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Interstellar

Publié le 16 janvier 2015 par Dukefleed
InterstellarQue d'aventures!
Dans un futur assez proche, la Terre est en piteuse état… Les catastrophes écologiques s’enchainent et quelques uns savent très bien que la vie sur Terre est condamnée et même l’humanité si on ne trouve pas très rapidement une planète où poser nos valises. Le problème majeur est le même qu’aujourd‘hui, les planètes potentielles où toutes les conditions pour la vie humaine sont remplies sont peu nombreuses et surtout beaucoup trop éloignées. Et là, Christopher Nolan, autour d’un préchi précha pseudo scientifique très complexe afin de perdre le péquin moyen dont je suis, brosse une théorie du voyage spatio temporel permettant d’aller loin et vite. Du recyclage de la théorie de la relativité d’Einstein. Et nous allons suivre durant 2h50 des spationautes dans leur conquête spatiale. Et toute cette phase de voyage interstellaire est très prenante au point que les 90 premières minutes passent comme un coup de fusil. Ce film dans son contenu doit nous alerter aussi sur l’état de notre planète, sa rareté, et le fait que nous ne sommes qu’une tête d’épingle dans l’espace. Flippant mais nous poussant à plus d’humilité. Et puis, Nolan n’épargne pas non plus la nature humaine et ses bassesses : entre ceux qui ont une vision pour l’humanité et ceux qui sont prêts à la condamner du fait de leur propre peur et de leur propre mort. Au milieu de tout çà, Mc Connaughey fait office d’un héros porté par le bien commun manquant tout de même d’un peu de subtilité ; mais peu importe on y croît. Le film lorgne durant ces deux premières heures entre le film d’aventure spatial type « Gravity », le film surnaturel type « 6ème sens »,  le film métaphysique type « 2001 l’odyssée de l’espace », et encore d’autres ; toutes ces influences sont autant de portes qu’ouvrent Nolan et viennent enrichir son film. Brouiller les pistes, donner différentes alternatives au héro mais aussi au spectateur ; tout çà dans un environnement spatio temporel passé dans un shaker ; c’était déjà les clés de la réussite de « Inception ». Mais voilà, Nolan décide ici, dans les 40 dernières minutes du film, de donner une explication à chacune des pistes ouvertes durant les deux premières heures au risque d’affadir incroyablement son film et d’écraser tel un pachyderme du cinéma commercial US tout ce qu’il a eu tant de mal à mettre en place durant les trois premiers quarts du film. Quel gâchis ! Bon, nous n’étions pas dans le questionnement métaphysique de « 2001… » de Kubrick non plus, son film était plus terre à terre ; mais bon le propos était loin d’être con.Bilan des opérations, ce qui lorgnait vers le conte philosophique finit en soupe pour spectateur moyen. Un bon spectacle tout de même à voir en famille pour toute la tension autour de la course contre la montre truffés de coups de théâtre et de rebondissements des 2 premières heures ; elles, très réussies.
Sorti en 2014

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