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Les saveurs du palais

Publié le 14 janvier 2015 par Dukefleed
Les saveurs du palaisUn plat beaucoup trop fade
Une cuisinière du Périgord est convoquée à l’Elysée par le président de l’époque pour assurer la cuisine privée de la présidence. Durant deux ans, elle assurera le service avant de partir prendre un poste dans les terres australes !!!Très peu de cinéma dans un film qui a tout du téléfilm aussi bien dans le scénario que dans la mise en scène. Pas grand-chose à se mettre sous la dent ; une mise en place sympa mettant l’accent sur le manque de relations « vraies » dans cette grande maison et dans la politique, bon on enfonce des portes ouvertes, la périgourdine, elle, est chaleureuse… facile… La première partie offre aussi des plans magnifiques sur les plats servis par la cuisinière ; mais l’objectif n’est pas de faire un épisode « des escapades de Petitrenaud ». Le lettré Jean D’Ormesson assure un Mitterrand proustien : retour dans l’enfance grâce à la crème Mémé. Tout çà est gentillet mais un peu poussif. Et puis la seconde partie devient carrément ennuyeuse, hyper attendue le piège se refermant naturellement sur la cuisinière du Sud Ouest qui ne trouve d’autres portes de salut que d’aller offrir ses talents dans un bout de France du bout du monde où son talent est reconnu.On peut largement s’en passer : des photos d’un livre de cuisine suffisent.
 Sorti en 2014

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