Magazine Cinéma

La compilation de janvier

Par Darkstein

Big Soul - " Marylou " ( Love Crazy, 1997) Après nous avoir remué le popotin avec " Le Brio ", le combo californien remet la sauce avec un mélange funk et rock qui ne laisse pas indifférent. Un album moins instinctif que le précédent, mais avec quelques coups de nerfs, tel ce " Ma ma ma ma Marylouououou ! " (malheureusement pas dispo sur Spotify)

Slipknot - " The Devil in I " (.5 - The Gray Chapter, 2014) Bon, la chronique est à portée de clic, donc écoutez, jetez un oeil au clip si vous l'osez et puis c'est marre.

Tengger Cavalry - " Summon the warrior " ( Ancient Call, 2014) Découverts au détour d'un article de Hard Rock Mag ou Rock Hard Mag, que sais-je...), un bonne surprise venant de Chine, mêlant black et folk avec instruments ancestraux (morhin khuur notamment) et chants de gorge (khoomey en mongol), avec des riffs que ne dédaignerait pas Metallica, Meleshech ou Rotting Christ. Du lourd !

Negura Bunget - " De Piatra " ( OM, 2007) Encore une découverte suite à la lecture assidue de ce magazine dont je suis abonné... Une surprise roumaine à suivre, qui sent son black à 100m, avec des accents à la Shining et un travail d'orchestration soigné. Apparemment le prochain va démouler du flan...

Beatallica - " Fuel on the Hill " ( Masterful Mystery Tour, 2009) Beatallica c'est un mélange de Metallica et des Beatles (on s'en serait douté). Paroles et musiques confondues, avec la voix du chanteur qu'on dirait James Hetfield. Comme tout groupe de comedy rock, il y a du bon et du moins bon. Ce " Fuel " fait partie des petites tueries du groupe.

Me First and the Gimme Gimmes - " Crazy " ( Have a break, 2003) Quand on sait que derrière ce petit bijou punk rock il y a Fat Mike ( NoFx), on se dit, OK. Des reprises à la sauce énervée, finement jouées, et ça passe ! Ca fait bizarre des fois, mais c'est comme le chocolat au piment... On en redemande !

Triptykon - " Tree of Suffocating Souls " ( Melana Chasmata, 2014). Né sur les cendres de Celtic Frost de l'esprit torturé et un brin dépressif de l'ex Tom G. Warrior, le deuxième méfait du combo suisse propose un doom teinté black avec ce premier titre aux allures de 38 tonnes lancé à toute allure. C'est d'ailleurs le morceau le plus rapide de l'album. Plus que recommandable pour les amateurs du genre !

Tenacious D - " The last in line " ( Dio, this is your life, 2014). Un album hommage à l'un des dieux du heavy metal, qui a su redorer le blason d'un Black Sabbath moribond à tel point qu'il y a deux écoles : les pro-Ozzy et les pro-Dio (non, pas de jeu de mots). Et Jack Black en bon gros fan de heavy (n'oublions pas son rôle mémorable dans Hi Fidelity aux côtés de John Cusack et le gentil School of Rock, ni ses fréquentations peu recommandables, notamment Dave Grohl ( Foo Fighters, Nirvana, Queens of the Stone Age, Probot, etc.) Et comme toujours, il ne peut s'empêcher de faire le pitre !

Celtic Frost - " Progeny " ( Monotheist, 2006). Celtic, justement, on en parlait tout à l'heure. Un groupe moribond (plus de 10 ans entre cet album et le précédent) qui renaît de ses cendres avec un ton résolument durci, à la limite du bruit blanc. Avec ce titre en intro, ZE claque de l'année 2006, et surtout le chant du cygne pour le combo suisse (bien que Tom G. ait conservé ces accords torturés dans son nouveau groupe).

Beck - " Black Tambourine " ( Guero, 2005). Après le funky Midnight Vultures (et sa pochette qui fait mal aux yeux) et le mollasson Sea Change, on retrouve avec plaisir le Beck Hansen de Mutations et Odelay : un collage musical, moins fou-fou que Odelay, un chouia faiblard par moment, mais qui reste gentiment remuant.

Napalm Death - " When all is said and done " ( Smear Campaign, 2006). Oui, ça fait 11 morceaux, mais le premier n'est pas sur Spotify. GRNDCR ! Ou, la première fois que j'ai entendu le refrain, je croyais que Barney Greenway beuglait " We all hail Satan ! "


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