiste puis Parti socialiste en 1969. En 1971, au congrès d'Épinay, le PS s'élargit en intégrant d'autres forces politiques socialistes. Il fonde alors son action politique sur l' union de la gauche et l'élaboration d'un programme commun de gouvernement avec le Parti communiste. Le PS désigne comme Premier secrétaire François Mitterrand, qu'il soutient dans l'opposition de 1971 à 1981, puis lors de ses deux septennats présidentiels de 1981 à 1995. Il revient au pouvoir dans le gouvernement Jospin de 1997 à 2002 puis, dix ans plus tard, en 2012 après l'élection de François Hollande à la présidence de la République.

Le terme de centre gauche me fait doucement rigoler, c'est comme dire je suis FN socialiste. La triste réalité est que les socialsites n'ont eut de cesse de glisser vers la droite, nous les retouvons donc aujourd'hui dans la même travée que Bayrou.....

La seule force citoyenne de gauche n'est à ce jour que le parti communiste et le front de gauche dont le PC est membre depuis sa création.