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Je suis un prénom…

Par Sandy458
Je suis un prénom…

J’aime lire.

De tout selon mon humeur du jour.

Du douillet. Du dur. Du pamphlétaire, du consensuel comme du satirique.

C’est mon droit et je le revendique.

Je ne suis pas toujours d’accord avec ce que je lis mais j’accepte que les opinions des autres soient exprimées même si elles entrent en collision avec les miennes.

J’aime écrire.

De tout selon mon humeur du jour.

Du douillet. Du dur. Du pamphlétaire, du consensuel comme du satirique. De l’informatif.

C’est mon droit et je le revendique.

J’ai aimé et j’aimerai toujours baguenauder dans les styles et les genres allant du récit sans prétention à l’écrit plus dérangeant ou à celui qui égratigne avec lucidité.

J’aime la démocratie.

Celle d'Abraham Lincoln lorsqu’il déclare qu’elle est « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ».

Celle de Jean-Jacques Rousseau lorsqu’il déclare « La souveraineté [du peuple] ne peut être représentée, par la même raison qu'elle ne peut être aliénée; elle consiste essentiellement dans la volonté générale et la volonté générale ne se représente point».

Celle de Tocqueville qui prône pour valeurs premières la liberté et l'égalité et plus précisément un ensemble de valeurs, d'idéaux et de principes politiques, sociaux ou culturels.

J’aime la liberté d'opinion et d'expression même si elle me fait parfois – assez souvent- grincer des dents. Je tiens à rappeler ici qu’elle apparaît dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 tout comme dans la Déclaration universelle des droits de l’homme.

J’aime la liberté d'information, j’aime la liberté de la presse même si parfois je m’exclame « ils exagèrent !! »

Encore une fois, un petit rappel : je parle de la liberté d’un propriétaire de journal de dire ou de taire ce que bon lui semble dans son propre journal. Si diffamation ou calomnie sont exprimées, il en tire les conséquences et en répond devant les tribunaux. Dont acte et dont justice si nécessaire…

J’aime Kant lorsqu’il précise que « (…) la liberté de parler, ou d'écrire peut nous être retirée par un pouvoir supérieur mais absolument pas celle de penser. Toutefois, quelles seraient l'ampleur et la justesse de notre pensée, si nous ne pensions pas en quelque sorte en communauté avec d'autres à qui nous communiquerions nos pensées et qui nous communiqueraient les leurs ! On peut donc dire que ce pouvoir extérieur qui dérobe aux hommes la liberté de communiquer en public leurs pensées, leur retire aussi la liberté de penser ». CQFD.

J’aime cette citation purement inventée et attribuée à tort à Voltaire mais qui résume un certain esprit qu’on souhaiterait aujourd’hui annihiler « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le dire. »

En tant que lectrice,

En tant qu’être humain et être communiquant,

En tant qu’auteur à mes heures perdues,

Je ne peux que songer fortement que nous devons être une nation indivisible, laïque, démocratique et sociale, qui se tient éloignée le plus possible de la pensée unique et de toutes les fariboles dont on veut nous gaver, libre de penser et de s’exprimer. De se disputer mais d’échanger.

Une nation qui garde les yeux ouverts, qui garde son sens critique, les héritiers des Lumières.


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