« Blake et Mortimer » à La Maison Autrique : c’est maintenant ou jamais !

Dépechez-vous, la Maison Autrique ferme ses portes pour restauration

Dès le lundi 16 février 2015 et jusqu’à la fin de l’année, ce petit bijou d’architecture, réinventée en « maison imaginaire » (sur un projet de réaffectation conçu par François SCHUITEN et Benoît PEETERS), met (momentanément) la clef sous la porte pour restauration de sa façade et actualisation de la scénographie.

Le contexte

Ouverte au public depuis décembre 2004, la création de l’architecte Victor HORTA fut achetée par la Commune de Schaerbeek et restaurée grâce à la Commission Royale des Monuments et des Sites.
Fruit du projet de François Schuiten et Benoît Peeters, cette maison uni-familiale est le réceptacle d’une scénographie originale, d’une petite librairie thématique et d’un lieu d’exposition temporaire. « Œuvre de jeunesse de l’architecte Victor Horta, exemple de « maisons bruxelloises » et germoir de l’Art nouveau, La Maison Autrique constitue un passage vers les Cités Obscures de Schuiten & Peeters… »

Jusqu’au lundi 16 février, s’y tient (encore) l’exposition “Blake et Mortimer”. Originaux et documents de Gilles Ziller et André Juillard vous attendent pour une évocation spectaculaire du monde de papier de Edgar P. Jacobs, son créateur original.
Centré sur « Le Secret de l’Espadon » et “Le Bâton de Plutarque”, la préquelle à la série, créée par Yves Sentes et André Juillard, l’exposition vous immergera dans cet univers inoubliable.

Ce que j’en pense

J’ai été particulièrement touché par la cohérence et la poésie résultant du dialogue entre architecture et scénographie. L’exposition, dispersée dans toutes les pièces, est une belle découverte/relecture de l’univers.
Planches originales de Jacobs et de Juillard, documents d’époque impeccablement mis-en-scènes et grandes lithographies se répondent avec élégance.
Alors, plus d’hésitation, il vous reste quelques jours pour découvrir ou redécouvrir la “Maison Autrique” et la très belle exposition “Blake et Mortimer” qui s’y niche.