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5 trucs pour contrer la déprime de l’hiver

Publié le 20 janvier 2015 par Do22

Mountain village

Le temps d’hiver est un espace de vie où on a moins de durée d’ensoleillement, où on vit plus « encabannés »1 et où on a moins d’énergie. Le froid nous invite à rester plus à l’intérieur, contrairement à l’été où on profite du grand air plus facilement.

Comme l’ours, notre corps demande à hiberner, à l’introspection, au ressourcement. A son retour au printemps, l’ours laissera dans sa tanière tout ce dont il n’a pas besoin – le passé à laisser au passé – pour créer une nouvelle roue de vie heureuse.

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La température et la grisaille sont aussi plus difficiles à supporter car elles nécessitent plus de production énergétique du corps pour contrer le froid, notamment.

Dans cette période, il se peut que le moral ait tendance à descendre, à aller retrouver les profondeurs de la mélancolie, voire de la déprime. Ce retour à l’intérieur fait partie du chemin de l’hibernation mais comme nous ne pouvons nous retirer comme l’ours, les pensées continuent à tourner dans notre tête, au risque de nous faire descendre dans des pensées, émotions et comportements négatifs.

Voici mes trucs pour contrer la déprime de l’hiver :

1. Gérer ses pensées, émotions et comportements

Nous avons le total contrôle sur nos pensées, contrairement à ce qu’on pourrait croire. Nous créons nos pensées qui créent notre réalité. C’est le trio pensées – émotions – comportement :

Lorsque nous PENSONS (positivement ou négativement),
nous RESSENTONS (du positif ou du négatif) et
nous AGISSONS (de façon productive ou pas).

Il est donc important de faire bien attention à la façon dont on pense et se parler intérieurement continuellement pour ne pas se laisser sombrer.

Si on sent les idées noires commencer à tourner et à vouloir prendre de la place, il est important :

  1. de regarder honnêtement sa vie/la situation et de voir si elle est vraiment si malheureuse qu’on veut bien le penser. En y regardant bien, on a souvent aucune raison de ne pas être de bonne humeur (même s’il faut encore pelleter la galerie et gratter les vitres d’auto avant de partir le matin ! C’est juste bon pour la santé !). Allez, honnêtement, est-ce qu’il y a vraiment une vraie bonne raison d’être malheureux ?!
  2. de faire en sorte d’arrêter de les nourrir et de revirer ces pensées négatives telles que « je ne peux pas, je ne sais pas, je n’y arrive pas », etc. en pensées positives comme « je fais, je sais, je peux, je réussis à », etc.

Pour y arriver, il est important de ne pas s’identifier à ses pensées et émotions négatives mais plutôt d’en prendre de la distance. « Je ne suis pas mes émotions donc je m’en sépare « . On visualise qu’on s’en détache et qu’on les dépose sur la table devant soi, par exemple. Il est alors plus facile de remplacer les pensées négatives en positives.

Finalement, on ajoute à tout cet exercice qu’on veut être heureux, tout simplement.

Dans les minutes qui suivent, la bonne humeur revient.

En hiver – ou dans ses situations plus difficiles, en tout temps, évidemment -, cet exercice peut devoir être fait souvent. Il est important d’en être conscient et de ne pas lâcher ! On n’a pas à être plus malheureux en hiver qu’en une autre saison moins grugeante au niveau énergétique.

2. Prendre soin de ce qu’on mange

La rate est l’organe du goût de vivre (en anglais, rate se dit d’ailleurs « spleen » = mélancolie). C’est une des parties de notre corps à prendre soin pour contrer la déprime de l’hiver. (On s’entend que prendre soin du reste du corps est aussi important !).

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La première chose à faire pour l’aider est de manger et boire des aliments chauds ou tièdes, toujours cuits, jamais crus, surtout en hiver.

La rate a besoin d’un tout petit peu de sucre aussi on peut en manger mais faire attention de ne pas en abuser.

On va notamment nourrir la rate avec des légumes-racines comme la betterave rouge, la carotte, le navet, etc. A ce titre, quand on sent le moral vouloir descendre dans les chaussettes, on peut boire un jus de légumes-racines2 à base de betterave rouge, à température de la pièce. Un ou deux verres dans la journée et le moral commence déjà à remonter.

On peut aussi simplement ajouter quelques morceaux de betteraves en bocal dans son assiette.

Attention cependant : la betterave rouge est excellente pour aider le moral mais elle va éventuellement produire de la diarrhée si on en mange/boit trop.

3. Mettre de la lumière dans sa vie

On le sait, la lumière joue un grand rôle dans notre vie et notre humeur. En hiver, le temps de luminosité est fortement réduit, ce qui aide à nous « tirer à terre ».

Il est donc fort judicieux d’ouvrir les stores/rideaux, de faire en sorte d’aller le plus possible à la lumière du jour, de se procurer éventuellement une lampe de luminothérapie si on travaille ou vit dans un espace sans fenêtre ou peu éclairé par la lumière du jour.

4. Être en contact avec du monde

Il est important de ne pas rester seul quand on a tendance à la déprime. Sortir, aller prendre un café avec une amie, appeler quelqu’un pour piquer une jasette, chatter sur internet si la personne est loin sont des moments qui permettent de sortir de sa déprime et de voir la vie avec plus de joie.

A condition de prendre son état malheureux par le cou et de le secouer plutôt que de s’y enliser en jouant à la victime avec les amis… qui pourraient éventuellement vous laisser tomber si vous vous apitoyez trop sur votre sort !

5. Bouger

L’ours dort durant son hibernation, ce qui n’est pas notre cas. Quand on dort, on ne s’occupe pas de nos pensées mais, quand on hiberne sur notre sofa à regarder la télé ou sur son ordi, c’est une autre histoire.

Rien de pire pour le moral que le corps qui ne bouge pas. On finit par broyer du noir alors qu’on n’a aucune raison de se sentir malheureux.

Bouger est important. Mettre de la musique et danser, faire du yoga avec un programme sur internet, faire les fous en chantant, bricoler, peindre, sont des activités qu’on peut faire en tout temps à la maison.

Par beau temps, aller prendre une grande marche, faire du patin, de la raquette, du ski et autres activités extérieures permettront une belle oxygénation du cerveau, de se changer les idées et de voir que nos pensées négatives ne sont, finalement, que des empêcheurs d’être heureux auxquelles ont peut facilement donner congé !

Bel hiver et… amusez-vous bien !

Dominique Jeanneret

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© Dominique Jeanneret. Il est interdit de reproduire tout ou partie de ce texte, de quelque façon que ce soit, sans mentionner : Dominique Jeanneret, Chemin de Vie avec le lien www.chemindevie.net. Merci de respecter ainsi mon partage.

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A lire en compléments :

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(1) encabanné, en québécois : littéralement « mis en cabane », rester dans la maison
(2) si on n’a pas d’extracteur de jus, on peut aller en acheter dans le commerce. En Europe, on en trouve de très bons, bio, purs et sans additifs ni sucre/sel, dans les grandes surfaces. Au Québec, on doit aller dans les magasins d’aliments naturels. On en trouve parfois dans le rayon des aliments santé dans les épiceries.

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