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Comprendre ne veut pas dire accepter !

Publié le 07 janvier 2015 par Leshakerdecyril

[Emilie Daffis]

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Oh cher lecteur, toi-même tu sais si tu me lis ici depuis un certain temps sur Leshaker, la compréhension sur l’Homme, est mon mode de fonctionnement. J’aime être comme ça.
Comprendre est la base selon moi de toute relation humaine. Comprendre, se mettre à la place de l’autre, sans le juger, c’est vraiment enrichissant. On découvre l’autre dans toute sa splendeur.
Les gens sont d’une richesse incroyable, mais pour le découvrir, tu te dois de te mettre à sa hauteur.
Tu vois d’égal à égal, avec tout le respect et l’amour que tu as en toi.
C’est la clé !

On a tous des souffrances, des casseroles, on a tous des failles, des vulnérabilités, on a tous un vécu, une histoire. Personne ne peut juger ça, personne n’est assez mieux pour estimer ce que l’autre a vécu, ou ce que l’autre est. Personne !

La seule chose que l’on peut juger, ou avoir une opinion, c’est lorsqu’une personne a un mauvais agissement. Et encore, un mauvais comportement n’est qu’une vision de ce que nous nous pensons personnellement du bien, du mal. C’est nous, et seulement nous, face à notre singularité, face à notre propre histoire, que nous pouvons jauger ce comportement.
Est-ce bien, est-ce mal mais en fonction de quoi ? De l’autre ? Non, l’autre a le droit d’agir comme bon lui semble. L’autre est libre d’exister selon ce qu’il est, ce qu’il veut, ce qu’il désire.
On ne peut l’attacher à nos propres croyances, on ne peut vouloir que l’autre soit différent parce qu’il ne rentre pas dans nos codes, dans notre façon de fonctionner, dans notre tempo du moment, dans notre envie.

Parfois, ça peut faire du mal, parce que l’on aurait aimé que, ou parce que l’on a cru pouvoir vivre un chouette truc.
Mais est-ce de sa faute ? Doit-on envisager les choses sous cet angle-là ?
Je ne crois pas, je suis même sûr que ce n’est pas comme ceci que l’on aime l’autre.
On ne peut dire aimer les autres si on veut les changer, si on veut leur enlever leur liberté d’être, on ne peut aimer quelqu’un en le cloisonnant et le limitant. On ne peut aimer l’autre en l’emprisonnant dans notre propre univers.
Chaque personne sur cette terre a le droit d’être libre, a le droit d’exister.
Alors comprendre l’autre, se mettre à sa place, le respecter dans sa liberté individuelle, c’est une chose importante et nécessaire quand on aime.
Comprendre ne veut pas dire accepter. 

L’autre n’est en rien responsable de la souffrance que l’on ressent.
L’autre n’est pas coupable d’être ce qu’il est.
Quand on souffre d’un mauvais comportement, lorsque l’on est déçu et frustré, lorsque l’on n’a pas ce que l’on veut, ce n’est pas à cause de l’autre.
C’est nos failles qui sont touchées, ce sont nos douleurs anciennes ou nouvelles qui s’expriment, notre égo.
C’est aussi nos valeurs qui sont remises en question, notre balance « bien contre mal » qui s’exprime.
Et c’est là, que prend tout le sens de l’acceptation.
Nous avons aussi notre propre liberté, notre propre existence, notre propre histoire, notre propre singularité, nous avons ce pouvoir décider d’accepter ou non ce qui se passe.
Je considère que l’autre est libre d’être et libre d’accepter qui je suis, et je considère également que je suis libre d’exister et d’accepter ce que je veux de l’autre, même si je comprends.
Chacun fait ce qu’il lui plaît, chacun voit midi à sa porte, personne ne peut juger ce que je suis.

Je suis, comme je suis. J’existe entièrement, c’est mon choix, ma vie. Je suis libre de décider de ce que je veux, comme je le veux, je comprends l’autre, mais je suis libre d’accepter en fonction de ce que je veux.
C’est le plus difficile pour moi, accepter ce que je veux, en ne mettant aucune chaîne sur l’autre.
Accepter ce que je souhaite, redéfinir mes envies, mes projets, me remettre en question, comprendre et respecter l’autre, tout en écoutant ce que je suis, c’est ça être libre, c’est ça aussi exister.
C’est ça l’amour, enfin ma définition propre et singulière de l’amour. Mais je crois qu’en fait c’est le plus beau cadeau que l’on peut se faire à soi et à l’autre.
Aime l’autre en entier même si ce n’est que pour quelques secondes, aimes-toi en entier pour toute ta vie.

PS : un merci particulier a une personne singulière qui a précisé ma compréhension sur la liberté d’être et d’autrui.


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