Sara Fawkes

Un nouveau souffle
Auteur : Sara Fawkes
Serie : 
Genres :  Romance, New Adult
Editeur : Marabout
Publication: 07/ 01/ 2015
Edition: Papier
Pages : 312
Rating:

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• Chroniqué par NINIE

- Lu en partenariat avec Marabout -

Résumé :

« Comment en suis-je arrivée là ? » C'est une question que Lacey St. James se pose tous les jours. Contrainte d'élever son petit frère dans un mobile-home, elle a un job sans avenir dans un supermarché, un ex-petit copain qui la harcèle, une mauvaise réputation et aucune perspective que les choses changent. Et puis elle rencontre Everett Ward. Il va changer sa vie. Everett est un marginal qui fait du « house sitting » dans une maison familiale sur la côte. Pour une raison que Lacey ignore, elle le captive totalement et a l'air déterminé à lui montrer que la vie peut lui offrir bien plus que ce qu'elle pourrait espérer, si seulement elle avait foi en elle. Lacey a désespérément envie de lui faire confiance, mais que se passera-t-il quand elle découvrira que tout ce qu'il lui a dit n'était que mensonges ?

L'avis de Ninie :

Tout d'abord je tiens à remercier Emilie et Marabout pour m'avoir offert l'opportunité de lire ce livre en m'accordant leur confiance.
Je ne vais pas m'attarder très longtemps sur cette lecture car pour moi elle n'a absolument rien qui m'a attiré, et il ne m'en faut pas beaucoup habituellement pour susciter mon attention. Mais maintenant je crois savoir pourquoi j'ai seulement lu le premier épisode de la saga "Tout ce qu'il voudra" de la même auteur (également publiée chez Marabout). J'ai beaucoup de mal avec la plume de cette écrivain. Non pas qu'elle écrive mal, mais son style d'écriture a quelque chose qui ne passe pas pour moi.
Alors comme vous pourrez le remarquer avec la mauvaise note que je lui ai accordé, c'est que j'étais très proche de l'abandon, j'ai eu plus d'une fois envie de balancer le livre par la fenêtre ou de le jeter dans le poêle à bois dont je me sers pour chauffer la maison, c'est vous dire !!
L'histoire aurait pût être intéressante, elle avait une bonne base d'idée de départ, mais en fait par moment j'étais un peu perdue. Je pense que l'auteur s'est laissée déborder avec toutes les choses qui arrivaient à Lacey. Des choses toutes plus invraisemblables les unes que les autres. Du coup, elle m'a perdue dans les pages de son roman. Il faut dire aussi que le résumé m'a légèrement induite en erreur, parce que j'étais persuadée que Lacey élevait toute seule son frère et au final, elle vit avec sa grand-mère maternelle et sa mère. 
Ensuite lorsque les premières pages du livre débutent avec Lacey qui se fait presque agresser par son petit-ami, sans compter que dans la même soirée elle se fait voler sa carte bleue par celle qu'elle considère comme son amie Ashley. On se retrouve rapidement à se dire que la pauvre est très souvent acculée et se retrouve démunie face à tout ce qui lui tombe dessus. Que ce soit avec sa famille, ses amis ou même au boulot. 
Elle a tellement l'habitude de se laisser facilement manipuler que lorsqu'elle fait la connaissance d'Everett, elle décide de maintenir une certaine distance entre eux, alors qu'elle se sent toute chose en sa compagnie. Avant de lui sauter dessus, et une fois que c'est fait ils le font très souvent jusqu'à la fin du bouquin.
En bref, le mieux est que vous vous fassiez votre avis par vous-même, si ça se trouve il vous plaira beaucoup plus qu'à moi :D

Extrait :

— Je crois qu’Ashley a utilisé ma carte de crédit pour payer la note.
Cherise siffla entre ses dents.
— Attends, je vais voir.
Everett profita de ce que le type assis près de moi s’en allait pour se glisser à sa place. Il revint à la charge.
— Il y a un problème ?
J’avalai ma salive et secouai la tête, évitant de croiser son regard. Je ne savais plus où j’en étais, mais ce n’était pas le moment de craquer. J’aurais voulu tourner les talons et le planter là, seulement il n’avait pas l’air de saisir l’allusion. J’étais encore sous le choc de ce qui venait de se produire dans l’arrière-cour. J’avais eu ma dose pour la soirée.
Cherise reparut quelques secondes plus tard et me tendit une carte que j’identifiai immédiatement. C’était bien la mienne.
Je la fourrai au petit bonheur dans mon sac en pestant.
— Quel était le montant ?
— Je préfère ne pas te le dire.
J’étais au bord des larmes. Elle s’en aperçut et se pencha par-dessus le comptoir en agitant la main.

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