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Critiques Séries : Mozart in the Jungle. Saison 1. BILAN.

Publié le 02 janvier 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Mozart in the Jungle // Saison 1. 10 épisodes.
BILAN


Déjà présentée il y a quelques temps de ça, je n’avais vu que le pilote de Mozart in the Jungle et je dois avouer que j’étais tombé sous le charme de la série. Amazon avait alors décidé de commander une première saison de sa série au casting 5 étoiles. C’est sans compter sur l’ambiance qui règne tout au long des épisodes et qui me donne à chaque fois envie d’enchaîner avec le suivant. Une fois arrivé au bout du périple, j’ai déjà envie d’une seconde saison alors que finalement Mozart in the Jungle n’est pas une série exceptionnelle et l’on est loin de la brillance d’une Transparent par exemple pour comparer avec les autres séries Amazon. Au fil des épisodes on apprend donc à connaître les personnages et leurs motivations. Ce qui m’a le plus plu finalement c’est cette sorte de guerre qu’il y a pour être à la tête de l’orchestre symphonique de New York. Avec un chef d’orchestre prodigieux qui cherche à faire bouger les choses, forcément ce n’est pas du goût de tout le monde. C’est là que Gael Garcia Bernal parvient donc à nous présenter son personnage, ce qu’il va faire dans la série mais également le face à face qui va le lier avec le personnage de Malcolm McDowell. Ce dernier a beau avoir fait des tas de navets ces dernières années, il n’en reste pas moins un acteur que j’apprécie beaucoup. Il était excellent dans The Mentalist par exemple.

Créée par Roman Coppola, Jason Schwartzman et Alex Timbers, Mozart in the Jungle est une comédie dramatique solidement fournie en bons moments cherchant toujours à mettre en scène les atouts des personnages. C’est ce qui force forcément un peu le respect vis-à-vis de la série en plus de nous plonger au beau milieu de cet orchestre connu et reconnu. Car le but est aussi de nous raconter une histoire qui lie tout ça à la musique et à l’univers New York-ais que la série tente de se donner. New York est une ville parfaite pour ce genre de séries et on nous le prouve merveilleusement bien. Jason Schwartzman qui avait déjà joué pour HBO dans l’excellente Bored to Death semble donner un peu de cette dernière à Mozart in the Jungle. On y retrouve bien évidemment tous les atouts de la comédie un peu noire sur les bords et ce n’est pas plus mal. Basée sur le livre du même nom de Blair Tindall, cette série cherche aussi à changer un peu les thématiques dont on parle dans la plupart des séries. J’aime bien le fait que l’on cherche justement à envoyer la série dans tous les sens car c’est ce qui forge aussi un certain caractère. C’est en plus de ça une série réellement originale puisqu’elle va bien au delà de ce que l’on pourrait penser mine de rien.

L’arrivée de Rodrigo à New York va changer la vie de pas mal de choses. Gael Garcia Bernal incarne avec brio ce personnage un peu perché sur les bords mais qui a une sensibilité musicale que les autres n’ont pas. Mozart in the Jungle n’a de cesse de faire des références bien senties que cela soit à de la musique classique ou bien à des tubes de nos jours (« Chandelier » de Sia qui est fredonnée à un moment donné dans l’épisode par exemple). Ce que j’ai surtout apprécié au fil des épisodes et qui m’a finalement donné envie de revenir encore et encore c’est la façon dont la série est rythmée. C’est toujours très bien entretenu et je dois avouer que je n’en attendais pas moins de la part de la série. Si elle connaît peut-être un petit léger coup de mou au travers de deux épisodes, voire trois, après le pilote, la série se reprend très bien par la suite délivrant alors des épisodes assez envolés et soignés d’un point de vue du jeu, des dialogues et de la mise en scène. Tout s’accorde afin de monter un vrai spectacle. Finalement, Mozart in the Jungle a un vrai charme et elle nous le fait partager au fil des épisodes. Ce n’est pas une série parfaite, notamment car globalement il n’y a pas de choses bien nouvelles en dehors de la thématique générale. Mais en utilisant des intrigues très classiques de façon assez classique la série s’offre une envolée lyrique jouissive au milieu d’un univers jamais vu en série.

Note : 7/10. En bref, une petite série amusante, coquette et rythmée.


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