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Django unchained

Publié le 02 février 2015 par Dukefleed
Django unchainedBelle séance... avec beaucoup de retard
1858, dans le Sud des EU, l’esclavage règne en maitre. Le bon Dr Schultz, qui n’a de médecin que le titre qu’il s’octroie, est en fait une pointure chez les chasseurs de primes. A la recherche de trois meurtriers, il a besoin de l’aide d’un esclave les connaissant bien afin de les démasquer ; c’est Django. Il s’associe avec lui et lui promettant que dès l’hiver passé, il l’aidera à affranchir sa femme esclave dans une plantation de coton. Et en avant l’aventure Tarantinesque durant 2h35…Déjà la durée est Tarentinesque, et c’est bien normal, il faut bien qu’il loge ses longs dialogues sans fin et précis comme du papier à musique. Et c’est bien çà aussi sa marque de fabrique au-delà de la durée de ses films: le décalage permanent, film après film, mais sans cesse renouveler entre le personnage, ses paroles, le contexte et ses actes. Et c’est jouissif ; surtout quand ces monologues allongés sont balancés par un Christopher Waltz encore bien inspiré. On l’avait quitté en nazi traqueur de juifs et portait à lui seul le moyen « Inglourious Basterds »; on le retrouve en chasseur de primes déguisé en dentiste. Il est de pratiquement tous les moments drôles du film.La patte Tarentino, on la retrouve aussi dans ce feu d’artifice de violence excessive granguignolesque assumée. Bon, un seul bémol, dans les 30 dernières minutes, il a tendance à en abuser un peu. Il exploite à fond le filon du revenge movie qu’il adore et qu’il avait déjà porté très loin avec « Kill Bill » ; il aurait pu ici raccourcir sa fin et ces scènes excessives déjà vues. Dans ce film, il essaie, mais à sa façon bien entendu, de réhabilité la réalité d’un esclavage totalement ignoré par le western américain. Et il choisit de détourner le western spaghetti plus outrancier, morbide et sadique que le western américain. Mais à la sauce Tarentino, le western à la Leone, taiseux, devient bavard, pour notre grand plaisir. Le tchacheur que le monde avait découvert avec « Pulp Fiction » a encore frappé.En conclusion la quintessence du meilleur de Tarentino : un casting de folie (Waltz, Foxx, le sadique Di Caprio, le nègre blanc arriviste Jackson,…), un style grandiloquent, une bande musicale incroyable, un scénario bien ficelé et des dialogues savoureux…
Sorti en 2013

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